Rocky
La Rage de vaincre
Développé par les anglais de Rage Software, Rocky vous plonge à travers les 5 films via un mode scénario sobre mais sympathique. 5 ou 6 combats mineurs sont nécessaires avant d’arriver à un combat majeur correspondant à la fin d’un film. Même un boxeur arrivera à en déduire que cela fait environ 30 combats à livrer avant d’en finir. Chaque combat remporté vous donne accès à de nouveaux boxeurs et autres rings, et la fin d’un film débloque une cinématique en synthèse. On a donc envie d’aller au bout du jeu afin de débloque tous les bonus, ce qui masque un défaut de ce genre de jeu, c'est-à-dire une certaine répétitivité dans les combats.
Ta formation poursuivre tu dois
Entre chacun de ces combats, deux entraînements sont possibles. Au nombre de 5 (à chacun correspond une capacité), ils permettent d’augmenter les performances de votre Sly. Autant certains de ces entraînements sont bien foutus et font des minijeux sympathiques où l’on s’amuse à battre son record, autant d’autres sont trop durs, et du coup injouables. Mais le coup était prévu, et l’on peut effectuer ces entraînements en mode automatique.
Adrieeeeeeeeeeeeene !!!!!!!!!!
Le style du jeu est très orienté vers l’arcade. On prend en main le boxeur tout de suite, et l’on assène un bel éventail de coup avec des manipulations basiques. Toutefois, la panoplie de coups disponible dans Rocky est assez impressionnants, les combos allant jusqu’à 6 manipulations. On se rend vite compte que, sous ses aspects primaires, le jeu offre pas mal de possibilités. Les novices ont d’ailleurs pas mal de difficultés à vaincre un joueur expérimenté, ce qui prouve que l’on n’a pas totalement affaire à du bourrinage.
Le doigt dans l’œil du tigre
Au niveau de la réalisation, c’est assez étrange. Les décors sont pas mal, avec une foule assez réussie mais des environnements trop sombres. Les boxeurs et le ring sont plutôt réussis avec de jolies couleurs et des textures soignées. Le problème vient de la modélisation des personnages, et notamment des boxeurs, qui sont disproportionnés. Leurs têtes sont vraiment trop grosses par rapport à leurs corps, ce qui dérange un tantinet. Celà est peut être finalement voulu afin de faire apprécier aux joueurs les hématomes et autres taches de sang du plus bel effet. On se marre bien à voir les têtes des protagonistes se désagréger au fur et à mesure que les rounds défilent. Enfin pour terminer, un petit bémol, si les sons sont dans l’ensemble réussi, que le thème est (trop) présent, il manque à ce Rocky la mythique chanson Eye of the Tiger.