Pro Beach Soccer
Vamos a la playa
Franchement, ce Pro Beach Soccer avait tout pour plaire. Outre le fait d’adapter un sport plus que spectaculaire en jeu vidéo, les développeurs ont eu la bonne idée d’implémenter pas mal de modes de jeu. On a donc droit aux classiques Exhibition et Carrière, mais également à un mode Arcade et Entraînement qui permettront de débloquer divers bonus. Le jeu dispose de la licence de plusieurs joueurs connus, même si seul Eric Cantona est à peu près correctement modélisé. Les animations sont plutôt bien foutues, mais leurs enchaînements sont tellement ratés que ça en devient risible. Les graphismes sont vraiment pauvres tant au niveau des joueurs que des décors, avec un coup de coeur pour la texture du sable tout simplement immonde. Le pire étant tout de même les scènes de danse de filles entre les tiers temps à faire éclater de rire le plus dépressif des humains.
Cantona que les yeux pour pleurer
Mais encore, toutes ces lacunes techniques auraient été excusées si le gameplay avait été à la hauteur. Que nenni, c’est même cette partie là du jeu qui se trouve être la plus décevante. Chose agaçante, à la manière des vieux FIFA, les joueurs mettent un temps fou pour réaliser un geste après la pression de l’un des boutons. La pauvreté des possibilités qu’offrent le jeu débouche sur un seul constat : on fait toujours la même chose pour marquer. Obtenez un corner ou un coup franc pas trop loin, c’est le but assuré. L’IA est vraiment merdique, ce qui fait que même dans le mode censé être le plus ardu, on met des roustes à l’adversaire sans que celui-ci fasse le poids plus de 2 minutes. Alors on s’ennuie ferme au bout de deux parties, et la répétitivité des parties feront qu’on n’y jouera même pas en multijoueur. Dernière chose : les commentaires épouvantables qui sont localisés en fonction du lieu du tournoi. Mention spéciale au commentateur avec l’accent marseillais qui devient vraisemblablement le plus pitoyable de l’histoire du jeu vidéo.