Phantasy Star Online 1&2
Final Phantasy
Véritable succès sur la Dreamcast, PSO n’en reste pas moins une expérience tronquée. La sortie du premier volet correspondant à peu près avec l’annonce de Sega d’arrêter la production de sa si regrettée console. Pour remédier à cela, la Sonic Team a décidé d’adapter son hit à la quasi totalité (pas de version PS2) des nouvelles consoles du marché. Et pour une fois, ce sont les possesseurs du Cube qui en ont la primeur.
Phantasy Star Offline
Comme la nature est bien faite, Nintendo accompagne la sortie de PSO par l’arrivée sur le marché de ses deux modems. Le 56K pour les connexions modestes et l’adaptateur haut débit pour les heureux possesseurs du Câble ou de l’ADSL. Pour tous ceux qui n’auraient pas les moyens de s’offrir une connexion internet, le jeu propose un mode campagne hors connexion mais aussi un mode multijoueurs par écran splitté. Malheureusement, sous cette forme, PSO devient beaucoup moins attrayant. Tout d’abord parce que le champ de vision du joueur est largement amputé et aussi parce qu’il est parfois nécessaire de gérer le jeu et ses menus dans le ¼ d’écran qui nous est attribué… Pas facile. Les plus acharnés trouveront sans doute malgré tout le moyen de s’y amuser mais la vraie nature de ce jeu réside bien dans le Online.
S-a-l-u-t- -t-u- -v-a-s- -b-i-e-n- -?
Car il n’y a rien de plus excitant que de se retrouver sur la toile avec 3 joueurs du bout du monde à tâter du dragon ou à exploser du ver de terre. Le succès de ce jeu, c’est sa communauté. On y va pour jouer mais aussi pour faire des rencontres et passer du bon temps avec ses cyber copains. Cette version NGC possède d’ailleurs à ce niveau un petit défaut, avec pour l’instant l’absence de moyen de communication évident. La Dreamcast avait son clavier et la Xbox aura son micro/casque. La Gamecube ne possède pour l’instant que sa manette, certes ergonomique, mais « chatter à la manette » est un défi que tout joueur censé aura du mal à relever. Mais cette version possède aussi son atout sous la forme de mini jeux téléchargeables sur votre GBA lorsque vous terminez des quêtes ! Bien entendu cela sous entend d’avoir le matériel nécessaire.
PSO, un signe extérieur de richesse ?
Pour ce qui est du jeu en lui même, nous avons droit à la réplique exacte de ce qu’offrait la Dreamcast. Graphiquement les deux jeux sont identiques et le gameplay a été parfaitement retranscrit sur la manette cubique. Seul différence, cette version contient aussi le deuxième épisode, ce qui n’est pas rien. Pour le joueur, cela signifie tout un tas de nouvelles quêtes, de personnages et d’environnements. Voilà qui devrait convaincre ceux qui possédait déjà la version DC. Un dernier problème cependant pour les petites bourses notamment qui devront dépenser 110€ (modem + jeu) s’ils veulent profiter pleinement de ce titre, plus un abonnement de 8,95€ par mois une fois 30 premiers jours gratuits épuisés… Sans compter le clavier qui devrait faire son apparition un jour ou l’autre…