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Onimusha 2

Joule par Joule,  email  @j0ule  
Onimusha premier du nom avait pas mal fait parler de lui grâce à ses graphismes magnifiques et sa jouabilité à la Resident Evil orientée action. Hélas, sa durée de vie ridicule l’empêcha de rentrer dans la catégorie de jeux qui marquent indéniablement leur époque. Capcom tente de répondre grâce à ce nouvel opus.

Destinée



L’histoire se déroule quelques années après le premier épisode. Vous incarnez Jubeï et devez à nouveau combattre Nobunaga, ressuscité par des créatures maléfiques, et son armée de zombies et autres créatures toutes plus horribles les unes que les autres. On se rend vite compte que le scénar’ n’a guère d’importance ici (surtout vu les tournures rocambolesques et souvent débiles qu’il prend par la suite) et que l’on va avoir droit à du bourrinage en bonne et due forme.



Sabrons le Champagne


Du bourrinage certes, mais avec grande classe. Notre héros dispose de plus de coups que dans le premier opus. De même, un côté RPG a été rajouté afin de diversifier l’action. D'une part, les armes et protections sont évolutives grâce aux âmes absorbées tout au long du jeu, et d’autre part, un côté social a été ajouté au jeu, puisque selon votre comportement envers quatre autres protagonistes du jeu (qui peuvent devenir jouables), ils viendront vous filer un coup de main à des moments cruciaux (boss ou salles très dangereuses). Tous ces petits détails augmentent le plaisir de jeu.



Trop c’est trop


Par contre, au rayon des mauvais élèves, on a toujours cet aspect bourrin qui surnage dans cet Onimusha 2, du à une partie "combat" qui domine trop le jeu. On trucide, on résout une pauvre énigme qui demande 30 secondes de réflexion, on retrucide, puis on trucide encore pour arriver sur un boss. Une jolie cut-scene nous amène au combat contre celui-ci et… on trucide. Un effort de variété au niveau des boss aurait été le bienvenue, puisque la tactique est la même pour tous. Pour la durée de vie, cela devient passable; heureusement, les développeurs ont essayé d’offrir une replay value avec foule de bonus à débloquer, de nouveaux niveaux de difficulté et quelques variations de quête. Mais seul les acharnés referont le jeu, faisant fi de la répétitivité de la manœuvre.



Une réalisation époustouflante


Pour ce qui de la réalisation, c’est du grand art. Le jeu débute sur l’une des cinématiques les plus belle jamais vue dans un jeu vidéo. Tout simplement renversante. Ensuite, le choix des décors à la Resident Evil fait son effet, et les persos sont superbement modélisés. Dommage que quelques designs, notamment ceux des boss puis des machines, soient si horriblement laids et cassent l’ambiance part ailleurs prenante. Les animations sont correctes et les développeurs ont enfin implémenté un mode 60 Hz pour fluidifier le tout. La bande son est également des plus réussies.

Un jeu à l’ambiance prenante, à la réalisation parfaite et au gameplay jouissif bien que répétitif - dû au manque de variété des combats et à leur trop grande présence comparée à celles de la réflexion ou de social. Les évolutions sont les bienvenues mais restent à approfondir, pour un jeu qui s’améliore de cru en cru.

SCREENSHOTS

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