NBA 2K3
Alley-hoops (I did it again…)
Nous voila donc sur Xbox devant le troisième opus de cette série, et ce n’est pas pour nous déplaire. En effet au fur et a mesure des réalisation, Visual Concepts n’a eu de cesse de combler les petits défauts de son jeu pour nous livrer maintenant une véritable bombe. On retrouve donc l’habillage classique de la série des 2k, avec son intro constituée de highlights en vidéo avec l’habillage ESPN pour encore plus de crédibilité. Le jeu met toujours en vedette Allen Iverson, le petit génie des Philadelphia Sixers. On nous propose différents modes de jeu : le Quick Play, la Saison, la Franchise (on dirige une équipe sur plusieurs saisons et on peut faire des transferts de joueurs etc…) ou encore le Playground. L’interface du jeu est très sobre, limite aride aux goûts de certains mais néanmoins très efficace. On ne se perd que très rarement. A noter toutefois, une modélisation de bureau de dirigeant d’équipe dans le mode Franchise assez amusante.
Le gameplay avant tout.
Certains esprits chagrins trouveront forcément à redire sur les graphismes de ce jeu, surtout comparé a la superbe modélisation du NBA live 2003 d’Electronic Arts. Cependant, ils demeurent très corrects même si ils n’exploitent pas outre mesure les capacités de la console. On parvient sans peine à reconnaître les superstars, et on notera l’effort effectué pour modéliser bandages et autres tatouages. On remarquera également l’utilisation de filtres graphiques lors des replays qui ne sont pas du meilleur goût. Passée cette semi déception, on entre réellement dans le jeu, et là, on savoure. En effet, les animations sont fluides au possible, les contrôles après le temps d’adaptation nécessaire deviennent instinctifs, et c’est à ce moment là que l’on sait être devant un grand jeu. Les possibilités tactiques sont colossales, avec des appels de stratégies, des dribbles dans le dos, des dunks, des changements de position en l’air (oui c’est possible…), de vraies possibilités de jeu dos au panier sont offertes, les feintes sont multiples, bref on est au paradis basketballistique (Un bien beau mot s’il en est…). Néanmoins, les amateurs d’arcade passeront leur chemin, ici c’est de la simulation, de la vrai, de la dure. En effet, ce ne sera pas le dunk-o-rama permanent, on est bien loin de NBA Jam. Ici il faut faire tourner le ballon, démarquer un joueur, faire des appels pour imaginer gagner. Une fois ces préceptes enregistrés, ce jeu devient un bonheur de tout les instants avec une replay value extraordinaire.
Ca part en Live…
De plus, pour combler les fans, une option Xbox Live a été incluse par rapport à la version PS2. Celle ci va vous permettre de disputer des matches multijoueurs ou des tournois sur le Live.
Un excellent point pour ceux qui y sont inscrits, car cela leur promet des heures inépuisables de jeu. Ne disposant pas de cette option à ce jour, je ne sais pas si l’on pourra mettre les effectifs à jour, mais rien que le fait de pouvoir jouer à toute heure du jour ou de la nuit contre une personne réelle constitue un plus non négligeable.