TEST
[Minute test] The Incredible Adventures of Van Helsing III
Le développeur hongrois NeocoreGames avait annoncé dès le premier épisode que The Incredible Adventures of Van Helsing serait une trilogie, et nous voilà enfin arrivés à la conclusion de cette grande fresque hack and slashesque, très librement inspirée de l'œuvre de Bram Stoker.
Previously on Neocore’s The Incredible Adventures of Van Helsing… Van Helsing fils est toujours à la poursuite du super vilain de l’épisode précédent, le mystérieux Prisoner Seven, dans un périple qui va le conduire dans des lieux improbables pour y vivre des situations alternant entre le farfelu et, marque-de-fabrique-de-la-série, la dérision d'un genre qui se prend souvent un peu trop au sérieux. N'hésitez pas à relire notre test de The Incredible Adventures of Van Helsing pour vous rafraîchir la mémoire.
Cet épisode nous propose de choisir notre incarnation de Van Helsing parmi six classes égrenant les archétypes du genre. Le gameplay repose toujours sur du très classique, avec le système de rage/charge qui permet de booster temporairement les compétences de Van Helsing, et l’indomptable Katarina qu’on peut assigner au rôle de tank ou de support. Parallèlement au scénario, on retrouve les lieutenants qu’on peut envoyer en mission, ainsi que la chimère qui ira risquer sa peau épaisse pour nous ramener des cadeaux en échange de quelques essences, ces drops qui nous permettent aussi d’améliorer notre équipement. On nous proposera également périodiquement de s’essayer au tower defense via le système déjà esquissé dans le premier volet, mais cette étape est optionnelle et on pourra y envoyer un de nos lieutenants, par ailleurs sous-exploités. Les trophées récupérés sur certains monstres rares peuvent aussi servir à modifier la difficulté de la partie via un système de bonus/malus s’adaptant à tous les styles de jeu.
Parfaitement rôdé après ces deux ans d’errance dans une Borgovia en ruines, le couple Van Helsing / Katarina tient toujours le jeu à bout de bras, bien que cet épisode soit peut-être un peu moins inspiré. Katarina, Van Helsing et même la chimère ont un level cap qu’on atteindra assez vite et, une fois l’aventure terminée, les lieutenants seront réquisitionnés pour aller ailleurs : autant dire que côté endgame il n’y a plus guère que les scénarios à se mettre sous la dent si on veut chercher un peu de défi. Ils sont basés sur des niveaux du jeu dans lesquels on peut tirer au hasard les paramétrages de certains éléments de difficulté, et où on doit relever une série d’objectifs, eux aussi aléatoires. Loin d’être aussi riche que le endgame de Path of Exile ou Diablo 3, ce système a tout de même son charme, malgré des équilibrages réalisés à la hache rouillée, un problème qui plane par ailleurs dans plusieurs domaines de la série.
On passe un bon moment à re-re-sauver Borgovia tout en écoutant Van Helsing et Katarina déverser leur ironie sur tout ce qui bouge. Le plus grand regret était certainement qu’on ne puisse pas rejouer intégralement l’aventure à la sauce The Incredible Adventures of Van Helsing III depuis le premier épisode, mais Neocore a annoncé The Incredible Adventures of Van Helsing: Final Cut, le standalone qui remanie précisément les trois épisodes dans cet esprit (gratuit pour ceux qui possèdent l'intégralité de la série).