TEST
Mercury Hg
par ClémentXVII,
email @ClementXVII
Il s’était faufilé dans notre poche, puis a mené une révolution colorée sur Wii. Depuis, beaucoup de mercure a coulé sous les ponts, et UTV Ignition nous propose de redécouvrir Mercury sous forme de titre téléchargeable sur nos consoles d’hommes : Mercury Hg.
Blob de Mercure
On pourrait dire que Mercury Hg s’inspire de Super Monkey Ball, ou de Kororinpa, ces petits jeux où l’on fait glisser une boule dans un niveau tortueux, similaires aux parcours TOMY ou autres Perplexus.
Oui, dans Mercury Hg, il faut guider du mercure à travers un niveau tortueux, de préférence sous le temps imparti (premier bonus) et en récupérant tous les éléments présents dans le niveau (second bonus). Seulement, la grosse différence avec les jeux précités c’est que le mercure n’est pas un élément solide à température ambiante. Du coup, c’est à nous d’incliner le niveau dans le bon sens pour que la goutte de mercure arrive à destination, de préférence sans en avoir perdu en chemin (troisième bonus). Bien sûr, dans certains niveaux, il faudra changer de couleur afin d’ouvrir des passages, scinder le mercure en plusieurs parties pour mélanger les couleurs, et cela demandera beaucoup plus de dextérité.
Mercure au chrome
La difficulté du jeu est bien dosée, les premiers niveaux s’enchaînent rapidement et la progression se passe sur un tableau de Mendeleïev, ce qui est toujours pratique pour réviser. Les bonus obtenus en terminant un niveau permettent de débloquer suivants, et les niveaux deviennent plus ardus.
Graphiquement, le jeu a repris les couleurs flashy de la version Wii du jeu, et propose un environnement dynamique qui réagit en fonction de la musique (vous pouvez même jouer votre propre playlist), mais on regrettera que les environnements déjantés aient fait la place à des niveaux de réflexion plus classiques. Oh, il faudra bien éviter des blocs pointus qui se déplacent et risquent de scinder votre goutte, gérer les tapis roulants et autres terrains plus collants, mais il n’y a plus de passages complètement tordus. Certains diront que pour le prix, ce n'est pas si mal, et ils peuvent encore se rattraper sur les DLC. Le pack Heavy Elements propose 30 nouveaux niveaux et est sorti la semaine dernière pour un peu moins de 2 EUR, mais nous ne l'avons pas testé. Néanmoins, un mode multijoueurs en local à la Kororinpa ou Super Monkey Ball aurait été un petit plus sympa.
Freddie Mercury
Mercury Hg reste néanmoins un bon jeu de réflexion, qui mettra parfois vos nerfs à rude épreuve. Si vous y jouez sur PS3, il est possible d’incliner le niveau à l’aide du SIXAXIS, mais la sensibilité est beaucoup trop forte, cette option est d’ailleurs désactivée par défaut.
Pour 4,99 EUR, les soixante niveaux de Mercury Hg vous occuperont pendant quelques heures pour le mode découverte et plus si vous voulez affiner vos scores, grimper en haut des leaderboards ou encore attaquer le mode défi. Le mode défi porte d'ailleurs bien son nom, car il demande d’enchaîner plusieurs niveaux à la suite en remplissant des conditions (terminer en moins de X secondes avec Y% de mercure et en ayant ramassé Z bonus). Et là, quand on termine un de ces niveaux, on se sent vraiment fier d'avoir accompli quelque chose.
Passe-temps ardu pour nerfs d'acier.