Medal of Honor : Allied Assault Spearhead
Band of Brothers-like
Pour ceux qui ont passé l'année 2002 dans un goulag, Medal of Honor est l'un des meilleurs FPS de ces derniers mois; ambiance réussie, réalisation excellente et un solo unique qui n'était pas sans rappeler un certain "Soldat Ryan". Pour cette extension, ce sera plutôt une ambiance "Band of Brothers". Vous savez, la série TV réalisé par Spielberg & Tom Hanks... Vous remarquerez cela dès la première mission, dans laquelle vous incarnez un soldat parachuté derrière les lignes allemandes le jour précédent le débarquement de Normandie.
Les graphismes sont toujours aussi impressionnants, tout comme la bande sonore. Bref, côté technique, rien à redire, c'est du pareil au même, on est bien dans Medal of Honor. Question petits plus, vous aurez droit à de nouvelles armes (fusil à lunette, colt, ...), à des "mini-jeux" dans lesquels vous devrez piloter des véhicules, une IA légèrement remaniée (les snipers n'ont plus les yeux de Superman), etc. L'add-on classique, quoi.
En réseau c'est plus chaud
En multijoueur, En Formation (nom français de l'add-on) apporte son lot de nouveautés : vitesse de course accélérée, impossibilité de ramper, une vingtaine de nouvelles armes, treize nouvelles cartes, un système de vote "à la Counter-Strike" et un nouveau mode "Thug of War" qui rappelle le génialisime Battlefield 1942.
Des Klassische Blitzkrieg
Malheureusement, en plus d'être très classique et sans réelles innovations, En Formation a une durée de vie à la limite du foutage de gueule. Alors que le jeu est vendu aux alentours de 30 euros, en mode 'normal' il vous faudra moins de cinq heures pour le finir. Et même pour les plus polios, la durée de vie est inacceptable. Le jeu revient à 6 euros de l'heure ! Et si vous ne jouez pas online, le jeu sera à usage unique... Mais pourquoi l'acheter alors ? Simplement parce que même sans nouveautés (ou si peu), et une durée de vie absurde, on reste scotché à l'écran du début à la fin. Le fait que le gameplay soit toujours aussi grandiose et l'ambiance toujours digne d'une superproduction d'Hollywood permet de sauver le jeu de l'échec.