Madden NFL 2004
Big Boss
La nouvelle version de la simulation de football américain nous revient avec l’ambition de s’imposer et dieu sait que la concurrence est rude dans ce secteur avec la présence de Sega et Microsoft. Idée intelligente, un menu spécifique avec des vidéos vous présente les nouveautés de l’opus ainsi que la manière de vous en servir. Premier ajout de poids, dans la franchise, il y a désormais le mode propriétaire. Cela permet, outre de gérer le coaching de l’équipe et les transferts, comme d’habitude, d’avoir en plus la responsabilité financière du club. Par la même, vous serez amené à fixer le prix des billets, aménager les gradins, définir le prix des aliments vendus dans votre enceinte. On n’est pas vraiment dans la simulation de gestion pure et dure, mais c’est bien sympathique de pouvoir casser le train-train de l’enchaînement des matches. On est ainsi le seul maître à bord et la réussite se passera aussi bien en dehors du terrain que dessus.
Le maître du jeu
Autre nouveauté de taille, la possibilité de réorienter la course d’un de vos joueurs que ce soit avant ou après le snap (départ de l’action, quand le joueur fait passer le ballon entre ses jambes). En effet, à l’aide du stick directionnel droit vous allez pouvoir orienter votre coureur vers un endroit du terrain ou il sera libre de tout marquage. Pour ne rien vous cacher, au début il est assez difficile de lire le jeu et en plus de réorienter efficacement un coureur mais l’expérience aidant, on y arrive peu à peu. Je pense que, une fois réellement maîtrisée, ce doit être assez jouissif de pouvoir lancer ses joueurs au millimètre et ne plus lancer des : « Mais où il court cette grosse chèvre… ».
Des nouveautés en veux-tu, en voilà…
A noter également une meilleure gestion des hommes en mouvement avant le snap, qui va vous permettre d’obtenir un renfort défensif supplémentaire dans le cas d’une course pour libérer un peu plus le running back ou bien au contraire attirer un défenseur afin de libérer un côté. La gestion des audibles (changement de stratégie juste avant le snap afin de pouvoir s’adapter à la défense) est également plus simplifiée grâce aux boutons L2 et R2 qui vont vous permettre d’élargir le champ de vision et visualiser les courses directement sur le terrain.
Le savoir-faire EA sports
La patte EA Sports se repère tout d’abord à la participation des stars, toujours sympathique, qui dans de courtes séquences vidéos tournées lors du dernier All Star Game lancent le célèbre slogan de la marque. Au niveau graphique, la modélisation des joueurs est excellente et les replay « à la Matrix » (seigneur, que je déteste cette expression, mais ce n’est pas pire que bullet time…) la met très bien en valeur. Seul point noir, les tribunes qui ont une certaine tendance à aliaser. L’animation est, elle aussi, extrêmement détaillée et c’est un vrai plaisir de coller de gros « tampons » et de voir le joueur se faire exploser… niark niark… Il n’y a rien à redire niveau jouabilité, on sent que la licence est à maturité et les commandes sont parfaitement adaptées.