Links 2004
Alexan-green, Alexandra
Tout d’abord, parlons présentation, car c’est un aspect des choses auquel nous autres, de la haute bourgeoisie, tenons beaucoup. A ce niveau, je dois dire que nous sommes assez déçus. Non pas que le jeu soit impoli ou grossier, mais il est in-té-grale-ment en anglais. Yep. Les exercices du tutorial sont à ce titre de grands moments de solitude, et notamment quand le professeur essaie tant bien que mal de nous expliquer l’intérêt de changer de club de golf en fonction de la force du vent… Mais passons, nous sommes de la haute, nous maîtrisons l’anglais. Le menu de Links 2004 est aussi garni qu’un buffet de Madame l’ambassadeur, et on y trouve une pléthore de modes de jeux : Un mode carrière avec plus de 30 tournois répartis sur cinq tours différents, une gestion du personnage façon « RPG » (oh oh) avec des points de compétence customisables, des tas de challenges uniques, de nouveaux effets météo incroyables… comme du brouillard… et de la pluie… Un truc de dingue quoi, c’est le fun total, l’éclate ultime, le truc qui déchire sa maman. Mais, tout cela ne serait rien sans les ineffables modes multi : un mode de liaison multi consoles pour les low-tech people et, bien évidemment, un mode Xbox Live. Et alors là, attention les moignons, c’est pas de la rigolade : le jeu nous plonge carrément dans le fameux maelström en délire qu’est XSN Sports ! Sans compter de nombreux bonus téléchargeables… Le top, on vous dit.
Alors c’est l’histoire d’une petite balle qui cherche un trou…
Mais commençons par le commencement. Le jeu se découpe en tournois, un peu comme dans n’importe quel jeu de sport en général. Chaque tournoi accompli vous donnera accès au tournoi suivant, les gains et la difficulté augmentant progressivement. Le jeu est plutôt simple à prendre en main, et ce malgré l’absence de localisation. Les swings se font d’un coup de pouce sur le stick droit, et l’on peut gérer tout un tas de paramètres en cours de parcours, comme par exemple le poids de son club, la composition de la balle, les préférences sexuelles de son caddie ou encore la couleur des chaussures du golfeur. C’est vraiment très complet. Le jeu est donc simple à prendre en main, c’est une certitude tellement certaine que j’en suis sûr, mais ce dont je suis encore plus sûr de certitude, c’est que les graphismes tuent un peu. Et même beaucoup. Les décors sont beaux, fins, bien texturés, les personnages sont magnifiquement modélisés, bien animés et tout, les caméras sont très mobiles et n’hésitent pas à se prendre pour celles de Matrix lorsqu’on a fait un joli swing (ralenti, vagues derrière la balle et tout le tralala folklorique)… Pas mal du tout, vraiment.
En rézo, je m’éclate trop
Mais la grande nouveauté dans le monde du golf sur console, c’est bien sûr le mode Xbox Live. Et comme d’habitude, c’est une vraie réussite. Ils vont finir par m’agacer à force… Le jeu propose, via les options de jeu rapide Optimatch ou la création de serveurs, de disputer des parties entre gens de bonne éducation en temps réel, et non au tour par tour comme à l’accoutumée. Autant dire que le temps de chaque partie en est considérablement boosté, et franchement, c’est pas un mal. Quand au mode XSN, qui permet de s’affronter lors de gigantesques tournois, que dire, sinon que c’est terriblement addictif ? Je vais vous avouer une chose : durant mes sessions de test de ce jeu, je me suis vraiment amusé, et c’était franchement pas gagné d’avance. Prenez le comme vous voulez, mais si vous aimez le golf, ou pas d’ailleurs, il serait dommage de passer à côté de cette très bonne surprise.