Indycar Series
La voiture d’Indiana
Tout d’abord, l’Indycar peut être comparé à la formule 1 pour les caractéristiques de ses voitures et au Nascar pour les circuits sur lesquels les épreuves ont lieu. On tourne donc sur des ovales plus ou moins… ovales. Donc déjà si vous n’aimez pas le Nascar, il y a de forte chances pour que ce jeu ne vous passionne pas. C’est un pari osé de Codemasters car ce sport ne jouit pas d’une grande notoriété dans nos frontières mais les fans doivent sûrement se réjouir. En effet, nous sommes ici en présence d’une réelle simulation. La victoire se gagnera principalement par une bonne optimisation de votre véhicule : il vous faudra régler l’inclinaison des ailerons, la richesse de votre mélange, la couleur des dés en mousse accrochés aux rétros, etc.… N’espérez pas monter dans le cockpit et foncer cheveux aux vents vers la victoire sans avoir préalablement bien configuré votre voiture. Pour obtenir la victoire, il vous faudra également avoir une bonne stratégie de course et bien gérer vos arrêts. Ce n’est qu’une fois ces paramètres maîtrisés que vous pouvez espérer vaincre. Un tutorial bien réalisé est toutefois là pour vous permettre de mieux appréhender cette discipline.
Sous le capot
Du coté technique, ce n’est pas la panacée : c’est probablement dû à la réalité en elle même qui a dû inspirer les graphismes assez pauvres des circuits ; la seule vraie différence entre eux étant la forme des gradins. Les véhicules sont quand à eux correctement modélisés mais n’espérez pas une variété de montures démentielle : les voitures sont très standardisés dans ce sport (les différences frappantes étant les marques de chips inscrites sur le capot). Les sons sont corrects, n’étant pas moi même fan de la discipline, j’aurais bien du mal à les comparer avec la réalité, un vroum ressemblant quand même fortement à un autre vroum. La bande son est sympa (Queen of the stone ages) mais les titres sont tout de même peu nombreux. L’animation est elle bien fluide et l’impression de vitesse bien rendue (le contraire aurait été scandaleux aux vues de ce qui est affiché). L’IA des opposant est correcte à haute vitesse lorsque les différences entre les voitures ne sont pas trop importantes, cependant lorsque un crash à lieu de nombreux concurrents « s’emplâtrent » dans les véhicules accidentés alors qu’il auraient vraiment le temps de les éviter. Au chapitre des reproches, je signalerais une place gargantuesque demandée sur la carte mémoire (prés de 1500k).