Hitman 2 : Silent Assassin
“47 is not dead baby, 47 is not dead…”
Dans ce second opus, vous allez devoir à l’instar du premier liquider des personnes de sang froid pour honorer des contrats. Au contraire d’un GTA où la violence est somme toute gratuite, 47 a un but bien précis : gagner suffisamment d’argent pour financer des recherches dans le but de retrouver un prêtre qui l’hébergeait... un prêtre ? Oui, mais reprenons depuis le début. Apres une brève introduction montrant que 47 n'est pas mort, vous le retrouvez en Sicile, chez le fameux prêtre. En moins de temps qu'il n'en faut pour dire "spaghetti", celui-ci se fait enlever. Bref, c'est bien malgré lui que 47 va devoir reprendre du service, et ça ne va pas être de tout repos. Au menu : action, suspense, sang et flingues; du classique en somme.
Tueur né
Ainsi commence la routine des missions (de qualité assez inégale), que vous allez mener avec très peu d’aide : une carte assez dure à maîtriser, un arsenal à sélectionner et des adversaires bien vicieux; il vous faudra parfois effectuer des reconnaissances avant d’ y aller pour de bon. Les missions se révèlent très dépaysantes, et ce grâce un graphisme béton. Le jeu tourne sans problème sur des configurations « basiques ». Donc du côté du visuel, on a affaire à du très bon, mis à part les quelques bugs mineurs dans les décors.
Vivre et laisser mourir
Niveau gameplay, Hitman 2 se révèle très intéressant. On peut jouer de différentes manières : plutôt bourrin (je vois, je tue) ou plutôt finaud (endormir au chloroforme, etc.). Cette seconde façon de jouer sera la plus souvent nécessaire pour réussir à se camoufler (et oui, on se travestit beaucoup dans Hitman 2) et du coup tromper la vigilance des gardes sans tirer le coup de feu malheureux qui rameuterait tout le quartier... et c'est au final comme ça qu'on prend le plus de plaisir à jouer à Hitman 2. Les développeurs sont allés loin dans la préparation des missions : il faudra sélectionner ses armes en fonction de celle-ci (mission en Russie : kalach et pas famas, …); on s'éloigne encore un peu plus du FPS de base. L’IA qui anime les ennemis est de bonne facture, mais comme toute IA qui se respecte, on commence à la dompter très rapidement et les surprises relèvent plus de scripts que d’une réelle intelligence. Pour finir, un petit mot sur la jouabilité : 47 se manie divinement bien et répond au doigt et au moignon. Sur ce point, no problemo.