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Fuzion Frenzy 2

Joule par Joule,  email  @j0ule  
Partant du constat que la Xbox manquait cruellement de party games, Microsoft est allée demandé à Hudson Soft, l’un des spécialistes du genre, de déterrer la licence Fuzion Frenzy que des ventes pourries avaient envoyée six pieds sous terre. Le studio s’est donc mis au travail pour nous pondre ce deuxième opus, qui hélas conserve les mêmes défauts que son prédécesseur.

Tout d’abord, constatons que Fuzion Frenzy 2 est un jeu laid. Certes, ce n’est pas primordial dans ce genre de titre, mais il faut quand même avouer qu’il y a des limites au mauvais goût. Pour simple, le design est aussi à chier que celui de son prédécesseur, puisqu’on y retrouve pas mal de persos et d’environnements. Pour ne rien gâcher, ces horreurs sont mises à valeur par une 3D sommaire indigne de la machine. Comme si cela ne suffisait pas, un DJ insupportable vient rythmer les parties par les trois uniques phrases qu'il connaît. Au lieu d'amener de la variété, voici encore plus de répétitivité. Un comble.

En plus d’être laid, Fuzion Frenzy 2 est mal fagoté, les menus étant sommaires et les modes de jeu très chiches. On peut jouer à la grosse quarantaine de mini-jeux en mode libre, en mode personnalisable (avec quelques réglages pour les conditions de victoire) et enfin en mode tournoi. Dans ce dernier, on se balade de planète en planète (il y en a 7 en tout), chacune d’elle comportant 5 ou 6 mini-jeux au choix. Celui qui a le plus de points à la fin d’une série d’une planète occupe la planète. Celui qui arrive le premier à remporter le nombre de planètes requis remporte la partie.

Frenzy s'ulcère


Histoire de tenter de pimenter un jeu bien fade, Hudson a eu la bonne idée de mettre en place un système de cartes que l’on peut jouer secrètement avant une épreuve. Cela va du classique multiplicateur de points au vol de cartes adverses, en passant par la vile division des multiplicateurs adverses (si vous me suivez). Cela a le mérite de rendre les parties un peu plus stratégiques, et faire des coups de pute bien sentis toujours de bon aloi lors de soirées entre potes.

Les mini-jeux sont quant à eux inégaux, même si les meilleurs du premier opus ont été conservés. Oui, ceux-là mêmes qui nous avaient occupés un week-end entier lors d’une Factorparty à Toulouse. Hélas, les nouveaux jeux ne sont pas souvent à la hauteur, certains se permettant même d’être identiques les uns aux autres. C’est là où les tournois personnalisables sont une aubaine, puisqu’ils permettent de s’affronter uniquement sur des jeux de qualité.

Enfin, le gros avantage de ce Fuzion Frenzy 2, c’est l’intégration du mode Xbox Live. Très simple d’utilisation, il permet de gonfler un peu la durée de vie d’un jeu minimaliste. Microsoft l’a bien compris d’ailleurs en le sortant directement à prix budget.

Hudson a réussi l’exploit de nous pondre un party game tristounet. Partant pourtant avec un a priori positif, étant l’un des seuls à bien avoir apprécié le premier opus, j'ai trouvé ce Fuzion Frenzy 2 trop pauvre en modes de jeu pour être un bon investissement sur la durée. Dommage, ce ne sera pas le premier bon party game de la 360.

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