Eternal War
Mon ami John
Eternal War est un FPS qui nous place dans la peau de Mike, un jeune qui vient au secours de son ami dépressif John Coronado et qui devra traverser 17 niveaux pour y parvenir. Ca c’est un scénario comme on les aime, une belle histoire d’amitié, entourée d’explosions, de sang et de démons.
C’est dans les vieilles marmites
… qu’on fait les meilleures soupes dit le proverbe. Et là, la casserole qui nous a pondu EWSL n’est autre que le très honorable moteur de Quake premier du nom arrangé à la sauce OpenGL. Graphiquement, ça a 5 ans de retard : des textures qui ont l’air d’être issues du jeu d’id Software, des models avec peu de polygones et une gestion des ombres un peu archaïque.
Côté I.A., c’est très basique et ça se limite à « je-vois-le-joueur-je-fonce-dessus » ou « je-tire-sur-le-joueur-sans-bouger » si les monstres sont équipés d’armes de tir.
Au niveau du gameplay, ça reprend les concepts des précurseurs du genre : « je tue tout le monde et je trouve la clé pour ouvrir la porte », et ce n’est pas les armes (en fait des sorts qui reprennent les effets de l’armement standard du quakeur : rocket launcher, shaft, railgun….) qui vont redresser la barre.
Il reste le mode coopératif ou plutôt les modes pour relever un peu le plat : soit on reprend la campagne solo, soit on tente de rester le plus longtemps en vie contre une horde de démons sanguinaires.