Eternal Darkness : Sanity's Requiem
Bouh !
Ça fiche la frousse un peu quand même… Les ténèbres éternelles… Alexandra Roivas enquête sur la mort de son grand père, mystérieusement assassiné. Il ne lui faudra pas longtemps avant de comprendre que des forces bien mal intentionnées et quelques peu surnaturelles sont dans le coup. La première énigme du jeu consiste à trouver le livre des ténèbres éternelles, outils indispensable qui lui permettra de se projeter à travers l’histoire du monde et de comprendre comment les forces du mal vont dépouiller la terre de ses bonnes âmes.
Waouh !
Pour une premiere introduction dans le monde des survival horror, et par la même occasion des jeux dit adultes, Nintendo fait très fort. Certes les graphismes ne sont pas à la hauteur des Ténors du moment (Resident Evil sur la même machine) mais l’intérêt de jeu et la jouabilité, bien plus agréables, rattrapent cela aisément. Parlons en justement de la maniabilité ! Cela fait des années que Capcom (et d’autres) se morfond avec son système de déplacement ancestral. Le grand N fait lui dans la simplicité et c’est un vrai plaisir que de prendre la manette en main. Lorsque on appuie à gauche le personnage va à gauche… Un petit coup à droite, pof, magique, le perso va à droite. C’est tellement simple parfois de rendre un gamer heureux ! Mais ce n’est pas tout. Pour mieux marquer de son empreinte le jeu, Nintendo innove aussi dans le système de combat. Il est possible de cibler une partie du corps précise de votre adversaire : frapper le torse affaiblit votre adversaire mais ne le tue pas forcément en un coup, le décapiter non plus d’ailleurs mais au moins il ne sait plus trop où il va, couper lui les bras et il sera totalement inoffensif.
Je perd la tête !
Si vos adversaires peuvent effectivement perdre la tête, sachez que la vôtre n’est pas à l’abris des nombreuses folies qui vous attendent ! Outre votre santé physique, il est aussi important de faire attention à votre santé mentale. Lorsque celle-ci est au plus bas, attendez vous à de nombreuses hallucinations : murs qui saignent, transformation soudaine de votre personnage et tout un tas de surprises que je vous laisse découvrir. Pour augmenter encore ce sentiment de folie et d’oppression, d’autres moyens ont été mis en œuvre : la caméra se décadre, votre personnage s’essoufle et l’ambiance sonore n’est évidemment pas des plus rassurantes. Pour finir, sachez qu’il existe aussi un système de magie basé sur la découverte et l’assemblage de runes, que le jeu se compose d’une douzaine de chapitres se déroulant à différentes époques et que le scénario cimente le tout bien solidement.