ESPN NBA Basketball
The NBA live syndrome
En effet, à l’oraison de son opus 2002, le NBA Live de EA Sports avait connu un profond changement de gameplay avec son premier portage sur les consoles « next gen ». Ce fut le drame pour une grande partie des joueurs (notamment PC avec la disparition pure et simple du titre) car d’une simulation, le gameplay était devenu plus proche de Nba Jam. L’eldorado était venu sur Dreamcast avec l’avènement de la série des NBA 2K. Malheureusement, l’histoire semble se répéter à nouveau, et les premières minutes de jeu sur ce nouveau titre laisseront sûrement les fans de simulation ardue quelque peu hébétés. En effet, les contres ultra spectaculaires et les drives aboutissant sur un dunk sont devenus beaucoup plus fréquents. Si le plaisir que procure immédiatement le jeu est bien réel, les habitués de la franchise seront désorientés.
Et dieu créa les sliders
Heureusement pour les nostalgiques de l’aspect simulation du jeu de Visual Concept, le développeur a eu la bonne idée de rendre son jeu entièrement paramétrable par le biais de sliders. Quelques minutes de recherche sur internet m’ont permis de tomber sur de nombreux fans aigris, qui au lieu de rester à pester ont eu la bonne idée d’élaborer une configuration desdits sliders afin de revenir à un gameplay simulation. La magie fait son office et une fois les réglages affinés à son goût, le joueur va pouvoir retrouver le bonheur du gameplay d’antan. La multitude des réglages étant au début rédhibitoire, on se dit qu’une fois fait, on y touchera plus. En outre, une fois le premier match lancé, on oublie ces 10 minutes pénibles et on reprend espoir dans le grand jeu que l’on connaissait.
Oui mais seulement voilà…
Une fois ESPN NBA Basketball réglé de manière plus « simulatoire », on se dit que le jeu n’a quasiment pas bougé depuis la mouture 2k3. Certes les graphismes se sont affinés, les animations sont plus nombreuses mais dans sa globalité l’évolution n’est pas flagrante. Le nouveau mode 24/7, sorte de Pokemon du joueur de basket va vous permettre d’élever votre champion (avec Frolic bien entendu). Votre succès passera par de nombreux challenges contre d’autres joueurs estampillés NBA. Les rencontres se calquent sur l’horloge interne de la console et certains ne seront disponibles qu’à heures précises. Ainsi au fil de votre parcours vous pourrez faire grimper vos stats, recevoir des cadeaux des joueurs battus et vous voir remettre leurs numéros de portable, preuve que vous êtes respecté et que vous êtes devenu leur super copain pour la vie (ps : n’essayez pas les numéros, ce sont des faux… je le sais, j’ai essayé). Toutefois, ce mode de jeu devient vite répétitif malgré la variété des challenges et constitue la principale nouveauté de ce nouvel opus. A noter également un ou deux détails pénibles comme sur les dribbles techniques, un positionnement trop parfait des défenseurs qui entraînent fréquemment un passage en force. De plus, prévoyez un maximum de place sur les cartes mémoires car l’espace occupé est tout bonnement gargantuesque.