TEST
Dungeon Siege II
Les Diablo-Like dont on entend parler se comptent sur les doigts de la main. Beyond Divinity, Divine Divinity, Sacred… et Dungeon Siege. Le premier épisode avait été une relativement bonne surprise, en dépit des plus grands fans du maître Diablo qui pouvaient sortir une liste longue comme le bras de features moins bien pensées. Et voici la suite.
Si vous pensez que Dungeon Siege II sera le « petit Diablo III », vous allez être déçu. L'histoire est pathétique, criante de banalité. Les doublures sont à pleurer de rire (ou pas, c'est selon). Elles ressemblent à des caricatures du Donjon de Naheulbeuk. Sans parler des Orcs, enfin des Mordens, qui non seulement utilisent le même champ lexical fleuri que leurs homologues du Seigneur des Anneaux, mais ont en plus exactement la même voix.
Il est possible d'orienter son personnage en mêlée (guerrier), armes de jet (archer), magie de combat (sorcier) ou magie de la nature (soigneur). Ou mélanger selon son bon vouloir. Les combats sont répétitifs, ne nécessitent aucune réflexion, et le jeu est extrêmement facile, sauf, paradoxalement, au début.
Finir le jeu en « facile » débloquera le niveau moyen, celui-ci débloquant à son tour le difficile. Cela ne change rien, si ce n'est le niveau des monstres qui s'adaptera à celui de votre personnage.
Dungeon Siege II est donc un jeu mal équilibré, mal doublé, trop mal pensé (c'est un hack & slash, mais quand même), lassant bien que très long, et qu'on ne saurait conseiller qu'aux fans totaux du genre. En attendant Diablo 3.
Bof