Downhill Domination
Vélo qui roule, j’me bois une mousse
On est accueilli par une vidéo assez classique pour le genre des sports extrêmes montrant quelques moments forts ainsi que diverses gamelles. En parlant de ça, voir les chutes de ces sympathiques messieurs fait se dire qu’ils ont dû utiliser leur cerveau pour un don d’organe… Bref, cette mise en bouche passée, on aborde le vif du sujet avec des modes somme toute assez classiques. Le principal sera bien évidemment la carrière où l’on vous propose de concourir dans toutes les disciplines ou bien de vous spécialiser dans l’une d’elles. Elles sont : le freeride qui consiste à descendre une montagne le plus vite possible ; la descente technique, même chose que précédemment mais sur des sentiers beaucoup plus étroits et enfin une sorte de supercross avec de nombreuses bosses et whoops. Si je vous dis que l’orientation du titre est clairement arcade et que l’on effectue des tricks à l’aide des gâchettes du pad, vous pensez sûrement à SSX, et vous avez bien raison. Remplacez le blanc par du marron et les snowboards par des vélos et vous aurez une belle idée de ce qu’est Downhill Domination.
Qu’importe le flacon, pourvu qu’il y ait l’ivresse !
Si jamais vous n’aimez pas le genre du jeu précédemment cité, vous pouvez arrêter de lire sur le champ et retourner vaquer à vos occupations. On retrouve donc un système de tricks à base de combinaison de gâchettes avec des figures classiques comme des no hander, superman, et autres flare, sachant que l’impulsion s’effectue avec le bouton R2 du pad. Ces figures font bénéficier de points d’endurance qui permettent de pédaler plus vite quelques instants (une sorte de turbo en fait). Chose amusante, on a également le loisir de frapper ses adversaires au cours des descentes. Le carré et le rond permettent de taper soit à gauche, soit à droite à l’instar d’un jeu comme Road Rash. Ces coups sont « upgradables » et vont du coup de poing au coup de roue et passant par le jet de bouteilles d’eau. Les terrains sont vraiment larges, les chemins sont multiples et très diversifiés. Les graphismes sont chatoyants et la fluidité très bonne (juste quelques ralentissements lors d’énormes chutes impliquant plusieurs concurrents). Des bonus sont également disséminés sur le parcours comme des turbos ou des pastilles régénérantes.
Alors, ça roule ?
Pour les amateurs de jeu du type SSX, le plaisir est vraiment au rendez-vous : la maniabilité est bonne malgré d’énormes concessions faites à la physique lors des réceptions des sauts. On notera toutefois un niveau de difficulté assez faible car les niveaux s’enchaînent vite. En effet, même les mauvaises places donnent droit à des points et en refaisant la course plusieurs fois on cumule les points jusqu'à passer au niveau supérieur. Heureusement, un sympathique mode multi en écran splitté à la réalisation solide viendra combler tout ça. La longueur des courses est vraiment appréciable, elles durent entre 5 et 10 minutes sans aucune répétition de paysage. Ce jeu permet également de renverser des randonneurs et des raton laveurs ce qui constitue un plus non négligeable.