Dead or Alive Xtreme 2
DOAX2, le jeu qui réchauffe
Au départ, tout commence bien. On introduit la galette dans le lecteur, en tout bien tout honneur, et le jeu se lance et on profite d’une somptueuse cinématique d’introduction. Le gros pervers qui sommeille en chacun de nous commence sérieusement à frétiller d’impatience et c’est le drame : les premiers instants dans le jeu relèvent du désastre. Suivant le lieu et la fille qui vous accueillera à votre arrivée sur l’île, vous aurez droit aux enchevêtrements de cheveux à travers le corps ou les vêtements, quelques textures qu’on dirait directement importées de premier opus sur Xbox et le boucing boobs défiant toutes les lois de la gravité, à rendre fou Newton et les pélicans. Autant abréger tout de suite les souffrances, DOAX2 est très loin de ce qu'est capable d'offrir la Team Ninja plutôt habituellement créatrice de référence en la matière.
DOAX2, le jeu qui refroidit
En réalité, après une grosse heure de jeu, le constat est sans appel : on se retrouve devant un Dead or Alive Xtreme Beach Volley en HD. On retrouve la même structure au niveau du jeu, le même déroulement, presque les mêmes lieux, les mêmes magasins, bref, on sent que les assets du jeu ont toutes été retravaillées pour avoir l'air jolies sur un écran HD. Comme d'hab, on passe deux semaines dont chaque journée est divisée en trois parties pendant lesquelles il sera possible de faire une activité. De ce côté là, le jeu s'est un peu étoffé par rapport à son précédesseur. On retrouve le beach volley, le saut de coussin en piscine et le casino. A ça viennent s'ajouter trois jeux de piscines (le saut de coussin à deux, le tir à la corde et la bataille de popotin), une course au drapeau, le toboggan aquatique et une course de jet ski.
Autant le dire tout de suite, le beach volley est identique à celui du premier DoAX, avec ce petit côté fun mais manquant de profondeur, tout comme le reste des épreuves. Le toboggan aquatique, dont l'intérêt disparaîtra au bout du troisième essai nécessaire pour en voir le bout, ne procure aucune sensation, à l'instar du jet ski ou l'on a l'impression de piloter une brique qui ne coulerait pas dans l'eau dont l'aspect rappelle une nappe de pétrole, sans compter le fait que la position de la caméra, très mal placée, empêche de voir où l'on va. Reste le casino, dont l'ambiance semblable à celle que l'on pourrait trouver dans un sous marin finit par rendre les visites aussi fréquentes que celles chez le dentiste.
Et pour quelques dollars de plus de trop
Certes, on peut, avec l'argent amassé en gagnant les épreuves, acheter divers accessoires et maillots, mais l'absence de motivation pour admirer nos achats pendant les épreuves toutes aussi chiantes les unes que les autres rend ce côté du jeu inutile, sans compter le fait qu'il faut ici encore gérer la relation avec sa partenaire, en apprenant à connaître ses goûts et quels sont les objets et les maillots qu'elle affectionne, sans quoi on se retrouve rapidement seul et dans l'impossibilité de jouer au beach volley, ce qui a pour conséquence de rendre le jeu encore plus chiant, se résumant à une succession de mini jeux dont l'intérêt à été décrit plus haut. Sachant que chaque écran est séparé par un petit loading de quelques secondes, la répétition excessive de ceux ci devient réellement pénible en peu de temps.
J'allais oublier : l'un des principaux intérêts de Dead or Alive Xtreme Beach Volley était le mode exhibition qui permettait à deux joueurs de s'affronter, permettant de passer des soirées entre potes à matter de jolies nanas. Cette fois ci, DOAX2 propose un mode de jeu online dans lequel jusqu'à quatre joueurs pourront s'affronter dans des matches de beach volley ou des courses de jet ski. Mais le mode exhibition a simplement disparu et on ne pourra jouer que désespéremment seul devant son écran, à partager sa peine avec d'autres joueurs sur le Live d'avoir foutu en l'air 60 euros.