Crashed
Destruction Crashed Derby
Commençons positif, je lis le communiqué de presse (c’est bien connu : les jeux, c’est les attachés de presse qui en parlent le mieux) : «Prenez place à bord de surprenantes voitures des années 60 et 70 et laissez vous gagner par la fièvre de la compétition ! ». Une belle fièvre en effet. Je décrypte : Crashed est un jeu « à la Destruction Derby » avec de vieilles bagnoles. En gros, on se retrouve dans une grande arène, le principe du jeu consistant a foncer sur tout ce qui bouge pour gagner des points dans un temps limité.
La rage de vaincre
Rage a bâti pas mal de sa réputation sur de superbes jeux graphiquement parlant (donnés en bundle avec les cartes 3D PC), seul intérêt de leur programmes. Nouveauté : Crashed oscille entre le laid et l’hideux. Textures ridicules, aliasing monstrueux, et pistes modélisées sans les mains… seul le look des voitures relève un peu le niveau. Le plus fort, c’est que le jeu arrive quand même à ramer par moment
Le plein d’ordinaire
Bref, pour sauver les graphismes abominables et un principe de jeu lassant, il ne restait plus que la jouabilité pour rattraper le coup. Encore raté : la physique est pitoyable, complètement aberrante. On ne prend aucun plaisir à manier sa caisse à savon aussi lourde qu’un 33 tonnes. La gestion des collisions, élément fondamental du jeu, est assez moyenne : seul un gros impact laissera de réels stigmates aux adversaires. La bande son est un ramassis de mauvaises musiques de skater entrecoupée de commentaires ridicules choisis au hasard dans une liste de trois « phrases ». Les Excellent ! fusent, les Ouaiiiiis ! sifflent et les C’est Booooon ! claquent. Faux. Car non, c’est loin d’être bon.