Colin McRae 4
Colin met le turbo
Bon, on ne va pas revenir sur le principe du rallye, on conduit à tombeaux ouverts sur des routes où une grand-mère n’ose même pas passer avec sa 104 tellement elles sont étroites et la différence par rapport à la course en ligne est qu’ici on ne se bat que contre les chronos qu’ont pu effectuer vos concurrents. Vous serez donc tout seul sur la route, et ça tombe bien, parce qu’à deux ça ne passe pas… Vos tribulations rallyesques vont vous conduire aux quatre coins du globe. Des Etats Unis en passant par la Suède, la Grèce, l’Australie, le Japon, la Grande Bretagne, les destinations exotiques ne manquent pas pour mettre à mal votre véhicule. En effet, à chaque pays correspond un type de tracé qui pourra être neigeux, boueux, ou encore sur asphalte comme en Espagne.
Colin à la repêche
De nombreuses personnes s’étaient plaint, à la sortie du 3éme épisode, du faible nombre de modes de jeu et de l’impossibilité de jouer le mode championnat avec autre chose que l’écurie du célèbre champion. Codemasters a bien compris la leçon et l’affront est lavé car désormais, vous avez le choix entre un mode arcade, rallye simple, contre la montre et championnat bien entendu. Au cours de ce dernier, vous aurez le loisir de débloquer les différents tracés ainsi que des voitures de prestige de collection (la 205 GTI, la Lancia Delta, une vieille « Deuch » ainsi que la Renault Fuego… non en fait pas la dernière, faut pas déconner quand même…).
Il est pané celui qui me battra…
Au niveau des graphismes et de l’animation, pour des jeux de cette catégorie, cela va du très bon (la modélisation des voitures, la fumée volumétrique) au moyen (certaines textures et projections) mais là où l’ami Colin se démarque, c’est au niveau de la sensation de conduite. En effet, le gros point fort de ce jeu réside dans sa jouabilité. Au début, on en met un peu partout, on s’enroule autour des platanes et on dégringole dans les ravins mais l’expérience aidant, on parvient à devenir un véritable as. On braque, on contre-braque, le tout servi par un transfert de masse très convaincant. Ca devient un véritable plaisir de prendre les épingles tout en dérapage. Et juste quand on pense maîtriser la conduite en championnat on arrive en Suède ou en Angleterre sur des terrains respectivement neigeux ou boueux (il est vivement conseillé d’arriver à remporter les challenges pour gagner du matériel plus performant pour votre voiture) et ces nouvelles conditions vous obligent à revoir votre conduite. Bref on ne s’ennuie jamais. Les pros du pad de commenceront en mode avancé, car le mode normal pourrait s’avérer un peu facile pour eux.
Quelques arêtes
Ca a l’air d’être un mot d’ordre chez nos amis anglais (déjà constaté sur Indycar Series) mais ils paraissent incapables de faire des sauvegardes de taille raisonnable. Ici, il vous en coûtera 3Mo sur votre Memory Card, ce qui n’est pas une paille. Autre reproche, le coup du numéro de téléphone pour débloquer les bonus comme le mode miroir et autre joyeusetés est très limite… C’est pas la Star Academy ici, faudrait arrêter de prendre les gens pour des gogos. Mais bon, ces codes se trouvent facilement sur internet donc ce n’est pas vraiment gênant mais c’est juste le principe qui est en cause. Dommage également, qu’on ne puisse pas casser le moteur (mon professionnalisme m’a fait essayé, ce n’est bien évidemment en aucun cas ma conduite qui est en cause…). Il demeure néanmoins assez drôle de finir une spéciale avec seulement deux jantes en guise de pneus à l’arrière. Pilotage débile garanti.