Buffy The Vampire Slayer
La loi des séries
Buffy (le jeu) profite à fond de la licence Buffy (la série) qu’il exploite dans ses moindres recoins. On retrouve bien évidemment toutes les têtes d’affiche du petit écran : Buffy, Cordelia, Willow, Alex, Angel ou encore Spike; je dois certainement en oublier. Les vrais acteurs doublent leurs avatars en version originale, ce qui est un vrai bonheur, malgré l’absence vraiment honteuse de sous-titres français. Les décors de la série sont eux aussi bien présents dans les 13 niveaux, et c'est avec avec amusement qu'on se ballade dans le manoir d’Angel, danse au Bronze ou encore s’entraîne au lycée de Sunnydale.
Buff Daddy
Maintenant que les présentations sont faites, attaquons le cœur du jeu. Buffy est un beat them all, c'est-à-dire "moi vois, moi frappe". Il y a bien quelques énigmes de recherche et de réflexion, mais rien de bien nouveau et on s’en sort toujours très rapidement; le jeu est très linéaire et suit un scénario plutôt sympa. On ne bloque quasiment jamais dans le jeu, cela n’arrive que lorsque l’on rencontre des adversaires assez coriaces que l’on affronte jusqu’à leur faire mordre la poussière.
Mon pieu dans ton coeur
Très peu de touches (deux boutons et le stick analogique) servent à enchaîner de manière spectaculaire des combos de folie : coup de pied retourné, choppes, High Kick sauce Trinity, etc… Ces combos (que l’on apprend à maîtriser au fur et à mesure de la progression) sont accompagnés d’effet « à la Matrix », mais vous coûtent de la mana. Une fois la barre d’énergie de votre ennemi au minimum, vous pouvez le terminer à l’aide d’un pieu, d’une batte ou encore d’une pelle, par exemple. Une arbalète permet de varier un gameplay un poil répétitif en se la jouant furtif pour dégommer les ennemis de loin. Une autre arme plutôt loufoque permet de sulfater du vampire grâce au feu de l'enfer ou à l'eau bénite. Un des rares défauts du jeu réside dans la gestion des armes et des objets, qu’il faut changer soit en passant dans des menus, soit arrêter de se déplacer en plein milieu de l’action pour accéder au raccourcis sur le pavé directionnel. Un peu lourdingue…
Michelle, ma belle
Buffy se place dans ce qui se fait de mieux graphiquement sur Xbox, cela fait partie des avantages indéniables d’un jeu exclusif à une plateforme. Les persos sont ultra ressemblants aux originaux, les éclairages dynamiques vraiment bien foutus, et les animations pour une fois réussies. Une bonne exploitation du 5.1. et une ambiance tantôt angoissante, tantôt légère, parachèvent un bilan technique parfait.