TEST
Blood Bowl 2
Voici le test de Blood Bowl 2 développé par Cyanide et publié par Focus Home Interactive. Si l'article est long, dites vous au moins que l'introduction était courte !
Premier quart-temps : An Unexpected Journey
Je n’aime pas particulièrement Warhammer, ni le football américain. L'idée de combiner les deux est un peu bizarre, mais après tout, on a vu pire. J’avais déjà joué au premier Blood Bowl jadis... mais je n’avais jamais passé la première heure. Le jeu me paraissait obscur et mal foutu. Je ne comprenais pas comment, dans un jeu de foot, un joueur pouvait échouer sur une action aussi basique que d'attraper un ballon par terre. J’en ressortais donc surtout très frustré et pas très amusé. Du coup je ne relançais plus le jeu.
En récupérant la clé de Blood Bowl 2, je n’étais pas forcément des plus enthousiastes. Je me rappelais vaguement de la présentation à laquelle j’avais assisté il y a quelques temps maintenant, sans en avoir un souvenir impérissable. Il faut dire aussi que personne dans l'assistance n'était vraiment passionné par le jeu et que l'intérêt poli, ce n'est pas très communicatif.
Et pourtant, à ma grande surprise, j'ai passé 30 heures sur Blood Bowl 2, ce qui, même pour un jeu qui tourne en fenêtré dans un coin en attendant de finir son tour, est assez exceptionnel. Il faut dire que j'ai enfin compris comment on y joue. Du coup, chaque échec critique stupide me fait maintenant rire et la malchance n'est plus (trop) source de frustration. J’envisage même d'y jouer encore pas mal de temps, en multijoueur online ce qui est pour moi assez rare pour un jeu compétitif (à part peut-être pour Starcraft). Bref, j’ai l’impression d’avoir passé le rite initiatique permettant de rejoindre cette étrange secte d'adorateur d'un jeu de niche, un peu comme on fait ses classes sur Football Manager. Ou alors des moines Skavens m'ont lavé le cerveau.
En récupérant la clé de Blood Bowl 2, je n’étais pas forcément des plus enthousiastes. Je me rappelais vaguement de la présentation à laquelle j’avais assisté il y a quelques temps maintenant, sans en avoir un souvenir impérissable. Il faut dire aussi que personne dans l'assistance n'était vraiment passionné par le jeu et que l'intérêt poli, ce n'est pas très communicatif.
Et pourtant, à ma grande surprise, j'ai passé 30 heures sur Blood Bowl 2, ce qui, même pour un jeu qui tourne en fenêtré dans un coin en attendant de finir son tour, est assez exceptionnel. Il faut dire que j'ai enfin compris comment on y joue. Du coup, chaque échec critique stupide me fait maintenant rire et la malchance n'est plus (trop) source de frustration. J’envisage même d'y jouer encore pas mal de temps, en multijoueur online ce qui est pour moi assez rare pour un jeu compétitif (à part peut-être pour Starcraft). Bref, j’ai l’impression d’avoir passé le rite initiatique permettant de rejoindre cette étrange secte d'adorateur d'un jeu de niche, un peu comme on fait ses classes sur Football Manager. Ou alors des moines Skavens m'ont lavé le cerveau.
Deuxième quart-temps : The Desolation of the Battle of the Five Armies
Pourquoi ce pavé ? Et bien simplement pour décrire d'où j'écris ce test. Mon expérience est celle d'un néophyte qui découvre un jeu qui ne l'a pas attendu pour fédérer de nombreux joueurs et générer controverses et préférences. Je ne connais pas l'univers ni les règles, et je suis bien incapable de faire une analyse des innovations ou des entorses apportées ici. Je serais donc assez peu critique sur les qualités ou les défauts de cette cuvée 2015. J'imagine que l'adaptation qu'en a fait Cyanide est assez conservatrice et qu'elle ne s'écarte pas vraiment de sa version physique, en dehors bien sûr de tous les aspects pratiques qui font d'une adaptation virtuelle d'un jeu de plateau quelque chose de similaire mais aussi de très différent en terme de rythme, d'ambiance et bien évidemment de matériel.
En vrai comme en virtuel, Blood Bowl 2 met donc en scène des matchs de football américain au tour par tour, où la réussite de chaque action dépend d'un lancer de dé. Vous avez deux mi-temps de huit tours chacune pour amener le ballon dans l'en-but adverse, de préférence en tabassant tout sur votre passage. Mais attention, à chaque fois que le ballon ou que l'un de vos joueurs tombe au sol, c'est la fin du tour. Il faut donc doser la prise de risque et le positionnement de votre équipe pour bloquer, tacler, passer et marquer.
C'est un peu difficile de critiquer un jeu dont les règles ont fait leur preuve depuis plus de trente ans. C'est un peu comme le Monopoly, on aime ou on n'aime pas (ou on s'en fout), pour tout un tas de raisons (de la haine du hasard des dés au plaisir de torturer son petit frère). Quoiqu'on en pense, le jeu est cohérent, avec ses défauts et ses qualités. Celles de Blood Bowl viennent de la richesse de ses règles. Le défaut qui va avec, c'est que les 80 pages qui les composent sont aussi repoussantes que les gencives d'un ogre.
En vrai comme en virtuel, Blood Bowl 2 met donc en scène des matchs de football américain au tour par tour, où la réussite de chaque action dépend d'un lancer de dé. Vous avez deux mi-temps de huit tours chacune pour amener le ballon dans l'en-but adverse, de préférence en tabassant tout sur votre passage. Mais attention, à chaque fois que le ballon ou que l'un de vos joueurs tombe au sol, c'est la fin du tour. Il faut donc doser la prise de risque et le positionnement de votre équipe pour bloquer, tacler, passer et marquer.
C'est un peu difficile de critiquer un jeu dont les règles ont fait leur preuve depuis plus de trente ans. C'est un peu comme le Monopoly, on aime ou on n'aime pas (ou on s'en fout), pour tout un tas de raisons (de la haine du hasard des dés au plaisir de torturer son petit frère). Quoiqu'on en pense, le jeu est cohérent, avec ses défauts et ses qualités. Celles de Blood Bowl viennent de la richesse de ses règles. Le défaut qui va avec, c'est que les 80 pages qui les composent sont aussi repoussantes que les gencives d'un ogre.
Troisième quart-temps : How I Learned to Stop Worrying and Love the Pigskin.
Se lancer dans un jeu aussi complexe sans en comprendre les règles, c'est se condamner à n'en percevoir que la part la plus rébarbative, du moins au début : le pur hasard. Il faut donc féliciter Cyanide pour le travail effectué afin de rendre tout ça plus digeste. Mais commençons d'abord par distribuer les coups de bâton. Si le jeu est plus accessible en ce qui concerne ses règles, techniquement il ne vous rend pas forcément la vie facile. D'abord, il y a parfois d'interminables ralentissements pendant les chargements (particulièrement ceux de la campagne) et certaines cut-scenes des matchs. Chaque fois qu'une ligne de dialogue ou une séquence inédite se lance, c'est le freeze possible (peut-être qu'il y a aussi un lancé de dé pour ça). Sur une bécane qui a pourtant fait tourner des jeux bien plus musclés, ça fait un peu mal au coeur. La cerise, c'est qu'il n'y a aucune option graphique pour tenter de pallier au problème, à part la « qualité », qui comme chacun le sait permet vraiment d’adapter le jeu à sa config (vous êtes plutôt moyenne, haute ou très haute ?). N'exagérons pas, on peut aussi enlever le public et l'herbe, des options qui manquent il est vrai dans la plupart des autres jeux. Il y a aussi les résolutions, mais de là à choisir entre le plein écran et le fenêtré, faudrait pas pousser un troll dans les orties. Autre chose : si vous avez le malheur d’avoir une manette branchée, attendez-vous aussi à des surprises. Enfin, c'est du détail, mais les menus sont parfois un peu bizarres, par exemple, il n'y a pas de bouton pour quitter le jeu sur la page d'accueil. Bref, tout n’est pas rose et de nombreuses petites corrections qui auraient dû être faites avant la sortie sont encore à faire. Espérons que ce soit le cas le jour où vous lirez ces lignes..
Malgré tout ça, de très nombreuses améliorations d'ergonomies sont de la partie et elles aident grandement à rendre le jeu plus lisible que son prédecesseur, et donc plus accessible. Par exemple la présentation des joueurs sous forme de carte permet d’en avoir une vision claire et synthétique. Pendant le match, elles sont mises côte à côte lorsque le joueur tente une action sur un adversaire, lui permettant de comparer immédiatement les statistiques et de clairement voir quelles compétences sont à prendre en considération pour l'action en cours. Sur le terrain, les pourcentages de réussite sont clairement indiqués pour chaque action et les lancés de dé sont présentés de façon discrète et compréhensible. Quand on a toutes les informations, on comprend bien mieux ce qui se passe et on ne subit plus autant le hasard.
L’aspect show sportif du jeu, qui met en scène dès les menus les deux présentateurs vedettes qui accompagnent tous vos matchs, lui permet immédiatement d’apparaître plus chaleureux et plus vivant. D’autant que la campagne ne repose que sur les deux compères, et vous vous y attacherez probablement (un conseil, passez les en anglais, l’interprétation bien plus fluide aide à se mettre dans le bain).
Malgré tout ça, de très nombreuses améliorations d'ergonomies sont de la partie et elles aident grandement à rendre le jeu plus lisible que son prédecesseur, et donc plus accessible. Par exemple la présentation des joueurs sous forme de carte permet d’en avoir une vision claire et synthétique. Pendant le match, elles sont mises côte à côte lorsque le joueur tente une action sur un adversaire, lui permettant de comparer immédiatement les statistiques et de clairement voir quelles compétences sont à prendre en considération pour l'action en cours. Sur le terrain, les pourcentages de réussite sont clairement indiqués pour chaque action et les lancés de dé sont présentés de façon discrète et compréhensible. Quand on a toutes les informations, on comprend bien mieux ce qui se passe et on ne subit plus autant le hasard.
L’aspect show sportif du jeu, qui met en scène dès les menus les deux présentateurs vedettes qui accompagnent tous vos matchs, lui permet immédiatement d’apparaître plus chaleureux et plus vivant. D’autant que la campagne ne repose que sur les deux compères, et vous vous y attacherez probablement (un conseil, passez les en anglais, l’interprétation bien plus fluide aide à se mettre dans le bain).
Dernier quart-temps : Meurtres dans la campagne américaine
La campagne justement, parlons-en. Que les habitués ne s’y intéressent pas pour autre chose que la petite histoire débile qu’elle met en scène. Ils risquent en effet de se demander à quel jeu ils jouent. Chaque match introduit un nouveau mécanisme et permet ainsi d’en apprendre les subtilités de fonctionnement. Les premiers affrontements se font donc quasiment sans aucunes règles, ce qui, dans un jeu où on peut tuer les joueurs adverses, n'est pas peu dire. Le début de la campagne nous aide à monter une équipe et à comprendre les actions de base. Les matchs intermédiaires nous apprennent à gérer notre équipe et nos joueurs hors du terrain, tout en nous faisant affronter les différentes races du jeu. C'est l'occasion d'entrer dans les subtilités et les spécialités de chacune d'entre elles. Inutile d'espérer les vaincre avec la même stratégie, il faut tester les tactiques et apprendre à tirer parti des compétences de chaque joueur pour parvenir à la victoire. La fin de la campagne introduit les derniers éléments du jeu : les événements aléatoires, la météo, les coups tordus et la débilité totale. Si tout ça est très pédagogique, la campagne reste un apprentissage douloureux. Le joueur doit y gagner tous les matchs pour progresser. Finalement, la seule chose qu’il n’y apprend pas, c’est à perdre. La philosophie du jeu ne repose pourtant pas forcément sur la victoire, mais bien plus sur son caractère injuste et totalement comique.
C’est en définitive ce qui déterminera si oui ou non vous serez accroché. Si vous jouez pour gagner, alors préparez-vous à de nombreuses frustrations. Car oui, ce jeu est injuste, profondément injuste. Comme tout jeu de dé, la part de hasard participe à ce sentiment, mais la statistique reste plus ou moins rationnelle dans le fond. L’ajout d’événements aléatoires qui peuvent faire tourner le match, ou de coup tordus qui sont par nature là pour le déséquilibrer, risquent de rendre certaines défaites amères aux compétiteurs acharnés. Malgré son aspect indéniablement stratégique, Blood Bowl exige de chacun un certain degré de fatalisme ironique et de sadisme sournois.
C’est en définitive ce qui déterminera si oui ou non vous serez accroché. Si vous jouez pour gagner, alors préparez-vous à de nombreuses frustrations. Car oui, ce jeu est injuste, profondément injuste. Comme tout jeu de dé, la part de hasard participe à ce sentiment, mais la statistique reste plus ou moins rationnelle dans le fond. L’ajout d’événements aléatoires qui peuvent faire tourner le match, ou de coup tordus qui sont par nature là pour le déséquilibrer, risquent de rendre certaines défaites amères aux compétiteurs acharnés. Malgré son aspect indéniablement stratégique, Blood Bowl exige de chacun un certain degré de fatalisme ironique et de sadisme sournois.
Prolongations : Killing Is My Business... and Business Is Good!
Le match est serré ? Tentez donc un lancé de dé à 17% et remportez la victoire au museau et aux cornes de votre adversaire. Ou alors profitez d’un événement aléatoire mettant KO la moitié des joueurs adverses pour marquer. Si la chance ne vous aide pas, faites le boulot vous même avec vos propres brutes maison. C'est toujours plus facile de marquer à 11 contre 5... Vous perdez le match malgré tout ? Pourquoi abandonner ? Vengez-vous en tabassant l’équipe adverse ! Avec un peu de chance vous blesserez l’un des joueurs ou, mieux, vous en tuerez un. Toute mort étant définitive, n’hésitez pas à tacler le précieux quaterback de niveau 3. En plus, ça rapporte de l’XP. Inutile d'avoir des scrupules, le beau jeu ne fait pas partie des règles !
Car la seule chose réellement pénalisante pour le joueur, c’est d’abandonner. En cas de forfait, vous ne toucherez pas les primes d’or et d’xp qui sont distribuées en fin de match (et tirées au dé bien entendu !). Le système de jeu n’est en effet pas très punitif pour les perdants. Il s’agit surtout d'apprendre à jouer les matchs de manière à ne pas se sentir frustré quand rien ne marche, voir même d’en rire. Au bout d'un moment, on ne regardera plus ses échecs au dé de la même manière (ou alors on ragequit tous les trois tours). Si votre troll rate son jet sur le malus « gros débile », c'est qu'il est, de fait, un gros débile. Et oui, c’est ce qui arrive quand on fait jouer un troll au football : il peut rester quatre tours à regarder dans le vide sans comprendre QU'IL FAUT SE BOUGER. Et puis, vous avez déjà essayé d'attraper un ballon de rugby avec des doigts gros comme des quenelles? Alors ne vous étonnez pas que votre orc noir n'y arrive pas ! De toutes façons, le jeu est pensé comme ça. Même en cas de grosse malchance (provoquée ou non par votre compétiteur), comme la mort d’un de vos joueurs star, ça ne sera pas une catastrophe irréparable.
Car si les compétences sont souvent très intéressantes, elles ne garantissent pas non plus la victoire. Il est tout à fait possible de gagner avec une équipe moins puissante sur le papier en utilisant une bonne stratégie, en ayant un peu d'audace et la chance qui vous sourit ou bien, tout simplement, de la chance (sans l'audace cette fois, mais avec du poison ou l'appui de violents supporters). Dans tous les cas, le jeu peut aussi vous offrir de quoi compenser les déséquilibres, notamment grâce à une bourse de début de match délivrée aux équipes plus faibles pour acheter des petits bonus. Si l'équilibrage n'est qu'approximatif, que les coups du sort sont parfois foudroyants, tout ça fait partie du système de jeu et l'équité reste plus ou moins de mise. Et quand ce n'est pas le cas, ça ne signifie pas qu'on ne s'amuse pas.
Car la seule chose réellement pénalisante pour le joueur, c’est d’abandonner. En cas de forfait, vous ne toucherez pas les primes d’or et d’xp qui sont distribuées en fin de match (et tirées au dé bien entendu !). Le système de jeu n’est en effet pas très punitif pour les perdants. Il s’agit surtout d'apprendre à jouer les matchs de manière à ne pas se sentir frustré quand rien ne marche, voir même d’en rire. Au bout d'un moment, on ne regardera plus ses échecs au dé de la même manière (ou alors on ragequit tous les trois tours). Si votre troll rate son jet sur le malus « gros débile », c'est qu'il est, de fait, un gros débile. Et oui, c’est ce qui arrive quand on fait jouer un troll au football : il peut rester quatre tours à regarder dans le vide sans comprendre QU'IL FAUT SE BOUGER. Et puis, vous avez déjà essayé d'attraper un ballon de rugby avec des doigts gros comme des quenelles? Alors ne vous étonnez pas que votre orc noir n'y arrive pas ! De toutes façons, le jeu est pensé comme ça. Même en cas de grosse malchance (provoquée ou non par votre compétiteur), comme la mort d’un de vos joueurs star, ça ne sera pas une catastrophe irréparable.
Car si les compétences sont souvent très intéressantes, elles ne garantissent pas non plus la victoire. Il est tout à fait possible de gagner avec une équipe moins puissante sur le papier en utilisant une bonne stratégie, en ayant un peu d'audace et la chance qui vous sourit ou bien, tout simplement, de la chance (sans l'audace cette fois, mais avec du poison ou l'appui de violents supporters). Dans tous les cas, le jeu peut aussi vous offrir de quoi compenser les déséquilibres, notamment grâce à une bourse de début de match délivrée aux équipes plus faibles pour acheter des petits bonus. Si l'équilibrage n'est qu'approximatif, que les coups du sort sont parfois foudroyants, tout ça fait partie du système de jeu et l'équité reste plus ou moins de mise. Et quand ce n'est pas le cas, ça ne signifie pas qu'on ne s'amuse pas.
Retour aux vestiaires
Bref, je ne décrirai plus Blood Bowl comme un mélange de football US et de Warhammer, mais plutôt comme un mélange de X-Com, de Fifa et de slapstick comedy (et si, quand même de football US et de Warhammer). Si cet assemblage vous tente, le jeu pourrait bien vous plaire. Vous pourrez y jouer en solo et profiter des améliorations apportées à l’IA (d’après les retours des joueurs vétérans), bien qu’entre nous, ça reste assez moyen. Mais le coeur du jeu, c'est le multi, qui propose de nombreuses ligues et des formats de compétition paramétrables à l’envi. Vous pouvez bien évidemment créer la vôtre pour jouer avec des amis si vous en avez (mais dans ce cas, pourquoi joueriez-vous à un jeu de football US Warhammer?). Ce n’est pas tout puisqu'il est aussi possible de suivre des matchs en direct ou de regarder des rediffusions de matchs. Dommage que les angles de caméra soient un peu limités ou qu'il n'existe pas d'options de réalisation pour vous prendre pour Godard (Fred, pas Jean-Luc). Quoique...
Ce n'est déjà pas facile d'avoir à justifier auprès de sa famille pourquoi on passe des heures à peaufiner son équipe d'orcs et qu'on refuse de passer le dimanche chez mamie "parce que y a le match". Mais la dépendance à Blood Bowl 2 provoque aussi d'étranges symptômes : certains détails insignifiants au commun des mortels deviennent soudains cruciaux à nos yeux. On regrette par exemple de ne pas pouvoir personnaliser les équipes plus en profondeur (apparence physique des joueurs évoluant avec les compétences, maillots plus variés…). Pour un jeu vidéo basé sur Warhammer, on en vient même à penser que c'est un peu la honte ! Un peu comme le fait de ne pas pouvoir enregistrer les formations avec des noms à soi. Hurler devant son écran "formation offensive 1" à ses joueurs, ça manque légèrement de peps ! Ou bien, et c’est le plus cruel, on regrette le peu de races disponibles (huit seulement). C’est surtout l’absence d’équipes emblématiques qui fait mal, qu’elles soient plus « blagues » (comprenez difficile à jouer) comme les Haflings ou les Gobelins, ou bien simplement incontournables (les Morts-Vivants). Bref, sur ce point, les habitués risquent d’être déçus. Quant aux nouveaux joueurs, ils vont rapidement en vouloir plus. On espère que ça viendra vite, histoire de donner au jeu un petit grain de folie supplémentaire.
Ce n'est déjà pas facile d'avoir à justifier auprès de sa famille pourquoi on passe des heures à peaufiner son équipe d'orcs et qu'on refuse de passer le dimanche chez mamie "parce que y a le match". Mais la dépendance à Blood Bowl 2 provoque aussi d'étranges symptômes : certains détails insignifiants au commun des mortels deviennent soudains cruciaux à nos yeux. On regrette par exemple de ne pas pouvoir personnaliser les équipes plus en profondeur (apparence physique des joueurs évoluant avec les compétences, maillots plus variés…). Pour un jeu vidéo basé sur Warhammer, on en vient même à penser que c'est un peu la honte ! Un peu comme le fait de ne pas pouvoir enregistrer les formations avec des noms à soi. Hurler devant son écran "formation offensive 1" à ses joueurs, ça manque légèrement de peps ! Ou bien, et c’est le plus cruel, on regrette le peu de races disponibles (huit seulement). C’est surtout l’absence d’équipes emblématiques qui fait mal, qu’elles soient plus « blagues » (comprenez difficile à jouer) comme les Haflings ou les Gobelins, ou bien simplement incontournables (les Morts-Vivants). Bref, sur ce point, les habitués risquent d’être déçus. Quant aux nouveaux joueurs, ils vont rapidement en vouloir plus. On espère que ça viendra vite, histoire de donner au jeu un petit grain de folie supplémentaire.
Il y a deux types de joueurs dans le monde, ceux qui jouent à Blood Bowl, et ceux qui se moquent de ceux qui jouent à Blood Bowl. Blood Bowl 2 est l'occasion rêvée de passer de la seconde à la première catégorie.