Big Mutha Truckers
Born to be Wild
Big Mutha Truckers... Rien que dans le titre, le décor est planté. La suite ne fait pas mentir, tellement l’humour lourd est omniprésent dans le jeu. Les développeurs ont pris l’option du mauvais goût pour ce jeu de routiers. Les graphismes sont caricaturaux (faut quand même voir la Big Mutha), ce qui finalement colle assez bien à l’ambiance. Cette ambiance est d’ailleurs superbement renforcée par une bande son excellente, à coups de Born to be Wild ou encore de Smoke on the Water.
Dis camion…
Vu l'atmosphère, la conduite ne pouvait être qu’arcade. En effet, on prend tout de suite en main son truck grâce à une maniabilité évidente et une physique de la remorque plutôt rigolote. On notera toutefois quelques bugs de collision assez énervants, surtout lorsqu’ils vous obligent à vous retaper une mission ou une course du début.
Tête de truck
Le jeu fait choisir son routier parmi les quatre disponibles avant de faire apparaître le menu; on aurait aimé changer en cours de route, même si cela n’influe pas vraiment. Bizarrement, les modes de jeux sont assez restreints, puisque seuls deux modes solos sont dispos. Le mode mission marche de manière basique : on réussit une mission, on passe à la suivante. Le mode principal vous invite à vivre votre vie de routier : gestion de votre budget, entretien de votre camion, choix drastiques de trajets à effectuer et éventuellement quelques pauses au bar du coin devant une machine à sous.
Highway to Heaven
Au final, le gameplay se trouve assez varié. Entre la gestion et les courses du mode principal et les défis débiles du mode mission, on aura droit à différentes phases de jeu plutôt cocasses : défi de puissance contre un autre camion au tir à la corde, livraison de pop corn qui chauffe jusqu’à faire sauter la remorque ou encore destruction d’affiches publicitaires : la variété sera au rendez-vous. Surtout que chaque challenge met en avant une des différentes features du jeu : temps serré, dégâts très limités ou encore précision. En somme, des défis variés pour des phases de jeu plus ou moins réussies, même si le fun l’emporte le plus souvent.