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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

Midnight Club Los Angeles

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
 
Une dizaine de jours après le rendez-vous manqué de la Games Convention, c'est une fois de plus dans une suite d'un luxueux hôtel parisien que nous avons été conviés pour assister à une présentation de Midnight Club Los Angeles, quatrième épisode de la série de courses urbaines de Rockstar. Premières impressions manettes en main, illustrées par une quantité absolument indécente de screenshots et de vidéos.
Dans le fond, ce Midnight Club Los Angeles ne diffère pas fondamentalement de son prédécesseur. Il s'agit toujours de participer à des courses de plusieurs types en pleine ville, contre un ou plusieurs adversaires, avec des checkpoints ou non. La ville en question, comme le laisse deviner le titre du jeu, est celle de Los Angeles, légèrement remaniée pour rendre les courses plus fun. La progression a beau être vaguement scénarisée, avec quelques cut-scenes qui interviennent de temps en temps, il s'agit avant tout d'enchaîner les courses afin de gagner du fric et d'accroître sa réputation. Réputation et pognon qui vous permettront d'acquérir de nouveaux bolides (sur deux ou quatre roues, même si les motos étaient aujourd'hui absentes) et de les customiser à outrance.

Monster garage



Niveau personnalisation, on retrouve les traditionnels upgrades mécaniques sur trois niveaux, qui porteront sur diverses pièces de votre véhicule et se débloqueront au fur et à mesure de votre avancée. Un mode "auto-upgrade" vous permet d'une pression sur un simple bouton d'améliorer tout ce qui peut l'être, en fonction des pièces débloquées et de la taille de votre pactole. Pratique. Côté visuel, le jeu repousse les limites avec des centaines de pièces détachées pour la carrosserie, la possibilité de personnaliser l'habitacle (pour en profiter en vue interne), des vynils pouvant se superposer pour que les plus créatifs puissent s'exprimer (à la manière de Forza Motorsport 2)... Il y a vraiment de quoi se faire plaisir, et les plus artistes d'entre vous devraient pouvoir, avec un peu de patience et de talent, réaliser de véritables oeuvres d'art.

Une fois paré, direction la rue. De là, vous pouvez vous rendre où bon vous semble, et participer aux courses qui vous seront proposées par SMS au fur et à mesure qu'augmente votre réputation. On retrouve les traditionnelles courses de checkpoints, les Redlight races où vous devez vous rendre comme bon vous semble à l'arrivée située à peu près à l'autre bout de la ville, ou encore les Freeway races, qui se déroulent sur l'autoroute et sont un peu plus libres, dans le sens où le départ se situe tout simplement à l'endroit où vous croisez votre adversaire. Bien évidemment, toutes ces courses se déroulent au beau milieu d'un trafic extrêmement dense, et tous vos sens devront être en éveil pour ne pas vous encastrer dans une camionnette alors que vous avez eu la drôle d'idée d'emprunter l'autoroute à contre-sens. Les raccourcis sont bien évidemment toujours présents, certains (les plus voyants) étant même indiqués sur la carte pour vous faciliter la vie.

Bien évidemment, les courses auxquelles vous prenez part sont tout ce qu'il y a de plus illégales. Et qui dit illégalité dit police. Les forces de l'ordre sont donc présentes, et arpentent les rues de Los Angeles, prêtes à vous verbaliser à la moindre infraction. Si vous vous faites gauler, les flics vous intiment dans un premier temps de vous ranger sur le côté afin de vous filer un PV. Une vue filmée depuis la caméra située dans le véhicule de patrouille s'enclenche alors (à la COPS), et pendant que le flic se dirige vers vous pour vous verbaliser, vous avez la possibilité de démarrer en trombe, en hurlant "mort aux vaches" si le coeur vous en dit. Agacé, le gardien de la paix fera alors appel à ses collègues, et la folle course-poursuite s'engage. Il vous faudra dans un premier temps suffisamment creuser l'écart avec eux, et une fois que vous aurez mis suffisamment de distance entre vous et la maréchaussée, vous tenir tranquille quelques temps pour vous faire oublier. On regrettera quand même que ces poursuites semblent un peu en deçà de celles de NFS Most Wanted en terme d'intensité, puisqu'il vous faudra vous contenter de véhicules de patrouille : pas question de vous faire traquer par un hélicoptère tout en slalomant entre les herses et les barrages.

That's how we roll !



Niveau maniabilité, le jeu ne change pas la recette de ses prédécesseurs, avec une conduite toujours aussi légère, des dérapages qui sortent tout seul et une physique assez sautillante. Personnellement, même si j'apprécie cette conduite arcade à mort, j'ai quand même été un poil déçu que Rockstar ne fasse pas évoluer sa série en reprenant la fantastique physique des véhicules de GTA IV, qui donnait déjà lieu à des courses en ville assez sensationnelles. Les véhicules donnent toujours ce sentiment assez bizarre de ne rien peser, et les accrochages manquent un peu de peps : les voitures s'abiment (rayures, pare-chocs qui se décrochent, capot qui s'ouvre), mais il faudra pas espérer transformer votre bolide en épave fumante à la manière d'un Burnout.

Techniquement, le jeu ne déçoit pas, mais il n'en met pas plein les yeux non plus. La ville est certes vaste, les voitures bien modélisées, le trafic dense et les piétons nombreux, mais le jeu reste malgré tout un peu plus terne que GTA IV, son cousin de moteur 3D. En revanche, le framerate est absolument irréprochable, et la sensation de vitesse est réellement grisante, notamment en vue interne ou pare-choc.

Après ces quelques heures de présentation agrémentées de quelques courses manette en main, Midnight Club Los Angeles s'annonce plutôt bon, même si il s'avère finalement assez frileux côté innovations. Il reste certes encore pas mal de points à découvrir (entre autres le mode multijoueur, les motos et toute la partie Social Club), mais on peut néanmoins déjà dire qu'il plaira à coup sûr à ceux qui apprécient la série, mais qu'a priori il ne saura pas non plus séduire ceux qui n'y ont jamais accroché.
















SCREENSHOTS

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