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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

Mercenaries 2

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
 
Voici la suite de nos previews consacrées au jeux EA, avec cette fois-ci Mercenaries 2 : World in Flames. Un jeu qui ne semble pas passionner les foules vu que j'étais seul dans la salle de démonstration, mais du coup j'ai pu avoir le jeu et un de ses développeurs pour moi tout seul. Voici donc mes premières impressions.
Le premier Mercenaries était un GTA-like vraiment sympa, qui ne se contentait pas de copier bêtement la hit de Rockstar, mais y ajoutait suffisamment d'éléments pour se constituer sa propre personnalité. Bien sûr, tout n'était pas parfait, notamment la conduite des véhicules qui était complètement ratée, mais dans l'ensemble le jeu était suffisamment bien foutu pour que l'on prenne du plaisir en y jouant.

Cette suite reprend les principes du grand frère, à savoir de nous coller dans un pays où règne un beau bordel. Cette fois-ci, on quitte la Corée pour s'installer au Venezuela. Un milliardaire souhaite faire libérer un général emprisonné afin de prendre le pouvoir et pour cela il fait appel à vous, ou plutôt à l'un des trois mercenaires que vous pouvez incarner - les mêmes que dans le premier Mercenaries. Une fois votre mission accomplie, vous revenez avec le général sous le bras pour vous faire payer, mais le milliardaire tente de vous la faire à l'envers et essaye de vous tuer. Bien sûr, comme le jeu serait un poil court si vous vous faisiez buter dès le début, vous parvenez à vous enfuir en emportant en guise de souvenir une balle logée dans votre fesse. Une telle entourloupe ne pouvant rester impunie, vous allez donc tout faire pour vous venger du traitre, désormais bien calé au pouvoir.

A bullet in your ass



Avec un tel postulat de départ, on se rend bien compte qu'on a affaire à un jeu qui ne se prend pas au sérieux. Le premier Mercenaries était déjà un titre bien bourrin, mais cette suite repousse encore un peu plus loin les limites de la destruction grâce à l'emploi du moteur physique Havok. C'est bien simple, pratiquement tous les éléments du décor peuvent être réduits en miettes, que ce soit en ordonnant un bombardement aérien ou en plaçant une charge de C4. Vous tentez de pénétrer une place forte gavée d'ennemis mais vous n'avez pas la clef de la porte d'entrée ? Pas de problème, placez des explosifs sur le mur, reculez, déclenchez le détonateur, et enjambez le petit tas de gravats fumants. Simple, mais tellement amusant.

Les missions auxquelles vous pourrez prendre part vous seront proposées par cinq factions présentes dans la zone de jeu. On trouve la Universal Petroleum (une grosse compagnie pétrolière américaine), les Gorillas (l'armée de libération vénézuélienne), l'ONU, des chinois, et même des pirates. Manquent à l'appel les ninjas et les cyborgs, qui seront sûrement présents dans un hypothétique troisième épisode. Bien sûr, toutes ces factions ne peuvent pas se voir en peinture, et accomplir une mission pour l'une d'entre elles fera nécessairement baisser votre coefficient de sympathie auprès d'une autre, et il faudra donc gérer au mieux vos relations avec ces différentes factions.

Pour accomplir les missions en question, vous aurez à votre disposition un arsenal assez impressionnant, et vous pourrez à tout moment demander à vous faire ravitailler en hélicoptère, pour peu que vos finances vous le permettent bien évidemment. Et au cas où vous seriez fatigué de marcher, vous pourrez également emprunter l'un des 130 types de véhicules présents, qu'ils soient terrestres (voitures, jeeps, motos, camions, tanks...), aériens ou maritimes. La récupération de certains de ces véhicules donnera lieu au préalable à un mini-jeu sous forme de QTE, comme le fait de chiper un tank à ses propriétaires légitimes.

Les gunfights sont à l'image du reste du jeu : bourrins et totalement dépourvus de finesse. Ce n'est pas pour rien que la toute première mission vous permet d'occire quatre pauvres soldats avec un lance-grenades... Par contre, on regrettera que l'IA soit aussi basique, les ennemis qui croiseront votre chemin présentant un danger uniquement de par leur nombre et non par leurs tactiques de combats.

Take the power back



Au rayon des petits regrets, on pourra déplorer que le fait de choisir un mercenaire plutôt qu'un autre en début de jeu n'ait pas d'incidence sur le déroulement de la campagne. Un défaut bien vite oublié quand on sait que l'intégralité de cette campagne pourra se faire en coopération à deux joueurs, ce qui devrait s'avérer très amusant de par le côté bourrin-crétin du titre.

Plus inquiétant, la finition du jeu était loin d'être irréprochable. Certes, le contenu en lui-même est bouclé, et les quelques mois qui nous séparent de la sortie seront entièrement dédiés à corriger la montagne de bugs divers, mais il reste vraiment du boulot. On fait toutefois confiance à Pandemic pour nous livrer un titre exempt de gros soucis de finition. Si tel est le cas, Mercenaries 2 : World in Flames ne sera quand même pas le jeu de l'année, mais pourra se révéler être une bonne surprise comme son grand frère à sa sortie, par son côté "je laisse mon cerveau au vestiaire et je m'amuse dans un déluge d'explosions et de violence gratuite". Ce qui sera bien suffisant.

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