Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
PREVIEW

KAKU: Ancient Seal

Laurent par Laurent,  email
Développeur / Editeur : BingoBell
Support : PC
​Des fois on teste des jeux, on ne sait pas pourquoi. L'ennui, le hasard, on a vu un truc coloré et guilleret et on s'est imaginé un gameplay cool derrière, ou peut-être juste pour vous éviter d'avoir à le faire.
C'est sûrement un peu pour toutes ces raisons à la fois que j'ai essayé KAKU: Ancient Seal qui est sorti en accès anticipé ce 4 mai.
Derrière KAKU se trouve un studio chinois, BingoBell, qui n'a rien produit d'autre à part un vague proto VR nommé Tales of Glacier en 2017 histoire de commencer quelque part.

Avec KAKU, ils proposent cependant un vrai jeu d'aventure nous offrant l'exploration de quatre grandes régions d'un monde vibrant et coloré, mais le moins que l'on puisse dire, c'est que s'ils sont à peu près au point côté graphique, il leur reste encore beaucoup à découvrir au niveau gameplay et équilibrage.



En effet le jeu est très punitif car la force des ennemis varie énormément même au sein d'un même groupe. De fait, si la plupart nous font perdre 10% de vie, certains feront chuter notre jauge de vie des 3 quarts d'un coup. Avec des ennemis qui foncent en permanence sur nous, qui ne subissent quasiment pas d'interruptions quand ils sont touchés, voire interrompent vos coups et des contrôles ne permettant aucune parade, tout juste une esquive, c'est rapidement le game over.

D'ailleurs, les contrôles sont assez rigides et vous le ressentirez très vite, notamment dans les phases de plateforme des donjons où il faudra tenter des doubles sauts ou des saut+dash en l'air qui finiront plus souvent à côté que sur une plateforme. Quand en plus, l'eau est tantôt traversable, tantôt mortelle et que des pièges à loups au sol sont quasi impossibles à voir et vous retirent parfois la moitié de votre vie, la frustration sera sûre d'être au rendez-vous.



En parlant de donjons, le jeu emprunte beaucoup à Immortals Fenyx Rising. On y retrouve donc ici et là des donjons à la difficulté variable mais qui sont tous mortels à la moindre chute, écart ou simple touchette d'un piège. Tout comme on retrouve cette façon de devoir récolter 36 ressources, ici des pierres, qui combinées permettront depuis un banc dédié d'augmenter là votre santé ou votre endurance, là vos capacités de combat, là vos potions et là votre matériel avec même les petites animations rigolotes qui s'ensuivent. Il faudra donc perpétuellement effectuer ce jonglage mental de savoir quelle couleur de pierre vous avez besoin pour améliorer tel ou tel aspect de votre personnage. Ou tout récolter et voir à la fin si vous avez ce qu'il faut. Au choix.

Le level design est plutôt chouette mais il est plombé par une distribution des ressources affreuse où on ne peut pas faire 5 mètres sans avoir un truc à récupérer, un groupe de créatures, un camp d'ennemis ou une stèle à activer. Stèles qui proposent la plupart des énigmes du jeu : des taquins.



Bon, et puis si le design général est coloré, il n'excusera en rien les fautes de goûts, depuis notre personnage de gamin des cavernes ahuri qui court à quatre pattes au cochon volant qui nous accompagne et qui peut servir de chapeau nous rendant invisible aux yeux des ennemis... pitié.
Pour finir, le framerate s'effondre sitôt qu'on met les ombres sur "élevé", les musiques sont pénibles et répétitives et la moitié des actions nécessitent des pressions de boutons de 5 secondes...

Bref, KAKU, ça part d'une bonne intention, le contenu est visiblement généreux, et les petites quêtes qui servent d'histoire à chaque région ont l'air amusantes. Mais le design des personnages, la difficulté mal dôsée, les contrôles approximatifs et les combats rendus complètement aléatoires par une balance de difficulté aux fraises rendent l'expérience peu recommandable, même pour les fans de cochons violets volants.

SCREENSHOTS

Rechercher sur Factornews