PREVIEW
Gamescom 2019 : premiers Kamehameha dans Dragon Ball Z: Kakarot
Développeur / Editeur : Cyberconnect2 Bandai Namco
La série Dragon Ball a touché à presque tous les genres, en tapant évidemment très fort dans les jeux de combat, mais aussi dans la plateforme aventure et un tout petit peu en RPG. Mais c’est bien avec cette dernière catégorie que CyberConnect2 compte frapper fort avec Dragon Ball Z: Kakarot.
Annoncé en fin janvier 2019 sous le nom Dragon Ball Game Project Z – Action RPG, celui que l’on nomme maintenant Dragon Ball Z: Kakarot compte bien proposer un max de fan service. Et lorsque l’on est fan de la série de Akira Toriyama, que recherche-t-on ? Des rencontres, des combats, de l’aventure, de la montée en puissance, etc. Et pour le coup, choisir de partir vers un RPG est loin d’être idiot. Surtout que même si CyberConnect2 est habitué des jeux de combat, passer derrière l’incroyable Dragon Ball FighterZ est peut-être un peu compliqué.Pour cette Gamescom 2019, le grand Bandai Namco a présenté Dragon Ball Z: Kakarot de deux manières. La première était tout simplement via une longue vidéo avec un duo de représentant de la société, nous dévoilant pas mal de détails sur ce jeu attendu pour début 2020. Ce fut malheureusement un peu rapide, Ryosuke Hara (producteur chez Cyberconnect2) était présent sur rendez-vous, et je n’ai pas eu le temps de caler cela dans le planning un peu chargé… Néanmoins, j’ai pu voir plus ou moins ce qui avait été présenté à l’E3 2019, avec San Goku suivant les différents arcs de Dragon Ball Z, même si pour l’instant, rien n’a été confirmé au-delà de Cell et de l’arc Cell Game. Aura-t-on droit aux arcs Great Saiyaman, Babidi et Buu et Buu ? Il semble que oui (ce serait très con sinon). En attendant, les Saïyan, Namek et Freezer sont de la partie, et j’ai pu y découvrir tout un aspect RPG.
Concrètement, le gameplay se comporte comme dans n’importe quel RPG en monde ouvert, mais de façon un peu plus classique. Il ne sera par exemple pas possible d’aller taper Cell avant d’avoir terminé l’arc de Raditz. C’est assez logique. En revanche, il semble y avoir un paquet de missions annexes pour engendrer de l’XP et donc, posséder des personnages assez forts pour aller se friter avec un gros méchant. Dans le début du jeu, seul San Goku sera jouable, avec cette relation père fils avec San Gohan. Mais si vous connaissez Dragon Ball Z, vous savez déjà que Kakarot a quitté la Terre pendant un long moment. De ce fait, il sera possible de jouer avec d’autres personnages et de les faire monter en XP. Et comme il s’agit d’un JRPG, il y aura forcément des activités de pêche et de chasse. Reste à voir si cela est logique de balancer des Ki pour éclater un sanglier…
Si je n’ai pas eu la chance de parcourir le monde avec Nuage Magique, j’ai pu tester la partie combat. Et quel combat ! Celui présentant San Gohan contre Cell. J’étais assez curieux de pouvoir tester les rixes, et je n’ai pas été déçu, même si cela est assez brouillon au début. Mais je me doute que la montée en puissance accompagne aussi la manière de jouer. Lors des combats, il faut par contre oublier l’aspect monde ouvert. Impossible donc de traverser la planète, détruire des villes, puis des plaines, pour ensuite terminer au-dessus d’un océan. Non non, il faut plutôt se cantonner à une arène type Dragon Ball Z Budokai et une caméra qui reste derrière le personnage. Evidemment, l’aspect RPG est très présent lors des combats, avec des jauges un peu partout, des techniques à balancer suivant la concentration de notre Ki, des phases aléatoires suivies de moments plus scriptés, etc. Et c’est plutôt pas mal. Si vous aimez Budokai ou Xenoverse vous allez tout de suite retrouver vos marques, à base de concentration de Ki lorsque l’adversaire en a pris plein la tête, et même d’attaques synchronisées si vous possédez un personnage de support et que la barre d’assist est bien remplie.
Côté technique, il ne faut par contre pas s’attendre à un Dragon Ball FighterZ qui calque l’anime à la frame près. Non ici, c’est plutôt du Dragon Ball Xenoverse 2, ce qui est tout de même d’un niveau plus que correct pour apprécier l’ambiance. De plus, Bandai Namco a cette fois-ci négocié les droits de certaines chansons. De ce fait, Cha-La Head Cha-La est présente !
En grand fan de la licence, j’attends évidemment Dragon Ball Z: Kakarot avec impatience. Néanmoins, il ne faut pas s’attendre à une révolution dans le monde du RPG. Tout semble pourtant crier le fan service, avec de l’humour et de l’émotion. J’espère juste que le système de combat sera un peu plus approfondi et peut-être moins brouillon par moment. Mais bon, on peut pêcher alors ça va ! Rendez-vous en 2020 sur PS4, Xbox One et PC.