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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

Call of Duty 2

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
 
Call of Duty, c'est un peu ce qui se fait de mieux dans le genre FPS WW2, ou disons de moins mauvais : c'est joli, ça pète dans tous les sens, la mise en scène est plutôt réussie. Bien évidemment, le gameplay est excessivement simpliste, mais pour peu que l'on ne soit pas allergique aux FPS scriptés du début à la fin ne laissant pas la moindre marge de manoeuvre, on peut s'amuser quelques heures. Aussi, en allant essayer Call of Duty 2 sur Xbox 360, je ne m'attendais pas à une quelconque révolution, mais bien au premier épisode simplement remis au goût du jour point de vue graphique.
Et de ce côté, il faut reconnaitre que je n'ai pas été déçu. La réalisation du jeu est vraiment bonne, avec des maps très détaillés, des personnages fort bien modélisés et animés, et des effets visuels divers et variés plutôt bien foutus. Mention spéciale à la fumée, réellement impressionnante.

Pour ce qui est du contenu, Call of Duty 2 propose trois campagnes différentes : une du côté soviétique, assez courte mais très enneigée, une britannique, qui prendra place majoritairement en Afrique, et pour finir une côté américain, où l'on pourra venir piétiner les belles plages normandes à grands coups de rangers.


Nein, tu n'as pas chanché...

Le déroulement du jeu est toujours le même : on avance dans des décors tous plus linéaires les uns que les autres, nous laissant juste de temps en temps le choix de contourner un bâtiment par la droite ou la gauche, et on blaste la racaille nazie qui se dresse sur notre chemin. Ceux-ci compensent comme il se doit leurs lacunes intellectuelles par leur grand nombre. Heureusement qu'ils ne savent pas viser, et qu'ils meurent relativement rapidement (soit d'une balle dans la tête, soit de deux ou trois dans le buffet).

Bon, j'exagère un peu. Certaines cartes proposent un semblant de liberté : ainsi, lors d'une mission en Normandie, on vous demande, à vous et vos boys, de nettoyer une petite dizaine de maisons, toutes infestées par la Wehrmacht. À vous de choisir alors l'ordre dans lequel vous allez procéder à la dératisation. Certaines cartes, comme celle du débarquement (passage obligé de tous les shoots WW2), sont également assez vastes, et proposent de choisir dans une certaine mesure quel chemin vous arrange le plus.

Bien évidemment, on échappe pas à tous les éléments scriptés de bon aloi, marque de fabrique du genre depuis le premier Medal of Honor : soldats alliés qui meurent sous vos yeux, explosions, bombardements, immeubles tombant en ruines... C'est bien joli, c'est toujours très spectaculaire, mais en toute honnêteté, c'est surtout beaucoup du déjà-vu.


Super GI vs. Evil Surf Nazis

Pas trop compliqué pour les neurones, Call of Duty 2 ne requiert pas non plus une grande dextérité du fait de sa simplicité. En fait, il est pratiquement impossible de mourir, et ceci pour une bonne raison : il n'y a pas de barre de vie. Vous encaissez les coups, et lorsque vous en prenez un peu trop dans la gueule, l'écran se floute légèrement, une bordure rouge apparait autour de l'image, synonymes de mort si jamais vous veniez à vous prendre une autre balle. Lorsque celà se produit, aucun problème, trouvez simplement un coin protégé, attendez quelques secondes le temps que votre organisme assimile tout le plomb ingurgité de force, et retournez vous battre en hurlant. Voilà voilà. Décidément, le réalisme est toujours le mot d'ordre des développeurs de FPS WW2.

Je noircis beaucoup le tableau, mais Call of Duty 2 n'est pas un mauvais jeu. C'est un FPS Seconde Guerre Mondiale tout ce qu'il y a de plus classique, indéniablement très bien réalisé, aussi bien du point de vue technique, avec un très bon moteur, que du point de vue grand spectacle de la chose. Les fans du premier épisode se rueront dessus, et les autres, ceux qui préfèrent des FPS un peu plus évolués, retourneront sur F.E.A.R..
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