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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

Bayonetta 2

kimo par kimo,  email
 
Nintendo organisait cette semaine une petite séance de rattrapage pour les jeux loupés à l'E3. C'était donc l'occasion de tester quelques-uns des jeux ayant échappés aux doigts agiles de notre équipe de choc.

Coup d’œil donc sur Bayonetta 2 le temps d'une petite session de gameplay.


Le niveau testé se déroulait sur un avion de chasse, puis sur un train en pleine marche où l’on affrontait un boss angélique, et enfin autour d’un building pour combattre un monstre gigantesque en forme de dragon. Oui, c'est toujours aussi n'importe quoi. Tout allait très vite, combats et cinématiques s’alternant à fond la caisse dans un mélange de genre foutraque entre le steampunk, le kitsch japonais et le cuir moulant, le tout avec un aliasingde malade. C’est coloré et vif, ça bouge bien, mais ça pique les yeux. Sur le Gamepad, c’est plus moche mais aussi bien plus net. Ça tombe bien, on pourra jouer dessus en off-tv.

WiiU oblige, Bayonetta 2 propose un mode tactile qui permet de se déplacer et d’attaquer via l’écran du Gamepad. La position tactile est alors signalée sur l’écran principal, et avec un peu d’entrainement, on peut jouer sans baisser les yeux. Après avoir fait une prière je décide donc de le sélectionner, sachant qu’on peut repasser au mode standard à tout moment. Pour la démo, il fallait choisir entre easyet very easy. Je prend mon courage à deux mains et sélectionne Easy. Avec ce mode de difficulté et le tactile, c’est totalement sans intérêt : il suffit de s’approcher d’un ennemi, de le toucher sur le Gamepad et les combosse font automatiquement. On peut aussi sauter et esquiver en traçant un trait, mais j’ai dû m’en servir deux fois. En repassant à la manette, c’est buttons-mashing à volonté. Chaque coup recharge votre jauge de magie. Une fois pleine, on enclenche un Umbra Climax et là, c’est buttons-mashing à volonté sauf que ça fait plus mal avec plus d'effets graphiques.



L’esquive bullet-witch-time est toujours présente ainsi que les sucettes qui redonnent de la vie ou de la magie. Il y avait un deuxième set d’armes à notre disposition, l’épée et le fouet. Je n’ai pas pu voir réellement de différence de style mais c’est probablement parce que les ennemis se comportaient comme des sacs de sable. Impossible d’ailleurs d’avoir des informations sur la façon dont objets et armes se débloqueront, ou sur la présence d’une boutique entre les niveaux comme dans le premier.

Au rang des nouveautés dont on pouvait parler, celle présente dans la démo (et le petit fascicule promotionnel) : Jeanne viendra nous rejoindre pour « châtier » nos ennemis. Un PNJqui intervient automatiquement sur les scripts où on tue les boss, c’est clair, ça fait rêver... Autre détail, on ne se bat plus seulement contre des anges, mais aussi contre des démons. Ça paraissait une featureexceptionnelle au type qui présentait la démo, mais lui est payé pour le croire.

Il faut reconnaître que faire jouer quelqu’un à unbeat-em all en easypendant 20 minutes, il y a mieux pour donner une bonne image de son jeu. Dans ces conditions, impossible de se rendre compte de la richesse du gameplayni de l'utilité des nouvelles armes. On peut tout juste en déduire qu'il y a de fortes chances que ce soit la même chose que celui d’avant, avec des nouveaux boss, des nouveaux ennemis, des nouvelles armes et comboset un mode tactile tout neuf pour ceux qui trouvent que Fruit Ninja c’est trop dur.
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