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Un Rédacteur Factornews vous demande :

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Les raisons de la colère : le retour
das_Branleur
Membre Factor
Redac 1339 msgs
Pour ce qui est des "seuls 5%" font 200k, bah ça me semble pas si mal à vrai dire.
Tu sais, tout n'est pas censé marcher, c'est un peu le concept de l'entrepreneuriat, sinon ça serait trop facile.
Et sur les 95% restants, quid de leur qualité...?

Pour KS, je faisais surtout allusion à du Teepee et autres modes de financement en mensuel, où les gens joignent au fur-et-à-mesure que tu release des screens, vidéos puis démos.
Et j'ai pas dit que c'était la seule solution ; tu fais l'impasse sur les 2 ans de chômage français qui te permettent de te mettre à ton compte (et en équipe) pendant un an, pour voir.

Cela dit, si tu pars du principe que le self-made man n'existe pas et qu'on est tous dans la prédétermination, y'a pas de débat, fin du game.
Les patrons sont là et ils y resteront, les salariés pareil... Leur lutte est un leurre, ils sont voués à l'esclavage sans récompense et les patrons à la richesse sans effort d'autre que celui des salariés. C'est une théorie intéressante.
 
choo.t
Saint rââle
Redac 4013 msgs
das_Branleur a écrit :
Tu sais, tout n'est pas censé marcher, c'est un peu le concept de l'entrepreneuriat, sinon ça serait trop facile.

Justement, le mood n'est pas exactement à la défense de "l’entrepreneuriat" et du discours de darwinisme social qui va avec, comme tu peux le constater, le drapeau illustrant l'article et rouge et noir, pas non jaune et noir.

das_Branleur a écrit :
Et sur les 95% restants, quid de leur qualité...?

C'est éminemment subjectif, mais je concède aisément qu'y a beaucoup de merde la dedans, par contre, y'a énormément de merde dans le haut du panier, quand ton jeu tourne au FOMO, Daily Quest, et mille et une merde d'addiction, c'est difficile de venir arguer que c'est les qualités intrinsèque du jeu qui le mène au succès financier, c'est juste qu'en tant que dev, tu t'es abaissé au statut de gérant de casino ou de vendeur de crack.
 
Mascouell
Membre Factor
Membre 102 msgs
Il y a clairement un problème avec le traitement des salariés du secteur, mais l'approche choisie par ce STJV me laisse quand même perplexe. Déjà l'organisation elle-même est plutôt opaque, difficile de trouver des infos sur sa structure. D'après sa page twitter, Sam Hocevar, Science Director chez Don't Nod (donc je suppose dans l'équipe dirigeante) en est le co-founder (en soit une bonne chose pour le STJV, il faut des poids lourds). Mais c'est tout ce que j'ai trouvé.

Ensuite le premier intervenant tire sans discernement sur "les employeurs" qui seraient donc, sans exception, hors de toute rédemption possible. J'aurais privilégié l'exposition de cas concrets, sans nécessairement nommer les fautifs (si crainte de procédure baîllon il y a, mais ça maître Clocher peut leur dire). Ca aurait placé le STJV comme partenaire de dialogue "raisonnable" non-seulement vis-à-vis de studios frileux mais aussi d'élus. Cette partie de la pres donne l'impression de s'attaquer à une boîte spécifique (qu'on comprend être Don't Nod) mais en restant flou et faussement universel. A mon sens ça dessert le discours.

Enfin il faut attendre le dernier quart de la présentation pour présenter du concret (les NAO couronnées de succès chez Amplitude) qui sont un premier pas vers ce sur quoi il faut attirer la puissance publique : la création d'une convention collective jeux vidéo (terme que je n'ai pas entendu dans la présentation). Et même ce point est noyé dans des considérations trop générales.
 
das_Branleur
Membre Factor
Redac 1339 msgs
@choo.t et juuustement, si vous ne voulez pas du darwinisme de la loi impitoyable de l'entrepreneuriat, ne vous lancez pas. Restez dans un job salarié avec un patron contre qui pester 24/7.

Mais ne venez pas vous plaindre d'être forcé en esclavage et de vivre l'enfer au quotidien : s'échapper, c'est vraiment possible ; seulement faut être prêt au risque de l'échec entrepreneurial. Au pire tu retournes sur le marché du travail.
 
kakek
Membre Factor
Membre 1672 msgs
das_Branleur a écrit :
@choo.t et juuustement, si vous ne voulez pas du darwinisme de la loi impitoyable de l'entrepreneuriat, ne vous lancez pas. Restez dans un job salarié avec un patron contre qui pester 24/7.

Mais ne venez pas vous plaindre d'être forcé en esclavage et de vivre l'enfer au quotidien : s'échapper, c'est vraiment possible ; seulement faut être prêt au risque de l'échec entrepreneurial. Au pire tu retournes sur le marché du travail.


A quelque cas exceptionnels prêts, tout ceux que j'ai vu prendre le risque de l'entrepreneuriat avaient en réalité des systèmes de soutient très confortables en cas d'échec.
Le dernier avait tout misé sur une entreprise de composants radio, mais quand on regardait autour sa femme était anesthésiste ( donc pouvant éventuellement assumer seule ) et en attendant il vivaient dans un appart prêté par sa famille.

Sans aller jusque là, beaucoup risquent au pire de devoir repasser chez papa maman, qui ne vivent pas dans un 50m et peuvent se permettre de les loger nourrir confortablement des mois en cas de coup dur.
Le mythe "tout le monde peut réussir" c'est très discutable. On est pas tous a égalité devant l'échec entrepreneurial. Pour certains se planter c'est, comme choo l'a évoqué, risquer la rue si on ne trouve pas un bon poste fissa.
Pour d'autre, c'est juste un inconfort relatif. La rue, ce n'est pas un risque réel, quoi qu'il fasse.
 
androide
Membre Factor
Membre 536 msgs
Donc si vous êtes salarié(e) du secteur du JV, je crois qu'on a eu assez d'exemples pour illustrer le fait que vous n'aurez pas de droits venant des patrons. C'est à vous de vous mobiliser pour les obtenir. Regroupez-vous ! Syndiquez-vous ! Et faites la grève puisque vous avez bien eu la preuve que les patrons sont davantage sensibles à leur porte-monnaie qu'au bien-être de leurs salariés. Ils ne vous octroieront des droits que vous devez réclamer pas parce qu'ils veulent que vous ayez de bonnes conditions de travail mais parce qu'ils ont peur de perdre du pognon.
 
choo.t
Saint rââle
Redac 4013 msgs
das_Branleur a écrit :
@choo.t et juuustement, si vous ne voulez pas du darwinisme de la loi impitoyable de l'entrepreneuriat, ne vous lancez pas.

L'idée c'est d'amener la société vers autre chose, et d'arrêter de prêcher cette fausse dichotomie, comme si il n'existait que entrepreneuriat et l'esclavage salarial.

das_Branleur a écrit :
Mais ne venez pas vous plaindre d'être forcé en esclavage et de vivre l'enfer au quotidien : s'échapper, c'est vraiment possible ; seulement faut être prêt au risque de l'échec entrepreneurial. Au pire tu retournes sur le marché du travail.

À une échelle individuelle, y'a des exemples, oui [1], mais le discours s'effondre dès que tu penses à un peu plus que ton propre petit cul et commence à réfléchir collectif. Tant que le modèle actuel est présent, il y'aura des salarié·e·s et des salarié·e·s en souffrances, c'est le pré-requis du modèle actuel.

Le but c'est d'en libérer le plus possible, pas de simplement espérer se trouver une place au chaud pour soi.

¹ : et encore, c'est fort discutable, tes conditions de naissance, ton milieu d'existence, tes relations et tout un tas de variables hors de ton contrôles sont les élément déterminant de telles "réussite", pas un simple "mérite" d'avoir tout donné ou je ne sais quelle connerie.
 
noir_desir
Membre Factor
Membre 2246 msgs
das_Branleur a écrit :
Pour ce qui est des "seuls 5%" font 200k, bah ça me semble pas si mal à vrai dire.
Tu sais, tout n'est pas censé marcher, c'est un peu le concept de l'entrepreneuriat, sinon ça serait trop facile.
Et sur les 95% restants, quid de leur qualité...?

Pour KS, je faisais surtout allusion à du Teepee et autres modes de financement en mensuel, où les gens joignent au fur-et-à-mesure que tu release des screens, vidéos puis démos.
Et j'ai pas dit que c'était la seule solution ; tu fais l'impasse sur les 2 ans de chômage français qui te permettent de te mettre à ton compte (et en équipe) pendant un an, pour voir.

Cela dit, si tu pars du principe que le self-made man n'existe pas et qu'on est tous dans la prédétermination, y'a pas de débat, fin du game.
Les patrons sont là et ils y resteront, les salariés pareil... Leur lutte est un leurre, ils sont voués à l'esclavage sans récompense et les patrons à la richesse sans effort d'autre que celui des salariés. C'est une théorie intéressante.


Par contre, les riches (je ne parle pas du cadre sup, mais des bollorés and co, qui n'hésitent pas à utiliser la loi, les gouvernements etc pour venir à leur fin ) font tous pour le rester ne pas ouvrir le serail aux autres....

das_Branleur a écrit :
@choo.t et juuustement, si vous ne voulez pas du darwinisme de la loi impitoyable de l'entrepreneuriat, ne vous lancez pas. Restez dans un job salarié avec un patron contre qui pester 24/7.

Mais ne venez pas vous plaindre d'être forcé en esclavage et de vivre l'enfer au quotidien : s'échapper, c'est vraiment possible ; seulement faut être prêt au risque de l'échec entrepreneurial. Au pire tu retournes sur le marché du travail.


Tu ne deviens pas patron d'un studio ou d'un conglomérat... Souvent les patrons à l'image de musk, était déjà millionnaire, car leur parent l'étaient déjà, c'est du genre 90% des ultra riche le sont par héritage.
 
das_Branleur
Membre Factor
Redac 1339 msgs
@Kakek c'est le concept de l'entrepreneuriat : c'est risqué. Si ça l'était pas, on le serait tous.

@choot.t oui il existe l'entre deux et à différents degrés : les boites qui offrent des avantages à leurs employés. Y'en a, faut les trouver. Quand y'en a pas, bah c'est la vraie dichotomie. Faut créer sa SCOP. Ce qui rejoint le deuxième point : quand tu veux penser à plus que ton petit cul, tu offres plus d'avantages à tes employés, voire tu bosses en SCOP. Retour au début de la phrase précédente.

@noir_desir c'est effectivement dommage, pour ceux qui sont en-dessous, mais tu connais le dicton : plus on en a, moins on veur le partager.
Tu peux, très, très, trèèès rarement. Mais c'est aussi normal que ça soit très, très, trèèès rare : le simple fait d'être milliardaire est très, très rare, alors d'y parvenir en partant de zéro... Faut pas espérer que t'en trouves à tous les coins de rue. Mais y'en a.
Steve Jobs, tiens.
Mais y'a la myriade de moins connus. Prends Jan Koum.
Wikipedia : Yan Borysovych Koum was born in Kyiv, then in the Ukrainian SSR, on February 24, 1976 into a Jewish family.[4] He grew up in Fastiv. In 1992, at the age of 16, he moved with his mother and grandmother to Mountain View, California.[5] A social support program helped the family get a small two-bedroom apartment there.[6] His father had intended to join the family later, but he never left Ukraine[7] and died in 1997.[6] Koum and his mother remained in touch with his father until his death.[8] At first, his mother worked as a babysitter while he worked as a cleaner at a grocery store. His mother died in 2000 after a long battle with cancer.[4]
Fast-forward : He is the co-founder and former CEO of WhatsApp, a mobile messaging app which was acquired by Facebook in 2014 for US$19.3 billion. According to Forbes, he has an estimated net worth of US$15.2 billion as of October 2023.

Mais ça c'est en considérant qu'être milliardaire soit la seule mesure de la réussite... Millionnaire ou juste indépendant financièrement et heureux c'est déjà très bien, et c'est bieeeen plus accessible.
 
choo.t
Saint rââle
Redac 4013 msgs
das_Branleur a écrit :
Faut créer sa SCOP. Ce qui rejoint le deuxième point : quand tu veux penser à plus que ton petit cul, tu offres plus d'avantages à tes employés, voire tu bosses en SCOP.

C'est loin d'être suffisant, c'est au mieux essayer de créer une petite bulle dans un système créer pour la détruire. Être en SCOP, c'est bien, mais c'est pas le endgame, qui est de libérer tous le monde, pas uniquement la poignée d'humain de ta SCOP. L’internationale sera le genre humain, tout ça tout ça.

@das_Branleur J'espère que t'es pas entrain de dire que Koum est un entrepreneur, ça pourrait te coûter cher.
 
Doc_Nimbus
Membre Factor
Membre 783 msgs
Vector a écrit :
Doc_Nimbus a écrit :
Je ne pense pas que le volet LGBT+ puisse être qualifié de "mineur" dans le grand champs de la lutte sociale liée au domaine de jeu vidéo.
Le lien partagé par choo.t me parait édifiant/symptomatique sur ce sujet et n'occulte pas les autres points évoqués.


Je suis pas là pour te dire quoi faire de ton temps, mais là tu parles à un gars qui a déballé ses idées moisies comme un vieux frigo sur tout ce qui touche aux genres, à l’égalité des sexes et à ce grand complot woke, planqué derrière l’excuse en carton du "je fais que poser des questions, hein". Évidemment, il a tout supprimé dès qu’il s’est pris une avalanche de merde dans la gueule, en jouant les pauvres petites victimes. Bref, un grand moment d’hypocrisie, je pense pas qu'il soit dans la mentalité pour reconnaitre des faits.

Prions pour que le STJV parviennent dans ses objectifs. 2024 a vraiment était à chier pour les employés.


Pas faux, mais ma candeur me faisait espérer mieux !
 
Fougère
Membre Factor
Redac 739 msgs
Content de voir que ce genre de news déclenche aussi des torrents de commentaires :D Et y'a de quoi manger continuez comme ça.
 
das_Branleur
Membre Factor
Redac 1339 msgs
choo.t a écrit :
das_Branleur a écrit :
Faut créer sa SCOP. Ce qui rejoint le deuxième point : quand tu veux penser à plus que ton petit cul, tu offres plus d'avantages à tes employés, voire tu bosses en SCOP.

C'est loin d'être suffisant, c'est au mieux essayer de créer une petite bulle dans un système créer pour la détruire. Être en SCOP, c'est bien, mais c'est pas le endgame, qui est de libérer tous le monde, pas uniquement la poignée d'humain de ta SCOP. L’internationale sera le genre humain, tout ça tout ça.

@das_Branleur J'espère que t'es pas entrain de dire que Koum est un entrepreneur, ça pourrait te coûter cher.

Pour la SCOP, si, c'est l'end-game de ce que vous souhaitez : partage total des droits d'auteurs.
Seulement t'en as aucune (?) qui soit devenue un mastodonte à cause de sa nature même. Les gens qui rentrent dans des SCOP sont -dans l'idée en tt cas- dans un état d'esprit qui n'est pas celui d'en faire une multinationale. Parce que si ton objectif de base c'est de faire une multinationale qui fait du fric, la SCOP c'est difficile. Il faut pouvoir prendre des décisions parfois très rapidement, parfois très antisociales, etc etc. Pour ça, pas le choix, faut que le pouvoir et le capital reste entre les mains d'une poignée de décisionnaires.

Quant à l'exemple de Koum, anecdote très amusante, je te le concède, mais qui ne change strictement rien à mon explication. Le mec est la définition même de l'entrepreneur, qu'il aime être appelé ainsi ou non.
Sa distinction entre ceux qui cherchent du fric et ceux qui cherchent juste l'indépendance et le plaisir est vraie, et ça tombe bien, c'est exactement ce que j'avais décrit dans le paragraphe suivant, juste avant ta réponse ;)

Mais ça c'est en considérant qu'être milliardaire soit la seule mesure de la réussite... Millionnaire ou juste indépendant financièrement et heureux c'est déjà très bien, et c'est bieeeen plus accessible.
 
CBL
L.A.mming
Admin 17624 msgs
Non mais y'a pas que les SCOP pour les co-op. Tu as tout plein de structures coopératives. On peut parler des coopératives de consommation comme REI aux US (179 magasins, 3,7 milliards de dollars de CA) ou The Co-operative Group aux UK (3160 magasins, 11 milliards de livres CA). On peut aussi parler des coopératives financières (les credit union en anglais) à savoir des banques comme Navy Federal (14 millions de membres, 25000 employés, 180 milliards de dollars d'assets gérés) aux US ou le Crédit Mutuel en France (84 000 employés, 20 milliards d'euros de CA, 8,6 millions de sociétaires).

En fait plus tu creuses plus tu te rends compte qu'il y a des tonnes de grosse boites qui fonctionnent comme des coopératives et qui cartonnent. Et chacun fait sa propre structure. Y'a aucune raison que ça ne fonctionne pas pour le JV. En bonus, une structure coopérative signifie qu'il n'y a plus besoin de faire plaisir à des gros actionnaires qui ne pensent qu'à court terme et qui ne veulent prendre aucun risque. Entrer en bourse a tué la créativité des gros studios.
 
das_Branleur
Membre Factor
Redac 1339 msgs
Oui, y'a d'autres types de structures bien sûr.

Ce que je veux dire c'est que la capacité de s'organiser/unifier/lutter contre les evil corps à la Ubi est absolument possible, elle n'est pas bloquée par des forces obscures. Ca ne peut pas se faire en un claquement de doigts, mais avec tous les outils qui existent aujourd'hui pour s'organiser/travailler/publier/vendre/etc full remote, c'est même étonnant que ça soit déjà plus développé. Et c'est la solution la plus viable que de tenter de transformer les evil corps en coopératives.

Je serais sincèrement ravi qu'il se créée l'équivalent du Credit Mut ou de the Co-op group dans le JV.
 
clott
Membre Factor
Membre 818 msgs
Ce n'est pas chez Valve qu'une partie des gains d'un projet sont partagés entre les membres qui travaillent dessus?
D'ailleurs ça causait le problème que les gens préféraient travailler sur des projets très rapidement rémunérateurs plutôt que de se lancer sur de gros projets qui mettraient plus longtemps à avoir un retour. Ex un gros jeu (HL3?).
 
__MaX__
David Croquette
Admin 4974 msgs
Ce qui est drôle, c'est cette propension à parler de partage au sein d'un univers créatif qui ne pourrait fonctionner que pour pour des tailles de studios qui sont purement et simplement PAS structurés pour faire du créatif mais simplement du McDo du jv.

Ceux qui ont des envies créatives sont les petits ou moyens/petits studios... et eux l'argent (quand il y en a) ils sert à payer le chauffage.

Tu peux penser à partager et être généreux avec ton équipe quand y'a du succès et de l'argent. Quand c'est ceinture la majorité du temps ( cas d'une grande partie des studios ), c'est plus compliqué ne serait-ce que de l'envisager.

Ce que j'essaie de dire c'est que, les grosses structures elles sont là pour se gaver et en ont rien à battre des équipes. Et les équipes plus passionnées qui font ça pour l'aspect créatif, seul quelques élus auront un jour assez de latitude pour avoir un comportement de coop qui pourra renvoyer l'ascenseur de la passion investie dans l'entreprise à toute l'équipe.

Donc les "y'a juste à [...] / on pourrait faire [...]", mouaip... c'est pas aussi simple : D
 
lichen
Membre Factor
Membre 331 msgs
das_Branleur a écrit :
@choo.t et juuustement, si vous ne voulez pas du darwinisme de la loi impitoyable de l'entrepreneuriat, ne vous lancez pas. Restez dans un job salarié avec un patron contre qui pester 24/7.

Mais ne venez pas vous plaindre d'être forcé en esclavage et de vivre l'enfer au quotidien : s'échapper, c'est vraiment possible ; seulement faut être prêt au risque de l'échec entrepreneurial. Au pire tu retournes sur le marché du travail.


Ca me fatigue de genre de discours simpliste, c'est tellement éloigné de la réalité du marché de l'emploi dans le JV en France (et dans le monde), pour les travailleurs lambda.

Les entreprises de JV sont hyper instables (un échec et elles peuvent fermer), le milieu du JV est hyper mondialisé, aujourd'hui pour un travailleur dans le milieu du JV c'est super difficile de faire sa vie quelque part, il faut accepter de déménager toutes les x années, de changer de ville ou même de pays.
C'est difficile de vivre une vie de famille dans ce contexte et parfois même juste de se créer des relations sociales durables.
Arriver en retraite "sans amis et sans famille" parce qu'on a dû changer à de multiples reprises de lieux de vie, c'est juste terrible quand on subit cela.

Faut arrêter de nous dire "si t'es pas content change de job" / "lance-toi et si ça fonctionne pas reviens sur le marché de l'emploi".
Le marché de l'emploi dans le JV il t'attend pas quand tu reviens bredouille après ta tentative échouée d'entreprenariat.

Accessoirement, tout le monde n'est pas fait pour encadrer des gens et encore moins diriger une entreprise, ce n'est pas qu'une question de compétences que l'on peut apprendre, mais aussi une question de personnalité.
Il faut garder en tête que monter son studio de JV, quelle que soit sa taille, ça n'est pertinent et crédible que pour une minorité de travailleurs.

Et les autres ils ont le droit de chercher à améliorer les conditions de travail des postes auxquels ils ont raisonnablement accès.

Le JV c'est pour beaucoup de salariés un métier passion et créatif, à quel moment on peut espérer que les travailleurs expriment leur potentiel quand ils sont tétanisés et entravés par l'insécurité professionnelle ?
 
choo.t
Saint rââle
Redac 4013 msgs
das_Branleur a écrit :
Pour la SCOP, si, c'est l'end-game de ce que vous souhaitez

Non, l'endagme c'est le collectif, pas simplement qu'une petite SCOP ça et là tienne le coup pendant que le patronat et les grand actionnaires graissent la pate de députés et de sénateurs pour pourrir un peu plus l'existence d'autrui à leur profit.

Le but c'est que tous le monde puisse relever la tête, pas simplement les quelques chanceux qui ont eu la bonne trajectoire pour tomber dans un SCOP ou une boite sympa.
 
Les raisons de la colère : le retour

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