MaVmAn : Ah, je pensais pas vraiment spoiler pour Vivarium mais bon....

Sinon, je confirme pour A couteaux tirés, très bon film ambiance Cluedo. Ce qui est très appréciable, c'est que le scénario tient bien la route, on n'a pas une succession de retournements invraisemblables comme c'est le cas bien trop souvent. Non, ici, c'est à la fois malin et limpide.
Mention spéciale pour Daniel Craig en enquêteur so british, je lui découvre un sens de l'humour que je ne soupçonnais pas.

Brooklyn affairs, d'Edward Northon, polar noir jazzy dans la veine de Chinatown, une dose d'humour en plus. A ajouter à la liste des très bons.

Je suis passé à côté car la critique n'a pas été tendre mais du coup je vais lui donner sa chance.

Big Apple a écrit :
Mention spéciale pour Daniel Craig en enquêteur so british, je lui découvre un sens de l'humour que je ne soupçonnais pas.

C'est parce qu'il est british justement. Accessoirement il a une éducation ultra-classique (théatre) donc il pouvoir jouer n'importe quoi.

Motherless Brooklyn : Film policier très académique, superbe reconstitution des années 50. On suit un détective atteint du syndrome de la Tourette (FERME TA GUEULE CONNARD!) qui va enquêter sur la mort de son mentor qui était sur une piste (DE SKI, PUTAIN, UNE PISTE DE SKI!). Tout ça flirte avec le bon vieux film noir et son intrigue franchement alambiquée (LE BIQUET! LE BIQUET! CACHÉ DANS l'HORLOGE!) qui conduira jusqu'aux hautes sphères de ce monde (DE MERDE! DE MERDE!).
Voilà, je suis partagé entre l'envie de dire du bien de ce film qui a de nombreuses qualités (DEUTSCH QUALITÄT! ) mais aussi l'envie de dire qu'il lui manque ce petit quelque chose, ce grain de folie qui le rendra inoubliable ou formidable. Tout ça est bien trop lisse, trop poli, en bref trop politiquement correct voire vaguement ennuyeux. Et ce ne sont pas les gentils pétages (POTAGE! POTAGE!) de plomb du héros qui y changent quelque chose.

Gun Akimbo :
Un B-Movie d'action-comédie qui se regarde mais sans plus. On passe tout le films à se dire "Ah tiens, j'ai déjà vu cette scene dans Kick-Ass/Deadpool/Wanted", mais je suppose que si on n'a pas vu les films en question, le film passe pour une perle d'originalité.

Je vais être nettement moins tendre: Guns Akimbo est un putain de calvaire. Quasi rien ne va dans ce machin. J'ai même pas réussi à le terminer. Un exploit de peu de films peuvent se vanter d'avoir accompli.

The Gentlemen, du Guy Ritchie plus sobre qu'à l’accoutumé mais bien foutu, bon mélange gangsters/humour.

Dans la Maison, François Ozon qui fait un (soft) psycho-thriller littéraire assez imaginatif, très bien.

Un monde plus grand, le trip shamanique sur l'initiation de Corine Sombrun, très classique dans la forme mais ça reste intéressant (moins que d'écouter les entretiens de la vraie Corine cependant).

Paperboy, l'intrigue est un peu légère mais l'écriture des perso et le jeu des acteurs vaut le coup, notamment McConaughey. Le rôle de Kidman manque de profondeur par contre, il est suggéré qu'elle n'est pas juste une poupée chaudasse superficielle sans pour autant que cela se ressente vraiment, dommage mais c'est quand même Nicole Kidman...

Groundhog Day ou Un jour sans fin
Je sais, c'est un vieux film. Mais depuis le confinement, avec ce curieux sentiment que tous les jours se ressemblent, où on ne différencie plus le lundi du dimanche, voir cette perle avec Bill Murray est indispensable. Bon, et puis j'aime bien l'acteur,à la fois nonchalant, cynique et amoureux. Par ailleurs, le film pose quelques questions sur le bon usage de son temps et par extension de sa vie.

Color out of space
Cette grosse claque.
Adaptation de Lovecraft qui commence tranquillou avec une belle réalisation et une ambiance maîtrisée. Puis au fur et à mesure, c’est une pure monté en puissance qui n'en fini pas dans le fantastique, la folie et l'horreur indicible.

Belle progression du réalisateur depuis Hardware (seul autre film de lui que j'ai vu), une série B entre MadMax et Terminator, pleine de défauts mais qui avait déjà quelques qualités notables et un style marquant.

Life :
Affligeant.
Je ne m’attendais pas à grand-chose, honnêtement c’était plus mon côté groupie de Jake Gyllenhaal qui m’a poussé à le regarder qu’autre chose, mais honnêtement, même pour ses yeux bleus, ses 1m82 de muscle et de sang bleu, ça ne vaut pas le coût.
C’est d’une nullité abyssale, et un coup d’œil sur la filmo du réalisateur pointe tout de suite le problème du doigt, Daniel Espinosa ne devrait pas avoir le droit d’approcher une caméra à moins de 50 m.
D'ailleurs, il signe le prochain Sony/Marvel, Morbius ce qui donne tout de suite le ton, et a trouvé le moyen de continuer à bosser avec Gyllenhal sur son prochain film, The Anarchists Vs ISIS.
Bref, épargnez-vous ces 104 minutes, même bourré, pour la déconne et en faisant autre chose, ce n’est pas regardable.

Life Oui, le film n'est pas terrible, mais je ne serais pas aussi sévère. Ça se regarde comme un épisode d'une série de SF bas de gamme sur Netflix, Voilà.

Ex Machina Assez sympa, pas le film de l'année, mais on a là un joli trio dans un huis-clos oppressant, un huis-clos où chaque personnage s'oppose aux autres, un peu comme dans le jeu caillou-feuille-ciseaux. Je suis sûr que ça ferait une pièce de théâtre géniale au festival d'Avignon avec des guirlandes phosphorescentes pour remplacer la CGI. Sinon, les effets spéciaux de la fille sont sacrément classes.

Last Chrismas Londres, Noël, la neige, les illuminations et Kate (Emilia Clarke), une fille paumée déguisée en lutin qui travaille dans un magasin de déco pour sapins avec une chinoise un peu perchée... J'aime bien l'héroïne. Dans le film, elle est tellement craquante qu'on a envie de lui faire un gros hug parce qu'elle en a bien besoin avec tous ses soucis et quand même aussi parce qu'elle est mignonne et exagérément expressive comme Anna dans la Reine des Neiges 2.
Le film commence comme un Bridget Jones mais peu à peu commence à s'éloigner de la bluette un peu mièvre que l'on imagine pour se terminer en fable sociale à la Ken Loach grâce notamment à l'intervention de la mère de l'héroïne jouée par Emma Thompson et à un scénario qui est plus intelligent qu'il n'y paraît au premier coup d’œil. Agréable surprise pour moi.

Life c'était pas terrible et trop prévisible. Le seul bon point que je lui ai trouvé c'est de m'avoir donné de re-re-re-retourner sur "Prey".

Mademoiselle C'est une tuerie, acteurs, scénario, photographie, c'est juste parfait. Un escroc veut épouser une fille riche (la Mademoiselle du titre), sous la tutelle d'un oncle pervers afin de s'emparer de sa fortune en la faisant enfermer dans un asile. Pour parvenir à ses fins, il fait appel à une entremetteuse mise au parfum de ce projet et qui sera embauchée comme servante auprès de la future victime. Sauf que rien ne se passera comme prévu, vraiment rien.
Dans un sens, ça m'a rappelé le fameux Parasite qui a obtenu la palme d'or l'année dernière, d'autant plus que le film est coréen et est par ailleurs réalisé par Park Chan-wook, plus connu pour avoir réalisé Old Boy.
Si vous n'avez pas vu, voyez-le. Allez-y. Faites-le. Indispensable.

Voyez tout Park Chan-wook, tout simplement :). Il fait dans la série également, avec la mini-série The Little Drummer Girl récemment.

Mobile Suit Gundam I à III :
J’avais totalement fait l’impasse sur les Gundam jusqu’à maintenant, j’ai profité de leur upload officiel sur Youtube pour y jeter un œil, et c’est plutôt pas mal, si on fait fi de la qualité d’animation, vu que ces films sont des rééditions de la série TV de 79.
La guerre y est dépeinte comme un bordel sans nom où personne ne sait pourquoi on se bat, mise à part pour une éventuelle promotion, une définition absurde de l’honneur, un idéal à la con, ou tout simplement “car c’est la guerre”.
Des personnages apparaissent, se développent à peine et crèvent comme des chiens 30 secondes après, les personnages principaux ne prennent même plus le temps de faire un deuil, pas le temps, faut avancer.
Sans être un Gurren Lagann, l’échelle des combats devient très vite absurde, si les premières minutes nous montrent l’enfer de voir trois connards mourir, les victimes s’enchaînent à une vitesse effrénée, pour arriver à se compter en dizaines de milliers à chaque seconde de batailles dans les derniers films.
Bref, je ne sais pas si c’est volontaire, mais y'a un côté absurde qui m’a bien plus.

Enchaine sur The Origin, 6 films d'animation récents (existe en série dérivée des 6 films) et très jolis qui font un flashback qui se termine sur le début de ce que tu as vu.

https://www.youtube.com/watch?v=XkBNXDgNw58

Bon après, les films comme les séries me soufflent le chaud et le froid, y'a un petit coté hard science assez souvent, la guerre est dépeinte de façon dure avec des détails très violents qui soulignent l'horreur, ça partle souvent d'enfants soldats et de mutilations et traumatisme (surtout dans les deux films thunderbolt) la thématique du transhumanisme et de l'évolution de l’espèce est cool.

Et pis y'a les trucs récurrents nul japonais sur les trucs grand public : c'est assez misogyne, c'est très inspiré par un fantasme de royauté européenne ringard croisé avec du design nazi, y'a des idols (sans assumer le coté idols), et c'est fondamentalement de la géopolitique pour les idiots (c'est moins le cas dans the Origin).

Bref, c'est compliqué.

Tu résumes mieux que moi mon impression.

Par contre c'est vraiment la plaie à mater légalement, entre les versions films, les version télévisés et le fait que personne ne semble avoir les droits de diffusion de l'intégralité de l'oeuvre, même JustWatch n'est pas d'une grande aide pour s'y retrouvé.

Mais Origin c'est pas mal quand même. les deux films Thunderbolt aussi.
(Iron Blooded Orphans aussi mais c'est pas le bon topic)

The Dark Tower :
Non.

choo.t a écrit :
The Dark Tower :
Non.

C'est encore bien trop gentil. J'espère que Elba et McConaughey ont été très bien payés parce que sinon je ne m'explique pas leur présence dans cet étron. Même gamin j'aurais pas été satisfait.