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Le dernier film que vous avez regardé²
Big Apple
Membre Factor
Membre 1241 msgs
Je peux concevoir qu'on trouve The Last Jedi mauvais (après tout, ce n'est pas un film d'auteur, on n'est pas dans In the mood for love), mais dans ce cas il est plus aberrant encore d'encenser dans le même temps Rogue One alors que ce dernier est insipide, incolore, inodore. Le seul personnage charismatique était d'ailleurs un robot, K2SO. Je parle même pas du scénario qui était encore moins surprenant que celui de Titanic.
Snobisme.
 
Crusing
Membre Factor
Membre 3915 msgs
Ah merde.
 
GTB
Membre Factor
Membre 2054 msgs
Mouai. Rogue One reste, pourtant, bien le meilleur des 3. Oh il se tape de sacrées tares aussi, il y a pas de doutes. Mais c'est globalement moins grossier. Rien que sur l'esthétisme. Et puis là où l'épisode VII te balançait un remake bêtement mais honnêtement, le VIII dessine une nouvelle direction...mais c'était une feinte.

Bref c'est pas une bonne licence de toute façon.
 
Crusing
Membre Factor
Membre 3915 msgs
Do not feed it !
 
Big Apple
Membre Factor
Membre 1241 msgs
Croc-Blanc
L'histoire est fidèle à Jack London, le rythme est un peu lent (Vous inquiétez pas, c'est pas non plus Bladerunner 2049).
Graphiquement, on a un rendu qui fait très cell-shading. Ce qui est super original, mais aussi parfois super merdique.
Pour les animaux et les décors, c'est plutôt joli, pas transcendant, mais bon. Le rendu de la fourrure des animaux a son charme, les décors aussi, on dirait presque de la 3d surface pleine, il n'y a pas le côté super-texturé de chez Pixar.
Les animations sont réussies, tant pour les animaux que les humains.
Hélas, il y a un très gros soucis de rendu pour les humains. Tellement gros qu'à chaque scène avec un indien, je pensais aux elfes des bois dans Morrowind (sans le patch, hein), et pour les blancs, on dirait carrément du ShenMue 3. Le foirage est tel que certaines scénes censées être dramatiques en deviennent presque comiques ou ridicules.
Dommage.
 
hohun
Membre Factor
Redac 5768 msgs
Black Panther : sympa mais des incohérences.

Trainspotting 2 : c'est exactement ce que j'en attendais. Un film indé sympa, pas aussi speed que l'ancien, pas aussi fou non plus, il est exactement le produit de son propos : un film relax où on retrouve des vieux potes le temps d'une virée.
 
Arsh
Membre Factor
Membre 686 msgs
hohun a écrit :
Black Panther : sympa mais des incohérences.


Pareil, juste sympa. Je ne vois pas tout le foin qu'ils ont fait sur le côté black power, c'est franchement soft.
 
Crusing
Membre Factor
Membre 3915 msgs
Titan
Une belle daube sans intérêt, même pas nanardesque hors plan final qui m'a fait pouffer de rire, intérieurement. Pour résumer le pitch est un mix de vieux épisodes de au delà du reel, évolution forcé de l'homme pour l'adapter au climat de Titan, soit, sauf que ce qui passait en série télé de seconde zone des années 90, ça passe pas en film sf de 2018, surtout que c'est full 1er degré, pompeux, mais avec des maquillage digne de buffy. Pure perte de temps
 
GTB
Membre Factor
Membre 2054 msgs
Ça sentait effectivement un peu la merde.
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6692 msgs
Orbita 9
Une histoire d'amour peu passionnante dans un contexte assez peu crédible. Pas regardé jusqu'au bout.
 
Big Apple
Membre Factor
Membre 1241 msgs
Alien Covenant :
Avant, c'était l'Alien qui faisait peur. Du moins, c'était le principe. Alien 1 est en bonne place dans mon panthéon cinématographique.
Mais passé la découverte, il devenait de plus en plus dur de faire peur avec un monstre qu'on connaissait par cœur au fil des suites.
Donc c'est sans grande conviction ni attente particulière que j'ai vu cet Alien Covenant :

Première chose : on sent une volonté de retour au source, limite de remake.
On retrouve les excellents thèmes musicaux du premier Alien agrémentés de quelques nouvelles notes bien senties, on retrouve aussi un message mystérieux venu d'une planète inconnue.
Mais cette fois, il s'agit non pas de rapporter sur notre planète un minerai extra-terrestre, mais d'aller coloniser une planète lointaine semblable à la Terre avec quelques milliers de volontaires cryogénisés pour ce voyage vers un nouveau nouveau-monde.
Mais, hélas pour eux, ils sont réveillés avant la fin de leur périple interstellaire par une supernova et reçoivent dans la foulée un message inconnu (oui, c'est original) venu d'une autre planète on ne peut plus hospitalière selon leurs critères physico-chimiques. Bref, un petit coin de paradis.
Et là, ni une ni deux, ils décident d'aller coloniser cette planète. Direct! Alors là, je le dis tout de suite, autant il était tout à fait concevable que dans le premier Alien, ils se déportent pour voir l'origine du message, Ash leur expliquant que s'ils ne le faisaient pas, ils perdraient leur salaire, autant là, c'était juste complètement con. Tellement con que j'avais envie d'entrer dans le film façon gamin qui crie à guignol que le méchant est derrière lui : "Mais ça va pas la tête?! Sur votre jolie planète, vous savez même pas s'il n'y a pas des virus à la con, des bactéries bizarres, des gros moustiques ou des dinosaures!"
Mais bref, je rentre dans les détails.
Donc hors mis le souci de cohérence susdit, on a droit pour cet Alien Covenant aux scènes habituelles bien gorées, et je dois dire que la première est une belle claque, de quoi en faire des cauchemars pour les plus sensibles.
Mais bon, ce n'était finalement pas ça qui était le plus intéressant.
Non, le plus intéressant, c'était ce psychopathe d'acteur de Michael Fassbender qui joue le rôle de deux androïdes (le méchant David, le gentil Walter). C'est lui qui en quelque sorte remplace l'Alien par sa place centrale dans le scénario et sa perversité intelligente. Une sorte d'Hannibal Lecter qui en même temps qu'il te sourit tranquillement en te fixant du regard réfléchit à la façon dont il va t'étriper et te mettre les boyaux sans dessus dessous la minute suivante.
Il est absolument fascinant et c'est lui qui porte le film de A à Z, au point que l'Alien est éclipsé, ne devenant au final qu'un chien de garde soumis à la domination de son maître.
A la fin du film, le seul monstre qu'on retiendra est David, un androïde à visage humain. A l'heure du deep learning et de l'IA à toutes les sauces, ce film est parfaitement dans l'ère du temps.
 
hohun
Membre Factor
Redac 5768 msgs
C'est la seule "réussite" du film : bien montrer que l'Alien n'est qu'une manifestation physique de l'arrogance des créateurs. C'est d'ailleurs l'idée principale de la nouvelle trilogie en général, comme le titre "Prometheus" le montre.

D'ailleurs l'Alien, dans son concept général, n'a jamais été qu'un vecteur, une entité pure et lisse qui sert un propos.

Le problème, c'est qu'une trilogie au potentiel énorme se pète la gueule à cause de situations incohérentes et d'un gros manque de subtilité. En matière d'horreur et de concepts philosophiques couchés sur film, moins tu expliques, mieux c'est.
 
Big Apple
Membre Factor
Membre 1241 msgs
Downsizing
Paul Safranek (Matt Damon) en a marre de sa vie un peu banale avec sa femme et son salaire moyen.
Ça tombe bien, grâce aux nouvelles technologie qui permettent tout, on sait redimensionner les humains en minipouce.
Alors à quoi ça sert?
Et bien ça permet de se payer un château au prix de d'une maison de poupées! Génial!
Ou encore de se payer une rivière de diamants au prix d'un zirconium premier prix à Carrouf!
Alors évidemment, il y a quelques inconvénients, comme celui de ne pouvoir reprendre sa taille initiale ou encore d'être contraint de vivre dans une ville miniature jusqu'à la fin de sa vie, le reste du monde étant trop hostile à des minipouces.
Bref, Paul accepte d'être rétréci, mais au moment du passage à l'acte, sa femme se ravise sans qu'il le sache, et voilà notre pauvre homme qui se retrouve célibataire dans ce nouveau monde, où il rencontrera des personnages fantasques, à commencer par le génial Dusan Mirkovic (Christoph Waltz) dans un rôle d'hédoniste ultime et l'adorablement pénible Ngoc Lan Tran (Hong Chau), vietnamienne "réduite" par son pays pour ses positions politiques hostile au régime.
Le film comprend 2 parties :
1) La première phase assez prévisible avec tout ce que s'on attend à voir au vu du pitch/trailer
2) La 2ème partie est absolument déroutante, le film part dans plusieurs directions, il est totalement imprévisible, ce qui laisse une drôle d'impression. Pas désagréable, d'ailleurs, mais ne permettant pas de juger le film aisément. Perso, j'ai aimé, mais d'autres pourraient tout autant être déçus qu'il n'y ait pas de combat contre des insectes géants façon Starship Trooper ou de courses-poursuites dans le monde des "grands".
 
Crusing
Membre Factor
Membre 3915 msgs
Thelma

Un film d'angoisse (avec de gros guillemets) suédo-dano-franco-norvégien... sympa sans plus, mais le rythme et le ton scandinave apporte un petit quelque chose. Une sorte de Grave très soft. Ça se laisse regarder.

Durendal s'est caché sur cette page de topic, sauras tu le retrouver ?
 
0y0
Membre Factor
Membre 50 msgs


Je vous conseil fortement ce film coréen. Mélange entre Dexter et Memento (en gros). Sur un père qui essaye de protéger sa fille d'un soi disant serial killer.
 
Big Apple
Membre Factor
Membre 1241 msgs
LIFE : Alien low cost et mauvais.

3 billboards : Une ambiance qui rappelle Fargo (et l'actrice principale était aussi dans Fargo, d'ailleurs), mais en plus consensuel, moins trash. Les acteurs sont bons mais les dialogues/scénario sont écrits à la truelle, ça manque de nuance. Un film qui se laisse regarder sans déplaisir mais pas indispensable.
Je voudrais néanmoins mentionner que le flic à la dérive joué par Sam Rockwell est excellent (ce n'est pourtant qu'un 2nd rôle). J'ai bien aimé le voir évoluer au cours de l'histoire.

Passengers : L'idée est sympa (Tel Robinson Crusoé, un type dé-cryogénisé dans un vaisseau de colonisation interstellaire finit par réveiller une jolie fille pour pouvoir se la taper et plus si affinités), mais les acteurs sont un peu transparents, ce qui est drôlement embêtant pour un film où ils sont sensés porter l'histoire sur leurs épaules. L'androïde du bar était par contre bien cool, les scènes en sa présence rappelaient furieusement Shining.
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6692 msgs
Downsizing
Bah c'était pas mal, il manque une pointe de folie, comme tous les films post 2000, c'est très sage en terme d'atmosphère. Il aurait fallu qu'un genre de Gilliam du Baron de Muchausen ou de Time bandits le réalise.

Je pense que le manque de succès du film vient aussi de la difficulté d'identifier l'objectif du personnage et des antagonistes qui l'en empêchent, c'est probablement pas assez bien narré.
 
Crusing
Membre Factor
Membre 3915 msgs
Après la tempête

25 ans ont passé, Ryo Hazuki a finalement laissé tomber sa poursuite de Lan Di, et les arts martiaux, il a écrit un roman qui a eu du succès et a fait un chiard à Nozomi, sauf qu'entre temps, son désœuvrement et sa passion toujours vivante pour les paris ou autres jeux de hasard ont eu raison de son couple, depuis c'est un détective privé à mi temps au rabais qui essaie de payer la pension alimentaire à son ex vénale. Oh un typhon approche, voilà il est passé, et fin.

Ça vous a excité ? vous avez un problème. On frôle l'épisode de l'émission striptease au Japon. Ou d'un film français transposé au Japon. Je conçois qu'on puisse aimer le naturalisme, le réalisme de la banalité etc, mais bordel cette fin de facepalm, c'est bon on a compris la subtile allégorie de la tempête, au-se-cours. C'est de la chair à festival, de la matière à branlettélérama.

Ingrid Goes West (Instalife en VF, lèl)

Ça part d'une bonne idée, à savoir l'influence des réseaux sociaux sur des personnes instables ou pathétiques, un peu comme l'épisode Nosedive de Black Mirror, enfin de loin, et un des acteurs de black mirror est au cast. Casting d'ailleurs assez surprenant, le fils de Ice Cube, et deux acteurs du MCU. Mais tout ça tombe assez vite dans un truc assez scolaire et consensuel. On a l'impression de voir une comédie dramatique de la fin des années 90 genre cruel intentions etc, sans doute la nouvelle corne d'abondance à remake.

Le Grand Jeu
J'en avais tellement entendu de bien que j'ai trouvé ça assez chiant et convenu, avec zero surprise. D'autres films font mieux dans le même genre. Sans parler du gros tiers axé uniquement sur le poker qui est risible si on en a strictement rien à carrer des jeux de cartes.

Jumanji 2017
Une purge. Vraiment, même en tant que film idiot à spectacle c'est à chier. Pire que Pixels, de loin, ça aurait du être un direct to DVD avec des inconnus.

Au Revoir La Haut
Du grand Dupontel.
 
GTB
Membre Factor
Membre 2054 msgs
Crusing a écrit :

Jumanji 2017
Une purge. Vraiment, même en tant que film idiot à spectacle c'est à chier. Pire que Pixels, de loin, ça aurait du être un direct to DVD avec des inconnus


Et il a frôlé le milliard :D.

Ingrid Goes West m'intéressait. C'est genre passable quand même?
 
Crusing
Membre Factor
Membre 3915 msgs
Avengers Infinity War
Bon usage des persos, rigolo, bien immersif, juste la BA oubliable, et j'ai pas vu Black Panther, mais les passages au wakanda sont les seuls qui m'ont saoulé. La 3D marche nickel surtout dans l'espace, Thanos est peut etre un poil trop humanisé amha.
En tout cas j'ai passé un bon moment, sachant que j'ai trouvé avengers 2 ou civil war bien nases. Pour le reste difficile de parler du film et de ses qualités de "rupture" sans spoiler parce qu'il s'y passe une chiée de trucs, ah si, ne restez pas pour la scène post-credit elle tease de la merde.

GTB a écrit :
Et il a frôlé le milliard :D.
Ah ouais quand même ... zeurock est inexplicablement bankable. C'était loin d’être le cas pour Doom ou Southland Tales avant.
GTB a écrit :Ingrid Goes West m'intéressait. C'est genre passable quand même?
Oui ça va ça se regarde. Faut juste pas être trop exigeant. J'ai bien aimé comme ça chie sur les instagrameurs/influenceurs.

Et Downsizing j'ai été super surpris, le trailer sentait tellement la merde et sous vendait le film, et a surement desservi son succès. En gros ça montrait un film ringard avec le gimmick de petits bonhommes dans une mini ville façon l'indien du placard ou chéri j'ai rétréci... on imagine de suite des scènes d'actions vues mille fois. Alors que ça n'est pas mais alors tellement pas du tout le thème. En plus c'est assez drôle quand on s'y attend le moins et bien produit. Avec plein de niveaux de lecture et parfois couillu. Il ne mérite vraiment pas le bashing critique en tout cas. Genre merde quoi, au hasard ...
Ou pire Wonder un putain de film niais avec 20 30 ans de retard et un maquillage à chier. Owen wilson parle moins que dans sa pub d'Oréo. En gros la belle morale pleine de bons sentiments c'est que le handicap c'est cool MAIS si t'as des qualités qui compensent. C'est beau. Mayrci julia robertz.
 
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