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Les confits de Connard : Nobody Saves The World

Connard par Connard,  email
 
Dans Nobody Saves The World, nous sommes Nobody, gros bébé tout blanc amnésique lors de son réveil dans une maisonnette, qui va vite se retrouver en possession d’une baguette magique lui permettant de se métamorphoser. Chaque forme, du simple Garde au loufoque Culturiste, utilise ses compétences de combats et son passif pour venir à bout des ennemis dans ce jeu d’aventure à l’humour souvent absurde et à la version française impeccable.
La mécanique principale du jeu est l’accomplissement de quêtes. On trouve, évidemment, les tâches qu’on nous demande de faire pour aider tel villageois ou telle guilde, mais chaque forme a aussi des quêtes qui lui sont propres et qui lui permettent d’augmenter son niveau, en plus du niveau global du personnage. Chaque défi ainsi effectué octroie également une étoile au joueur, lui ouvrant ainsi les portes des donjons importants à l’histoire, une fois la quantité d’étoiles requise obtenue.

Si on ne commence qu'avec les compétences de notre forme active, on arrive rapidement à un point où il devient possible d’ajouter des compétences passives et actives obtenues depuis d’autres formes ou chez le marchand ambulant, donnant ainsi la possibilité de créer des synergies, ou simplement de remplir les objectifs donnés au fil des niveaux. Chaque nouvelle métamorphose est débloquée en atteignant un niveau donné dans une ou plusieurs autres, le long d’un arbre de déblocage. Petit conseil : avancez un peu dans l’histoire pour ne pas voir toutes vos formes bloquées à un niveau intermédiaire.



Le jeu utilise intelligemment ses quelques mécaniques, comme par exemple les types d’attaque (contondante, tranchante, lumière ou ombre), liés à une protection de certains ennemis dans les donjons qui ne prendront aucun dégâts tant qu’une attaque d’un type donné ne leur aura pas été portée, pour forcer le joueur à expérimenter des combinaisons de compétences ou de formes durant les combats. Préparez-vous donc à être inondés de motivations extrinsèques, à jouer pour accomplir ce que le jeu vous demande, plutôt que de vous promener au gré du vent et de vos envies.

Un bouton permet d’afficher les objectifs en cours sans entrer dans le menu, puisque chaque forme a ses quêtes qu’on peut facilement oublier, mais rendre ces quêtes requiert l’ouverture du menu qui met le jeu en pause. C’est, pour moi, le principal défaut du titre. Il y a certaines quêtes qui sont répétables mais qui ne se continuent pas tant qu’on ne les a pas validées dans le menu, forçant à mettre en pause les combats, et il y a aussi les quêtes de formes qui se débloquent petit à petit, forçant également à les valider pour acquérir leur expérience de récompense et avoir les suivantes.

On met beaucoup le jeu en pause et le rythme en souffre souvent. Au final, les donjons d’histoire, qui empêchent de faire progresser les quêtes de formes et qui me gênaient au début parce qu’ils bloquaient mes défis, se sont avérés être les mieux rythmés puisqu'on ne passe pas son temps à mettre en pause pour valider une tâche.



À l’opposé, la sélection de forme via une roue ne met pas le jeu en pause et ne ralentit pas le temps, en plus d’arrêter les déplacements. Ce choix étrange ne permet pas d’utiliser la métamorphose de façon stratégique en plein combat et incite à mettre les compétences des types voulus sur une seule forme. Je pense que proposer un changement sans risque de décès aurait fait gagner le jeu en possibilités et synergies de métamorphoses. De plus, la roue ne peut stocker que huit des dix-sept formes disponibles, forçant à passer par le menu pour en sélectionner une qu’on n’a pas jouée depuis trop longtemps.

Enfin, il est possible d’améliorer toutes les compétences du jeu via des jetons d’améliorations qu’on trouve en tuant des monstres ou finissant des donjons. C’est une mécanique que je n’ai pas utilisée pendant longtemps, étant toujours un peu paralysé devant le nombre de choix pour des améliorations pas toujours impactantes, mais ça permet tout de même de renforcer des compétences qu’on se retrouve à souvent utiliser sur plusieurs formes.

A noter que le bundle propose également un code de réduction de 50% pour le DLC Frozen Hearth.
Nobody Saves the World nous déroule une histoire assez banale mais il a le bon goût de l’agrémenter d’un humour absurde qui marche bien avec moi. Je m’y amuse beaucoup et même si j’ai quelques reproches, je passe un bon moment à invoquer des lapins en tant que Magicien ou me poser sous le croupion de gros oiseaux en tant qu'œuf !
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