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Le Relief, partie 1 : au cinéma
par divide,
email @divideconcept
Depuis la première tentative des frères Lumière il ne s'est pas passé grand chose, artistiquement parlant. Il faut dire que commercialement parlant, il n'y avait pas trop de concurrence dans le domaine de la projection. Mais dans les années 50 un nouvel arrivant bouscule le marché, tel Internet dans les années 2000: la télévision équipe de plus en plus de foyer, et simultanément les salles se vident peu à peu... C'est le moment de mettre en avant ce procédé spectaculaire pour faire revenir du monde ! A partir de 1952, les productions en relief affluent de tous les studios ; pour n'en citer qu'une, Alfred Hitchcock s'y est également essayé avec Le Crime était presque parfait (1954).
Mais cet âge d'or est de courte durée, dès 1955 les productions cessent, la faute au désintérêt des spectateurs explicable par une mise place sporadique et imparfaite des équipements, et l'arrivée du format panoramique qui lui vole la vedette.
Il ne connaitra alors qu'une utilisation exceptionnelle, par exemple dans les parcs d'attraction avec Captain EO (Coppola, 1986), Chérie, j'ai rétréci le public (Kleiser, 1994) et Terminator 2 3D (Cameron, 1996).
Il faut également noter que c'est à cette époque qu'une nouvelle technique fait son apparition, la projection à lunettes actives : l'image gauche et droite sont projetés alternativement à un rythme rapide, et des lunettes à cristaux liquides obturent chaque œil de manière synchronisée. C'est l'ancêtre du système XpanD utilisé actuellement dans de nombreuses salles.
Captain EO : visible avec des lunettes rouge/vert, rouge/cyan et rouge/bleu
Mais cet âge d'or est de courte durée, dès 1955 les productions cessent, la faute au désintérêt des spectateurs explicable par une mise place sporadique et imparfaite des équipements, et l'arrivée du format panoramique qui lui vole la vedette.
Il ne connaitra alors qu'une utilisation exceptionnelle, par exemple dans les parcs d'attraction avec Captain EO (Coppola, 1986), Chérie, j'ai rétréci le public (Kleiser, 1994) et Terminator 2 3D (Cameron, 1996).
Il faut également noter que c'est à cette époque qu'une nouvelle technique fait son apparition, la projection à lunettes actives : l'image gauche et droite sont projetés alternativement à un rythme rapide, et des lunettes à cristaux liquides obturent chaque œil de manière synchronisée. C'est l'ancêtre du système XpanD utilisé actuellement dans de nombreuses salles.
Captain EO : visible avec des lunettes rouge/vert, rouge/cyan et rouge/bleu