2004 selon Dreamcatcher
Etherlords 2, c'est Magic
On commence avec Etherlords 2, suite de Etherlords premier du nom. Développé par les Russes de Nival, le jeu est en fait très "inspiré" (dirons-nous) par le célèbre jeu de cartes Magic : l'Assemblée. La partie solo propose cinq campagnes, une pour chaque couleur. Le joueur se déplace sur une carte en 3D façon Heroes of Might & Magic. Les affrontements, également représentés en 3D, se font au tour par tour, avec les deux adversaires qui se font face et qui se balancent des sorts et des créatures dans la tronche. Pas sépacialement eye-candy, pas spécialement original, Etherlords 2 s'avère tout de même assez sympathique, notamment en multi, où les fans de Magic trouveront enfin une adaptation vidéoludique à la hauteur.
Dungeon Lords, ou le RPG pour les nuls
Dungeon Lords le nouveau jeu de D.W. Bradley (que les fans de RPG se doivent de connaître puisqu'il s'agit du créateur de Wizardry) est une sorte de RPG light. En effet, ici point de fiches de personnages complexes, point de compétences obscures, seulement une barre de vie à l'écran, et des monstres à découper en fines tranches à coups d'épées. Bref, Dungeon Lords semble lorgner du côté des hack n' slash à la Diablo, le tout dans un univers en 3D. Les développeurs ont en effet voulu que le joueur s'amuse plutôt qu'il passe son temps dans ses tableaux de compétences. En cas de besoin, le joueur pourra faire appel à divers alliés, qui pourront lui prêter main forte durant les combats. Toutefois, ceux-ci n'auront aucune influence sur l'histoire, et vous pourrez vous permettre de les laisser mourir sans avoir à en pâtir. Le jeu proposera un système de combos, de nombreuses quêtes qui varient en fonction du personnage que l'on incarne, une quinzaine d'environnements, et entre 30 et 40 heures de jeu. Dungeon Lords devrait refaire parler de lui au prochain E3, avec notamment l'annonce d'une version X-Box. Sa sortie sur PC est pour l'instant prévue pour le troisième trimestre 2004.
Atlantis Evolution : un nouveau départ ?
La série des Atlantis, à l'origine créée par Cryo, n'a jamais su trouver son public. Manque de charisme, manque d'innovation, bref, manque d'une petite étincelle qui aurait pu en faire une vraie bonne série. Bien conscients de cela, les développeurs ont décidé de repartir à zéro. Préférant un Atlantis Evolution à un "Atlantis IV", cette aventure sera celle de Kurtis Hewitt, un marin qui, après s'être mangé un cyclone dans la tronche alors qu'il naviguait paisiblement, se retrouve projeté dans la cité d'Atlantis, dirigée par cinq dieux tyranniques. Pour retourner chez lui, Kurtis devra aider un groupe de rebelles atlantes à délivrer leur peuple du joug des dieux en question. Au niveau de la réalisation, point de grosse révolution en vue. L'Omni3D répond toujours présent, et affiche des décors assez somptueux. Les personnages tranchent en revanche avec ceux des précédents épisodes, puisque les développeurs ont décidé d'abandonner le côté réaliste un profit d'une représentation beaucoup plus proche d'une BD. Le jeu nous fera visiter 3 décors différents (l'île atlante, le palais des Dieux, et l'ordinateur de l'un d'entre eux). Atlantis Evolution devrait entrer en phase bêta fin août, sa sortie étant elle prévue au troisième trimestre.
SuperPower 2, un jeu qui prend des Risk
Le premier SuperPower n'avait pas rencontré un grand succès. En effet, cette simulation géopolitique à l'échelle mondiale s'avérait un peu trop centrée sur les USA pour intéresser les pauvres européens que nous sommes, sans parler du fait que sa réalisation des plus austères avait de quoi rebuter les moins motivés d'entre nous. Bien décidés à imposer leur jeu comme la référence du genre, les charmants canadiens de Golem Labs reviennent avec SuperPower 2, qui sans être une véritable révolution par rapport à son prédécesseur, se veut toutefois plus accessible. L'interface a ainsi été totalement repensée, dans un soucis évident d'ergonomie. La Terre est désormais représentée en 3D, avec le Soleil qui tourne autour et qui fait des jolis effets d'ombres et de lumière. Le joueur pourra choisir de prendre les commandes d'un des 184 pays composant notre planète, et devra ensuite de fixer un objectif en début de partie, qu'il soit d'ordre politique, économique, ou militaire. Les données du jeu proviennent de l'ONU, et pourront être mises à jour lorsque de nouvelle seront disponibles. Au niveau du multijoueurs, les développeurs sont encore en train de fixer certaines règles. Quoi qu'i len soit, au moins 32 joueurs pourront se retrouver online, pour s'affronter, se réunir contre l'ordi, ou encore tenter de prospérer chacun dans leur coin. Le jeu est actuellement en version pre alpha, autant dire qu'il y a encore pas mal de boulot. Les développeurs pensent néanmoins être prêts pour une sortie durant le troisième trimestre.
Painkiller, l'événement
Il ne faut pas se voiler la face, LA grosse production de DreamCatcher, c'est bel et bien Painkiller, le FPS survitaminé de People Can Fly. Malheureusement, pratiquement aucune nouvelle information n'a filtré lors de sa présentation à la presse. Ainsi, on a eu droit à l'éloge du moteur graphique surpuissant, du moteur physique tellement poussé dans ses derniers retranchements que même les gars de chez Havok ils pensaient pas que c'était possible, des armes peu nombreuses mais toutes super fnu... Bref, le blabla habituel d'attaché de presse. Heureusement, nous avons eu la possibilité de tester rapidement le mode multijoueurs de la bête. La version que nous avons pu essayer était celle qui a fait son apparition sur les réseaux P2P il y a peu de temps. Bien que le temps qui nous ait été accordé pour jouer ait été très court, il a été suffisant pour se faire une petite idée de se que vaudra Painkiller en multi : ça va vite, c'est pas compliqué à prendre en main, les persos volent dans tous les sens... Bref, ça sent bon le hit en puissance. Les développeurs en sont tellement persuadés qu'ils comptent bien faire rentrer leur jeu dans le monde du progaming. En tout cas, Painkiller risque bien de faire partie des grands FPS de cette année. Réponse définitive le 7 avril prochain.