ACTU
Ubisoft a la tête dans les nuages
Parlons un peu d'Ubisoft, non pas pour révéler le nouveau scandale d'un manager de studio qui décapiterait des chatons devant ses employés pour les encourager à bosser plus dur ou l'inclusion de NFTs dans le prochain Assassin's Creed (même si on est sûr qu'ils y pensent déjà), mais plutôt pour évoquer leur nouvelle lubie tout juste annoncée : Scalar.
Scalar est le petit nom donnée à leur technologie de cloud computing développée par leur studio de Stockholm, à ne pas confondre avec du bête cloud gaming façon Stadia ou GeForce Now : le but du cloud computing est de faire en sorte que certains calculs les plus lourds n'aient plus à tourner en local sur la machine du joueur, mais plutôt de les déporter sur les gros serveurs d'Ubisoft pour que la console ou le PC n'ait qu'à afficher le résultat.
Bien sûr, tout ça est un peu vague, mais si vous avez bonne mémoire, ce genre d'idée devrait vous rappeler les premières présentations de Crackdown 3 par Microsoft au moment de l'annonce de la Xbox One, qui nous promettaient que la puissance du cloud permettrait d'afficher des prouesses au niveau de la physique et de la destruction des décors. On se souvient comment tout cela a fini, et on en rigole encore. Le dernier (et à vrai dire, le seul) exemple de jeu pour lequel le cloud a apporté quelque chose, c'est le récent Flight Simulator, mais ici les serveurs Microsoft ne servent finalement que de gros stockage déporté : techniquement, si vous aviez quelques exaoctets de libre sur votre disque dur, rien ne vous empêcherait de descendre toutes les données cartographiques distantes pour les avoir à portée de main.
Là où ça devient moins drôle, c'est que ça fait une manière de plus de coincer les joueurs qui ne peuvent ou ne veulent jouer en ligne, surtout à un jeu solo : ces derniers jours, les esprits se sont bien chauffés après qu'un patch foireux pour le dernier Gran Turismo 7 a contraint Sony et Polyphony Digital à mettre les serveurs du jeu en maintenance, empêchant ainsi quiconque d'y jouer pendant plus d'une journée, même dans son mode carrière solo, un comble. Qu'adviendra-t-il aux jeux Ubi utilisant leur nouvelle technologie si la connexion internet du joueur est en carafe ou, encore plus probable, si les serveurs Ubi sont injoignables ? Et quand Ubi décidera qu'un jeu ne mérite plus d'avoir ses serveurs, celui-ci sera-t-il rendu définitivement inutilisable, et tant pis pour les quelques malheureux qui auraient encore envie d'y jouer ? Les défenseurs de la préservation du jeu vidéo vont encore s'arracher les cheveux.
Cette première présentation de la techno d'Ubi soulève beaucoup de questions et n'apporte que peu de réponses. Aucun jeu n'est annoncé à part l'indication que Ubi Stockholm bosse sur une nouvelle IP qui s'appuiera sur Scalar, mais tout ça reste très vague. Et si une petite recherche sur la page ne remonte aucun résultat pour les termes "blockchain", "crypto" ou "NFT", il n'est pas interdit de penser qu'Ubi verra dans ces mondes "sociaux" et "évolutifs" une bonne occasion d'essayer de nous refourguer une nouvelle fois leurs saloperies, à moins bien sûr qu'ils aient jeté l'éponge d'ici là devant le peu de succès rencontré par leurs premières tentatives.
Scalar est le petit nom donnée à leur technologie de cloud computing développée par leur studio de Stockholm, à ne pas confondre avec du bête cloud gaming façon Stadia ou GeForce Now : le but du cloud computing est de faire en sorte que certains calculs les plus lourds n'aient plus à tourner en local sur la machine du joueur, mais plutôt de les déporter sur les gros serveurs d'Ubisoft pour que la console ou le PC n'ait qu'à afficher le résultat.
Bien sûr, tout ça est un peu vague, mais si vous avez bonne mémoire, ce genre d'idée devrait vous rappeler les premières présentations de Crackdown 3 par Microsoft au moment de l'annonce de la Xbox One, qui nous promettaient que la puissance du cloud permettrait d'afficher des prouesses au niveau de la physique et de la destruction des décors. On se souvient comment tout cela a fini, et on en rigole encore. Le dernier (et à vrai dire, le seul) exemple de jeu pour lequel le cloud a apporté quelque chose, c'est le récent Flight Simulator, mais ici les serveurs Microsoft ne servent finalement que de gros stockage déporté : techniquement, si vous aviez quelques exaoctets de libre sur votre disque dur, rien ne vous empêcherait de descendre toutes les données cartographiques distantes pour les avoir à portée de main.
Là où ça devient moins drôle, c'est que ça fait une manière de plus de coincer les joueurs qui ne peuvent ou ne veulent jouer en ligne, surtout à un jeu solo : ces derniers jours, les esprits se sont bien chauffés après qu'un patch foireux pour le dernier Gran Turismo 7 a contraint Sony et Polyphony Digital à mettre les serveurs du jeu en maintenance, empêchant ainsi quiconque d'y jouer pendant plus d'une journée, même dans son mode carrière solo, un comble. Qu'adviendra-t-il aux jeux Ubi utilisant leur nouvelle technologie si la connexion internet du joueur est en carafe ou, encore plus probable, si les serveurs Ubi sont injoignables ? Et quand Ubi décidera qu'un jeu ne mérite plus d'avoir ses serveurs, celui-ci sera-t-il rendu définitivement inutilisable, et tant pis pour les quelques malheureux qui auraient encore envie d'y jouer ? Les défenseurs de la préservation du jeu vidéo vont encore s'arracher les cheveux.
Cette première présentation de la techno d'Ubi soulève beaucoup de questions et n'apporte que peu de réponses. Aucun jeu n'est annoncé à part l'indication que Ubi Stockholm bosse sur une nouvelle IP qui s'appuiera sur Scalar, mais tout ça reste très vague. Et si une petite recherche sur la page ne remonte aucun résultat pour les termes "blockchain", "crypto" ou "NFT", il n'est pas interdit de penser qu'Ubi verra dans ces mondes "sociaux" et "évolutifs" une bonne occasion d'essayer de nous refourguer une nouvelle fois leurs saloperies, à moins bien sûr qu'ils aient jeté l'éponge d'ici là devant le peu de succès rencontré par leurs premières tentatives.