ACTU
Super Mario Maker s'invite dans Super Mario World
par CBL,
email @CBL_Factor
L'édition 2016 des Awesome Games Done Quick fut un franc succès. 1,2 million de dollars ont été récoltés pour la bonne cause et on a eu le droit à une semaine de speed runs totalement fous. La liste complète ainsi que les liens vers les versions archivées sur Twitch se trouve ici. Il y a des sacrées performances comme Portal 2 fini en coop en moins d'une heure ou des défis idiots comme Super Metroid fini par deux joueurs qui se partagent la même manette (2p1c).
Tout le monde attendait au tournant les exploits de TASBot et on n'a pas été déçu. TASBot (tool-assisted speedrun robot) est à la base un outil pour faire des speed runs "assistés" de manière automatique : un programme envoie des commandes de jeu à un émulateur afin de réaliser des choses impossibles pour un humain. Ses développeurs sont allés plus loin en connectant TASBot à différentes consoles via le port manette. Ainsi c'est un ordinateur qui joue mais le matos d'origine (console et cartouche) est conservé. Il y a deux ans, les développeurs de TASBot se sont rendus compte qu'en envoyant une série de commandes à Super Mario World, ils pouvaient injecter du code et l'exécuter. Ils ont développé un Pong et un Snake. L'an dernier, ils sont allés encore plus loin en affichant le flux IRC de Twitch en hackant Pokémon Red tournant sur un Super Game Boy sur une Super NES.
Cette année a été un grand cru. En hackant Super Mario World par le même procédé, ils ont créé une version jouable de Super Mario Maker qui permet de créer en direct son niveau de Super Mario World et d'y jouer. Afin de réaliser tout cela, il fallait pouvoir injecter du code mais sans briser celui de SMW. Du coup, les développeurs ne pouvaient pas taper dans la RAM de la console. Ils ont donc écrit dans la SRAM de la cartouche, celle qui sert d'ordinaire à stocker les sauvegardes. Le seul soucis est que la cartouche de SMW n'a que 2 Ko de SRAM. Du coup le choix s'est porté vers la compilation comprenant Super Mario World et Super Mario All Stars sur la même cartouche car elle contient 8 Ko de SRAM. Voici le résultat en vidéo. On précise qu'une fois que Super Mario Maker est injecté, un joueur pourrait manuellement créer son niveau à la manette mais forcément TASBot permet d'automatiser les choses.
Dans un sens, cela prouve que tout n'est pas perdu pour l'humanité. Les développeurs de TASBot pourraient passer leur temps libre à développer un genre de Skynet mais ils ont choisi d'utiliser leurs talents pour hacker un des plus grands jeux de tous les temps.
Tout le monde attendait au tournant les exploits de TASBot et on n'a pas été déçu. TASBot (tool-assisted speedrun robot) est à la base un outil pour faire des speed runs "assistés" de manière automatique : un programme envoie des commandes de jeu à un émulateur afin de réaliser des choses impossibles pour un humain. Ses développeurs sont allés plus loin en connectant TASBot à différentes consoles via le port manette. Ainsi c'est un ordinateur qui joue mais le matos d'origine (console et cartouche) est conservé. Il y a deux ans, les développeurs de TASBot se sont rendus compte qu'en envoyant une série de commandes à Super Mario World, ils pouvaient injecter du code et l'exécuter. Ils ont développé un Pong et un Snake. L'an dernier, ils sont allés encore plus loin en affichant le flux IRC de Twitch en hackant Pokémon Red tournant sur un Super Game Boy sur une Super NES.
Cette année a été un grand cru. En hackant Super Mario World par le même procédé, ils ont créé une version jouable de Super Mario Maker qui permet de créer en direct son niveau de Super Mario World et d'y jouer. Afin de réaliser tout cela, il fallait pouvoir injecter du code mais sans briser celui de SMW. Du coup, les développeurs ne pouvaient pas taper dans la RAM de la console. Ils ont donc écrit dans la SRAM de la cartouche, celle qui sert d'ordinaire à stocker les sauvegardes. Le seul soucis est que la cartouche de SMW n'a que 2 Ko de SRAM. Du coup le choix s'est porté vers la compilation comprenant Super Mario World et Super Mario All Stars sur la même cartouche car elle contient 8 Ko de SRAM. Voici le résultat en vidéo. On précise qu'une fois que Super Mario Maker est injecté, un joueur pourrait manuellement créer son niveau à la manette mais forcément TASBot permet d'automatiser les choses.
Dans un sens, cela prouve que tout n'est pas perdu pour l'humanité. Les développeurs de TASBot pourraient passer leur temps libre à développer un genre de Skynet mais ils ont choisi d'utiliser leurs talents pour hacker un des plus grands jeux de tous les temps.