ACTU
Suicide Squad: Kill the Management
Peut-être êtes-vous familiers avec le nom Suicide Squad: Kill The Justice League. Sorti en février, le jeu-service de Rocksteady et Warner Bros. a été un bide monumental, comme tant d'autres jeux-services avant lui (Anthem, Marvel's Avengers, etc...). Une enquête du légendaire Jason Schreier, pour Bloomberg, est sortie il y a quelques jours pour nous donner quelques informations sur ce plantage à 200 millions de dollars. Pour ceux qui lisent régulièrement des articles sur l'état de l'industrie, vous n'y trouverez aucune surprise, c'est un cas classique de gestion merdique et de cupidité crasse.
On y retrouve tous nos protagonistes habituels : l'éditeur propriétaire de studios qui veut faire fructifier sa propriété intellectuelle et dont les yeux brillent devant les promesses financières des jeux-services, un studio spécialisé dans un genre particulier (le jeu d'aventure solo) à qui on demande de faire quelque chose de complètement différent (bien qu'ils en aient eu un peu envie eux-même), la direction d'un studio faisant preuve d'une "positivité toxique" (critiques et alarmes étant accueillies par un "t'inquiète, tout finira par s'arranger tout seul"), la direction créative qui part dans tous les sens, se contredit et veut avoir la main sur tout, bloquant ainsi toute progression, et, bien sûr, personne dans les décideurs qui ne soit capable de voir un flop massif arriver, aveuglés qu'ils sont par des rêves de créer une franchise valant des milliards de dollars.
En bonus, la direction du studio s'est barrée avant la sortie du jeu pour aller fonder son propre studio avec du black jack et des putes, et ne plus dépendre des caprices d'un éditeur propriétaire. Leurs employés seront cependant toujours dépendants de leurs caprices à eux, restons rassurés !
En restant dans le rassurement, Rocksteady ne devrait pas fermer ni même virer des gens puisque Warner Bros. se considère comme étant en sous-effectif par rapport à sa concurrence. C'est déjà ça. Du coup, ils ont foutu le studio sur une version "director's cut" de Hogwarts Legacy, leur gros jeu à 23 millions de ventes qu'ils vont traire jusqu'au sang.
On y retrouve tous nos protagonistes habituels : l'éditeur propriétaire de studios qui veut faire fructifier sa propriété intellectuelle et dont les yeux brillent devant les promesses financières des jeux-services, un studio spécialisé dans un genre particulier (le jeu d'aventure solo) à qui on demande de faire quelque chose de complètement différent (bien qu'ils en aient eu un peu envie eux-même), la direction d'un studio faisant preuve d'une "positivité toxique" (critiques et alarmes étant accueillies par un "t'inquiète, tout finira par s'arranger tout seul"), la direction créative qui part dans tous les sens, se contredit et veut avoir la main sur tout, bloquant ainsi toute progression, et, bien sûr, personne dans les décideurs qui ne soit capable de voir un flop massif arriver, aveuglés qu'ils sont par des rêves de créer une franchise valant des milliards de dollars.
En bonus, la direction du studio s'est barrée avant la sortie du jeu pour aller fonder son propre studio avec du black jack et des putes, et ne plus dépendre des caprices d'un éditeur propriétaire. Leurs employés seront cependant toujours dépendants de leurs caprices à eux, restons rassurés !
En restant dans le rassurement, Rocksteady ne devrait pas fermer ni même virer des gens puisque Warner Bros. se considère comme étant en sous-effectif par rapport à sa concurrence. C'est déjà ça. Du coup, ils ont foutu le studio sur une version "director's cut" de Hogwarts Legacy, leur gros jeu à 23 millions de ventes qu'ils vont traire jusqu'au sang.