ACTU
[Popcorn] Interstellar
par CBL,
email @CBL_Factor
Notre planète est foutue. La surconsommation et les guerres l'ont rendue invivable. Le point de non-retour a été dépassé depuis longtemps. Il n'y a plus qu'une solution : mettre les voiles. Le problème est qu`on n'a pas la technologie nécessaire pour vu qu'on a coupé les budgets de recherches pour les choses qui ne nous paraissaient pas utiles. Heureusement il y a une porte de sortie sous forme d'un trou de vers situé près de Saturne. Il va falloir faire le grand saut et explorer l'au-delà pour nous trouver une nouvelle maison.
C'est particulièrement dur d'écrire sur un film aussi long (169 minutes) et aussi dense. C'est à la fois une aventure humaine et une réflexion sur la condition humaine. C'est un film sur la survie et sur le sacrifice. C'est à la fois une fable écologique et un furieux constat d'échec. C'est à la fois un film sur la famille et une film sur une équipe. C'est un film sur la science et un film sur l'amour. Et pourtant ce fourre-tout arrive à être cohérent et à ne pas utiliser de raccourcis scénaristiques. Mais c'est avant tout un chef d'œuvre de hard SF comme on en pond que trop rarement. On pense à 2001, à Asimov, à Hypérion,... Il est question de trous de vers, de trous noirs, de gravité et de dilatation du temps le tout avec Kip Thorne en caution scientifique.
Pour Nolan, c'est un prétexte parfait pour nous en mettre plein la vue avec des plans totalement dingues comme la traversée du trou du vers. Si vous pouvez voir le film en IMAX 70mm, foncez, quitte à faire deux heures de voiture. Les versions IMAX numériques se défendent probablement bien tout comme la version 70mm mais vous passerez à côté d'une partie du spectacle. Comme pour The Dark Knight Rises, Nolan utilise l'IMAX pour que le spectateur se sente totalement écrasé ou qu'il soit au contraire au plus près de l'action. (Star Wars VII connaitra le même traitement !)
Alors certes il y a quelques longueurs et une grosse dose de sentimentalisme. Certes le film tombe parfois dans les clichés hollywoodiens avec les actions héroiques portées par du Hans Zimmer un peu lourdingue. Mais tout finit par avoir un sens. Même s'il joue sur notre corde sensible, Interstellar ne prend pas ses spectateurs pour des cons et espère au mieux que vous ayez quelques bases d'astrophysique et au pire que vous ayez envie d'en savoir plus en sortant de la salle. Il n'est pas question de sauver la Terre ni même ses habitants mais de faire subsister l'humanité en tant qu'espèce. Il n'est pas question de le faire avec l'aide d'un dieu ou d'un gouvernement mais grâce à la science.
C'est particulièrement dur d'écrire sur un film aussi long (169 minutes) et aussi dense. C'est à la fois une aventure humaine et une réflexion sur la condition humaine. C'est un film sur la survie et sur le sacrifice. C'est à la fois une fable écologique et un furieux constat d'échec. C'est à la fois un film sur la famille et une film sur une équipe. C'est un film sur la science et un film sur l'amour. Et pourtant ce fourre-tout arrive à être cohérent et à ne pas utiliser de raccourcis scénaristiques. Mais c'est avant tout un chef d'œuvre de hard SF comme on en pond que trop rarement. On pense à 2001, à Asimov, à Hypérion,... Il est question de trous de vers, de trous noirs, de gravité et de dilatation du temps le tout avec Kip Thorne en caution scientifique.
Pour Nolan, c'est un prétexte parfait pour nous en mettre plein la vue avec des plans totalement dingues comme la traversée du trou du vers. Si vous pouvez voir le film en IMAX 70mm, foncez, quitte à faire deux heures de voiture. Les versions IMAX numériques se défendent probablement bien tout comme la version 70mm mais vous passerez à côté d'une partie du spectacle. Comme pour The Dark Knight Rises, Nolan utilise l'IMAX pour que le spectateur se sente totalement écrasé ou qu'il soit au contraire au plus près de l'action. (Star Wars VII connaitra le même traitement !)
Alors certes il y a quelques longueurs et une grosse dose de sentimentalisme. Certes le film tombe parfois dans les clichés hollywoodiens avec les actions héroiques portées par du Hans Zimmer un peu lourdingue. Mais tout finit par avoir un sens. Même s'il joue sur notre corde sensible, Interstellar ne prend pas ses spectateurs pour des cons et espère au mieux que vous ayez quelques bases d'astrophysique et au pire que vous ayez envie d'en savoir plus en sortant de la salle. Il n'est pas question de sauver la Terre ni même ses habitants mais de faire subsister l'humanité en tant qu'espèce. Il n'est pas question de le faire avec l'aide d'un dieu ou d'un gouvernement mais grâce à la science.
No gods or kings. Only man.