ACTU
[Popcorn] Fury
par CBL,
email @CBL_Factor
David Ayer (scénariste de Training Day, scénariste/réalisateur de End Of Watch) voulait faire son Soldat Ryan et avec Fury c'est exactement ce qu'il a fait. Le scénario de Fury est littéralement le même que celui du Soldat Ryan : une bande de soldats US aguerris durant la seconde guerre mondiale doit avancer en territoire ennemi tout en devant se coltiner une bleusaille qui a plus l'habitude de gratter du papier que de manier un M1 Garand. Ils vont traverser un village rempli de soldats embusqués, affronter l'ennemi en open field et finir par choisir de tenir une position tout en sachant que ceux d'en face sont bien plus nombreux. Forcément le tout est ponctué de trois tonnes de blabla où on apprend à connaitre chacun des protagonistes et où on découvre que ces machines à tuer sont avant tout - snif snif - des hommes. La grande différence avec le film de Spielberg est qu`à la place d'être des hommes à pieds, les soldats sont ici à bord d'un tank, le Fury.
Ceci étant dit, Ayer s'en sert plutôt bien notamment grâce à un casting de choix doublé d'une direction d'acteurs impeccable : Brad Pitt, Shia LaBeouf, Michael Peña et Jon Bernthal sont parfaits dans le rôle des quatre vétérans que la guerre a brisés. Ayer a aussi compris qu'un film de guerre devait avoir une réalisation dynamique tout en restant lisible. Les scènes de batailles sont donc particulièrement brutales et placent le spectateur au coeur de l'action à grands coups de balles tracantes et de têtes qui explosent. Le combat entre les Sherman américains et le Tiger Allemand rentre directement dans les annales des meilleures scènes de combat pour un film de guerre. Les effets spéciaux sont parfaits et comportent la juste dose de gore.
Au final, Fury ne révolutionne pas le genre et se contente d'améliorer une recette bien connue. Il tente de présenter les soldats US de manière plus sombre que d'habitude mais en fait quand même des héros. La volonté de ne pas en faire des caisses finit par être vaincue par un mélange de tradition hollywoodienne et de triomphalisme américain. C'est un bon film de guerre qui essaye de faire passer un message simple : un bon SS est un SS mort. Sortie mercredi en France
Ceci étant dit, Ayer s'en sert plutôt bien notamment grâce à un casting de choix doublé d'une direction d'acteurs impeccable : Brad Pitt, Shia LaBeouf, Michael Peña et Jon Bernthal sont parfaits dans le rôle des quatre vétérans que la guerre a brisés. Ayer a aussi compris qu'un film de guerre devait avoir une réalisation dynamique tout en restant lisible. Les scènes de batailles sont donc particulièrement brutales et placent le spectateur au coeur de l'action à grands coups de balles tracantes et de têtes qui explosent. Le combat entre les Sherman américains et le Tiger Allemand rentre directement dans les annales des meilleures scènes de combat pour un film de guerre. Les effets spéciaux sont parfaits et comportent la juste dose de gore.
Au final, Fury ne révolutionne pas le genre et se contente d'améliorer une recette bien connue. Il tente de présenter les soldats US de manière plus sombre que d'habitude mais en fait quand même des héros. La volonté de ne pas en faire des caisses finit par être vaincue par un mélange de tradition hollywoodienne et de triomphalisme américain. C'est un bon film de guerre qui essaye de faire passer un message simple : un bon SS est un SS mort. Sortie mercredi en France