ACTU
Nintendo Switch : la protection tombe
par CBL,
email @CBL_Factor
En février dernier, l'équipe de pirates failOverflow montrait une vidéo de Linux tournant sur Switch avec accès complet au hardware : écran tactile, GPU, etc. Selon eux, le hack en question ne pouvait pas être bloqué par une mise à jour logicielle. ReSwitched vient d'expliquer en détails leur méthode sur GitHub. C'est une faille présente sur toutes les machines à base de Nvidia Tegra pré-Tegra X2 (la Switch est fondée sur Tegra X1). ReSwitched a prévu de sortir le hack le 15 juin sauf si une autre équipe sort leur version avant ce qui va probablement arriver dans les jours qui suivent. ReSwitched a même déjà commencé à porter RetroArch.
Le hack rappellera aux moddeurs la bonne époque de la Xbox et du point de soudure D0 vu qu'il consiste à créer un mini court-circuit sur le connecteur Joy-Con droit. failOverflow compte même vendre un kit qui rend le hack super simple. Une fois la console hackée, on peut faire tout et n'importe quoi comme installer Linux, Android ou un firmware custom qui supporte les homebrews et les jeux pirates... En mode TV, la console a assez de patate pour émuler la Dreamcast ou encore le Gamecube, et la présence d'un port microSD va la transformer rapidement en machine de rêve pour les jeux rétro.
Pour protéger sa console, Nintendo devrait mettre à jour son bootROM, mais l'ironie du sort est que ce n'est pas possible à cause d'un système de fusibles mis en place pour justement éviter un hack de ce style. Une mise à jour logicielle ne changera donc rien. Le constructeur devra sortir une révision matérielle de la console ce qui va faire grimper massivement le prix des consoles existantes. Au mieux, Nintendo peut tenter de détecter les consoles utilisant des firmwares modifiés et bloquer le jeu en ligne.
[MAJ] : la réponse de failOverflow n'a pas trainé. Ils viennent de publier l'intégraliter du code permettant de hacker la console et d'installer Linux dessus. Ils précisent que c'est à prendre avec des pincettes : l'OS ayant le contrôle sur le voltage et la fréquence des puces (CPU et GPU), vous pouvez cramer votre console.
Le hack rappellera aux moddeurs la bonne époque de la Xbox et du point de soudure D0 vu qu'il consiste à créer un mini court-circuit sur le connecteur Joy-Con droit. failOverflow compte même vendre un kit qui rend le hack super simple. Une fois la console hackée, on peut faire tout et n'importe quoi comme installer Linux, Android ou un firmware custom qui supporte les homebrews et les jeux pirates... En mode TV, la console a assez de patate pour émuler la Dreamcast ou encore le Gamecube, et la présence d'un port microSD va la transformer rapidement en machine de rêve pour les jeux rétro.
Pour protéger sa console, Nintendo devrait mettre à jour son bootROM, mais l'ironie du sort est que ce n'est pas possible à cause d'un système de fusibles mis en place pour justement éviter un hack de ce style. Une mise à jour logicielle ne changera donc rien. Le constructeur devra sortir une révision matérielle de la console ce qui va faire grimper massivement le prix des consoles existantes. Au mieux, Nintendo peut tenter de détecter les consoles utilisant des firmwares modifiés et bloquer le jeu en ligne.
[MAJ] : la réponse de failOverflow n'a pas trainé. Ils viennent de publier l'intégraliter du code permettant de hacker la console et d'installer Linux dessus. Ils précisent que c'est à prendre avec des pincettes : l'OS ayant le contrôle sur le voltage et la fréquence des puces (CPU et GPU), vous pouvez cramer votre console.