ACTU
Ni Dieu ni Metronome
Un métronome, c'est quelque chose de beau. Petit objet de plastique sombre à l'intérieur duquel se balance une fine aiguille de métal, en cadence. Clic, clac. C'est un peu comme un coeur, mais sans tout le reste autour. Alors bien sûr, je vous parle de ces métronomes à l'ancienne que l'on pouvait stopper d'un coup de doigt sec et définitif, pas de ces engins électroniques de malheur qui font bip-bip. Non, un vrai métronome mécanique, c'est un objet que l'on voit vivre sous nos yeux, témoins privilégiés d'une agitation perpétuelle aussi pure que fragile. Et clic, et clac, et re-clic, et re-clac.
Un peu comme ce Metronome ci d'ailleurs, qui s'annonce carrément plus clic-clac que bip-bip. Ca me donnerait presque envie de bouger la tête comme un métronome, tiens.
Sorte de Blade Runner façon Jules Vernes, comme si Tim Burton avait fait l'amour dans les fesses à Giger, Metronome renoue avec les amours perdues de Tim Schaffer période Grim Fandango, et baigne dans une ambiance fin XIXe d'un rétro-futurisme baroque résolument pessimiste. A City of Metronome, la Lune ose à peine tremper son reflet dans les flaques sombres des caniveaux puants, où se côtoient en vrac clochards ivres morts et carcasses de robots errants. Seule issue possible pour se sortir de cet enfer: monter le son.
Au delà de son esthétique alléchante, ce projet destiné aux consoles nouvelles génération et développé par les suédois de Team Tarsier inaugure en effet un concept a priori intéressant. Dans Metronome, qu'il s'agisse d'armes, d'objets ou d'indices, il ne sera question que de son. Concrètement, cela signifie qu'il faudra enregistrer (dans le jeu) le type de son qui correspond à chaque action possible, et ainsi avancer au fil d'une action-aventure à la troisième personne que l'on espère digne de ses sources d'inspiration.
Encore en plein chantier (les gars de Team Tarsier cravachent actuellement pour trouver un éditeur), Metronome semble quoi qu'il en soit doté d'un bel univers, et surtout d'un vrai concept. Ne reste donc plus qu'à patienter jusqu'à l'E3 pour en savoir plus, comme indiqué à la fin de ce court teaser. N'empêche, moi je vous le dis, ça sent le clic-clac.
Un peu comme ce Metronome ci d'ailleurs, qui s'annonce carrément plus clic-clac que bip-bip. Ca me donnerait presque envie de bouger la tête comme un métronome, tiens.
Sorte de Blade Runner façon Jules Vernes, comme si Tim Burton avait fait l'amour dans les fesses à Giger, Metronome renoue avec les amours perdues de Tim Schaffer période Grim Fandango, et baigne dans une ambiance fin XIXe d'un rétro-futurisme baroque résolument pessimiste. A City of Metronome, la Lune ose à peine tremper son reflet dans les flaques sombres des caniveaux puants, où se côtoient en vrac clochards ivres morts et carcasses de robots errants. Seule issue possible pour se sortir de cet enfer: monter le son.
Au delà de son esthétique alléchante, ce projet destiné aux consoles nouvelles génération et développé par les suédois de Team Tarsier inaugure en effet un concept a priori intéressant. Dans Metronome, qu'il s'agisse d'armes, d'objets ou d'indices, il ne sera question que de son. Concrètement, cela signifie qu'il faudra enregistrer (dans le jeu) le type de son qui correspond à chaque action possible, et ainsi avancer au fil d'une action-aventure à la troisième personne que l'on espère digne de ses sources d'inspiration.
Encore en plein chantier (les gars de Team Tarsier cravachent actuellement pour trouver un éditeur), Metronome semble quoi qu'il en soit doté d'un bel univers, et surtout d'un vrai concept. Ne reste donc plus qu'à patienter jusqu'à l'E3 pour en savoir plus, comme indiqué à la fin de ce court teaser. N'empêche, moi je vous le dis, ça sent le clic-clac.