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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ACTU

Microsoft répond à la FTC avec un document de 37 pages

Buck Rogers par Buck Rogers,  email
 
Microsoft ces derniers temps se prend des tacles, et quelques piqûres de moustiques. Comme l'amende de 60 millions de ce 19 décembre 2022 de la CNIL à l’encontre du géant de Redmond "pour ne pas avoir mis en place un mécanisme permettant de refuser les cookies aussi facilement que de les accepter", une sorte d'impôt sur son argent de poche au regard des milliards qu'il brasse. Et il va certainement en grappiller beaucoup plus avec de la pub, mais aussi parce qu'il est sur le point de mettre en place une super application à l'image que ce que réalise Tencent avec WeChat et ses plus de 1,2 milliard d’utilisateurs actifs. Qui comptera d'ailleurs dix gamers américains en moins qui ont déposé plainte contre MS, et l’accuse de violer la loi antitrust avec l'acquisition d’Activision Blizzard-King. Mais le pompon a quand même été quand l'entreprise a voulu défendre le rachat de ce dernier devant la FTC, elle a eu comme réponse aussi une poursuite en Justice. Décidément.

Aussi le petit artisan du jeu vidéo a joué à fond la carte Calimero, et a répondu par un dossier de 37 pages pour défendre l'achat de 68,7 milliards de dollars, tout en justifiant l'acquisition précédente de ZeniMax Media/Bethesda. Bien évidemment, il fallait bien expliquer les exclusivités Xbox et PC des futurs Starfield et The Elder Scrolls VI. Dans la réponse il y a aussi ce graphique ci-dessous, repéré par nos confrères de The Verge. Comme vous pouvez le voir, Xbox c'est 16 pourcents des consoles vendues, 10 pourcents des exclusivités et 0,3 pourcent des revenus des jeux mobiles. Activision-Blizzard-King quant à lui détient 4 pourcents des revenus des jeux mobiles.


On vous partage la déclaration de Bobby Kotick, le PDG d'Activision Blizzard-King :
« Il n'y a aucune raison sensée et légitime d'empêcher la conclusion de notre transaction. Notre industrie a une concurrence énorme et peu de barrières à l'entrée. Nous avons vu plus d'appareils que jamais auparavant offrant aux joueurs un large éventail de choix pour jouer à des jeux. Les moteurs et les outils sont librement disponibles pour les développeurs, petits et grands. L'étendue des options de distribution pour les jeux n'a jamais été aussi répandue. Nous croyons que nous prévaudrons sur le fond de l'affaire. »
Et également celle de Brad Smith, président de Microsoft :
« Même avec confiance dans notre cas, nous restons attachés à des solutions créatives avec des régulateurs qui protégeront la concurrence, les consommateurs et les travailleurs du secteur technologique. Comme nous l'avons appris de nos poursuites judiciaires dans le passé, la porte ne se ferme jamais sur la possibilité de trouver un accord qui peut profiter à tous. »
Les deux compères jouent le tout pour le tout. Affaire à suivre donc.
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