ACTU
Le nuage ne prend pas
par CBL,
email @CBL_Factor
Début Mars, des développeurs se sont plaints de manière anonyme que Google ne les aidait pas financièrement à porter leurs jeux sur Stadia. Pourtant les jeux sont le nerf de la guerre quand on veut lancer une nouvelle plateforme. Google vient donc de changer son fusil d'épaule et propose un programme pour inciter les développeurs à faire des jeux Stadia. Appelé Stadia Makers, il est question de fournir des kits de dev, des conseils pour le dev Unity et même du financement un peu comme le Pub Fund de Sony.
Google se refuse pour l'instant à communiquer les chiffres sur le nombre d'abonnés à la plateforme ce qui n'est jamais bon signe. Un bon indicateur est l'application Android qui vient de passer la barre des 500 000 téléchargements ce qui est un peu maigre pour une service lancé il y a 4 mois. On rappelle qu'installer cette dernière (ou la version iOS) est le moyen privilégier pour activer le service. Mais au-delà des soucis de Stadia, il y a un gros nuage noir qui plane au dessus .. des autres nuages.
Les gens étant confinés chez eux, ils utilisent beaucoup plus Internet. Et si vous avez constaté que le Xbox Live, le Playstation Network et le Nintendo Online rament à fond les ballons, vous n'êtes pas seuls. Microsoft a d'ailleurs expliqué qu'ils tentent de répondre à la demande du mieux qu'ils peuvent. Mais le problème ne vient pas uniquement des fournisseurs de contenu. Les tuyaux sont tout simplement trop petits.
Histoire d'éviter une congestion généralisée du réseau, Netflix et YouTube viennent de diminuer la qualité des flux de diffusion en Europe. Sony annonce avoir aussi réduit les vitesses de téléchargement donc on imagine qu'ils sont passés du 56K habituel au minitel. Mais du coup l'adoption massive du cloud gaming semble compliquée pour l'instant. Il faudrait une amélioration massive du réseau et les FAI ne sont pas prêts à payer la facture. On se demande si ce n'est pas la raison pour laquelle Google continue de repousser la version gratuite de son service.
Google se refuse pour l'instant à communiquer les chiffres sur le nombre d'abonnés à la plateforme ce qui n'est jamais bon signe. Un bon indicateur est l'application Android qui vient de passer la barre des 500 000 téléchargements ce qui est un peu maigre pour une service lancé il y a 4 mois. On rappelle qu'installer cette dernière (ou la version iOS) est le moyen privilégier pour activer le service. Mais au-delà des soucis de Stadia, il y a un gros nuage noir qui plane au dessus .. des autres nuages.
Les gens étant confinés chez eux, ils utilisent beaucoup plus Internet. Et si vous avez constaté que le Xbox Live, le Playstation Network et le Nintendo Online rament à fond les ballons, vous n'êtes pas seuls. Microsoft a d'ailleurs expliqué qu'ils tentent de répondre à la demande du mieux qu'ils peuvent. Mais le problème ne vient pas uniquement des fournisseurs de contenu. Les tuyaux sont tout simplement trop petits.
Histoire d'éviter une congestion généralisée du réseau, Netflix et YouTube viennent de diminuer la qualité des flux de diffusion en Europe. Sony annonce avoir aussi réduit les vitesses de téléchargement donc on imagine qu'ils sont passés du 56K habituel au minitel. Mais du coup l'adoption massive du cloud gaming semble compliquée pour l'instant. Il faudrait une amélioration massive du réseau et les FAI ne sont pas prêts à payer la facture. On se demande si ce n'est pas la raison pour laquelle Google continue de repousser la version gratuite de son service.