ACTU
La PlayStation 5 s'appellera... PlayStation 5
Souvenez-vous, en avril dernier, Mark Cerny s’était entretenu chez Wired pour une interview fleuve, précisant pas mal de détails sur la future console de Sony. Dans cette interview, il était principalement question d’une architecture AMD (CPU 8 cœurs de la gamme Ryzen), d’un GPU du même constructeur basée sur une variante de la famille Radeon Navi et pouvant cracher du ray-tracing, mais aussi d’un SSD pour le stockage et d’une rétrocompatibilité complète des jeux PS4 et PSVR. Six mois plus tard, Mark est revenu boire un café chez Wired pour une seconde interview, cette fois-ci accompagné de son pote Jim Ryan, le CEO de Sony Interactive Entertainment depuis février 2019 (remplaçant John Kodera).
Première nouvelle, mais pas franchement très surprenante, cette nouvelle console s’appellera PlayStation 5. On ne change pas une équipe qui gagne et le service marketing a probablement bien plus compliqué à expliquer au grand public. Et mine de rien, l’histoire nous a déjà prouvé plusieurs fois qu’il était parfois difficile de trouver un nom qui fonctionne bien. N’est-ce pas, Wii U et Xbox One ? Nous ne restons pas à l’abris d’une PS5 Pro pour plus tard, qu’on se le dise. Et comme une confirmation n’arrive jamais seule, la PlayStation 5 sortira à la fin de l’année 2020. La confrontation contre le Project Scarlett de Microsoft risque d’être croustillante.
Ensuite et avant de partir dans les autres nouveautés, Mark Cerny a voulu clarifier un peu plus le fonctionnement du ray-tracing sur PS5. Celle-ci ne supportera pas une technologie software, mais plutôt hardware, directement via le GPU. Honnêtement, je ne suis pas vraiment un spécialiste en ray-tracing, donc si jamais vous l’êtes, les commentaires sont ouverts. Néanmoins, Mark Cerny a prouvé plus d’une fois qu’il n’est pas un lapin de trois semaines pour les choix de technologies.
Continuant dans la technique, Cerny a remis une couche de vernis sur les bienfaits du SDD par rapport à un HDD classique. Merci Mark, nous sommes au courant depuis longtemps avec nos PC. En revanche, il précise que les jeux PlayStation 5 seront sur des blu-ray de 100 Go et que le lecteur lira les films 4K, comme c’est déjà le cas sur Xbox One S et Xbox One X. Il semble aussi que les équipes techniques aient beaucoup travaillé sur le fait de rendre plus facile l’installation et la désinstallation des jeux. Comme sur PS4 (et Xbox One et PC), il faudra donc installer ses jeux et il faut bien le dire, c’est une galère sans nom actuellement. Cette partie peut prendre beaucoup de temps et surtout, beaucoup de place. C’est alors que Cerny précise qu’il sera possible d’installer, par exemple, uniquement la partie solo d’un jeu et laisser la partie multijoueur de côté. Ou inversement. Mine de rien, c’est très pratique et cela aura aussi un effet bénéfique sur la capacité disque, surtout vu le prix d’un SSD d’au moins 1 To de stockage (environ 100€).
Quant à l’interface de la console, celle-ci aura droit à un énorme ravalement de façade. Totalement repensée, elle offrira la possibilité d’être plus facilement au courant de ce qu’il se passe sur son jeu, notamment pour la partie en ligne. C’est actuellement déjà le cas sur PS4, mais c’est un peu basique et peu pratique. A voir maintenant s’ils gardent tout de même la sobriété de l’interface « PlayStation », pour passer sur un bordel monstre à la « Xbox ». Bref, un gros changement d’UI dont Sony reviendra probablement plus en détails dans une autre interview, ou alors directement pour l’E3 2020.
En attendant, Mark revient un peu sur la technique, parce que c’est son truc à Mark. Mais avec les questions du journaliste concernant quelques détails, dont la manette, l’architecte en chef sort un pad de son sac et lui présente. Le journaliste, les larmes aux yeux lui demande « mais Mark… c’est une exclusivité mondiale que tu me fais là ? ». Oui bon, je romance un peu, sinon c’est moins cool. Bref, le pad en question ressemble (apparemment, on n’a pas de photo) beaucoup à celui de la DualShock 4, avec un petit trou sur le dessus dont Mark tient à garder le secret (une caméra comme sur les smartphones ?). Ce prototype de manette DualShock 5, dispose de quelques évolutions bienvenues, comme le fait que les développeurs pourront attribuer différents niveaux de résistances sur les gâchettes. Une bonne idée qui aura pour effet de, par exemple, rendre la gâchette R2 un peu plus résistante quand il faudra bander un arc, ou donner une sensation différente lorsqu’on tire avec un fusil à pompe ou un simple flingue. Mais le mieux du mieux, c’est que la DualShock 5 sera compatible avec la technologie haptique, longtemps en rumeur sur différentes consoles. C’est encore un peu flou à ce niveau-là, surtout pour de la vibration, surtout qu’un certain Nintendo est déjà passé par-là avec ses vibrations HD.
Néanmoins, le journaliste de Wired semble enthousiaste via une série de courtes démos développées par Japan Studio et plus précisément par la ASOBI ! Team qui a développée Astro Bot Rescue Mission sur PlayStation VR. Bref, le journaliste a pu tester cela en prenant le contrôle d’un personnage passant sur différentes textures : sable, boue, glace, eau, bois, etc. Il a ensuite testé une version de Gran Turismo Sport avec ces mêmes retours haptiques et a pu ressentir les différences entre deux surfaces. Bref, on verra manette en main, afin de voir vraiment ce que ça donne. Dans tous les cas, Sony travaille sur l’haptique depuis un moment et Toshi Aoki (product manager) a même voulu faire une version de la DualShock 4 avec cette technologie pour la PS4 Pro, avant de changer d’avis et d’éviter de scinder le marché de Sony en deux.
L’autre petite nouvelle, c’est l’abandon du port micro USB au profit d’un USB-C pour recharger sa manette disposant d’une plus grosse batterie, ou jouer en mode filaire si on le souhaite. Et pour le tacle gratuit, la DualShock 5 sera plus légère que la manette Xbox One avec ses piles.
Pour le reste, les représentants de Sony officialisent le fait que les devkits PS5 sont déjà chez certains studios depuis plusieurs mois, dont Bluepoint Games, qui travaille actuellement sur un gros jeu. Et il est clair qu’il ne s’agit pas du seul studio, vu le peu de jeux PS4 prévus jusqu’à fin 2020. Franchement, à part Death Stranding, The Last of Us Part II et Ghost of Tsushima, il reste quoi pour les mois à venir ?
Première nouvelle, mais pas franchement très surprenante, cette nouvelle console s’appellera PlayStation 5. On ne change pas une équipe qui gagne et le service marketing a probablement bien plus compliqué à expliquer au grand public. Et mine de rien, l’histoire nous a déjà prouvé plusieurs fois qu’il était parfois difficile de trouver un nom qui fonctionne bien. N’est-ce pas, Wii U et Xbox One ? Nous ne restons pas à l’abris d’une PS5 Pro pour plus tard, qu’on se le dise. Et comme une confirmation n’arrive jamais seule, la PlayStation 5 sortira à la fin de l’année 2020. La confrontation contre le Project Scarlett de Microsoft risque d’être croustillante.
Ensuite et avant de partir dans les autres nouveautés, Mark Cerny a voulu clarifier un peu plus le fonctionnement du ray-tracing sur PS5. Celle-ci ne supportera pas une technologie software, mais plutôt hardware, directement via le GPU. Honnêtement, je ne suis pas vraiment un spécialiste en ray-tracing, donc si jamais vous l’êtes, les commentaires sont ouverts. Néanmoins, Mark Cerny a prouvé plus d’une fois qu’il n’est pas un lapin de trois semaines pour les choix de technologies.
Continuant dans la technique, Cerny a remis une couche de vernis sur les bienfaits du SDD par rapport à un HDD classique. Merci Mark, nous sommes au courant depuis longtemps avec nos PC. En revanche, il précise que les jeux PlayStation 5 seront sur des blu-ray de 100 Go et que le lecteur lira les films 4K, comme c’est déjà le cas sur Xbox One S et Xbox One X. Il semble aussi que les équipes techniques aient beaucoup travaillé sur le fait de rendre plus facile l’installation et la désinstallation des jeux. Comme sur PS4 (et Xbox One et PC), il faudra donc installer ses jeux et il faut bien le dire, c’est une galère sans nom actuellement. Cette partie peut prendre beaucoup de temps et surtout, beaucoup de place. C’est alors que Cerny précise qu’il sera possible d’installer, par exemple, uniquement la partie solo d’un jeu et laisser la partie multijoueur de côté. Ou inversement. Mine de rien, c’est très pratique et cela aura aussi un effet bénéfique sur la capacité disque, surtout vu le prix d’un SSD d’au moins 1 To de stockage (environ 100€).
Quant à l’interface de la console, celle-ci aura droit à un énorme ravalement de façade. Totalement repensée, elle offrira la possibilité d’être plus facilement au courant de ce qu’il se passe sur son jeu, notamment pour la partie en ligne. C’est actuellement déjà le cas sur PS4, mais c’est un peu basique et peu pratique. A voir maintenant s’ils gardent tout de même la sobriété de l’interface « PlayStation », pour passer sur un bordel monstre à la « Xbox ». Bref, un gros changement d’UI dont Sony reviendra probablement plus en détails dans une autre interview, ou alors directement pour l’E3 2020.
En attendant, Mark revient un peu sur la technique, parce que c’est son truc à Mark. Mais avec les questions du journaliste concernant quelques détails, dont la manette, l’architecte en chef sort un pad de son sac et lui présente. Le journaliste, les larmes aux yeux lui demande « mais Mark… c’est une exclusivité mondiale que tu me fais là ? ». Oui bon, je romance un peu, sinon c’est moins cool. Bref, le pad en question ressemble (apparemment, on n’a pas de photo) beaucoup à celui de la DualShock 4, avec un petit trou sur le dessus dont Mark tient à garder le secret (une caméra comme sur les smartphones ?). Ce prototype de manette DualShock 5, dispose de quelques évolutions bienvenues, comme le fait que les développeurs pourront attribuer différents niveaux de résistances sur les gâchettes. Une bonne idée qui aura pour effet de, par exemple, rendre la gâchette R2 un peu plus résistante quand il faudra bander un arc, ou donner une sensation différente lorsqu’on tire avec un fusil à pompe ou un simple flingue. Mais le mieux du mieux, c’est que la DualShock 5 sera compatible avec la technologie haptique, longtemps en rumeur sur différentes consoles. C’est encore un peu flou à ce niveau-là, surtout pour de la vibration, surtout qu’un certain Nintendo est déjà passé par-là avec ses vibrations HD.
Néanmoins, le journaliste de Wired semble enthousiaste via une série de courtes démos développées par Japan Studio et plus précisément par la ASOBI ! Team qui a développée Astro Bot Rescue Mission sur PlayStation VR. Bref, le journaliste a pu tester cela en prenant le contrôle d’un personnage passant sur différentes textures : sable, boue, glace, eau, bois, etc. Il a ensuite testé une version de Gran Turismo Sport avec ces mêmes retours haptiques et a pu ressentir les différences entre deux surfaces. Bref, on verra manette en main, afin de voir vraiment ce que ça donne. Dans tous les cas, Sony travaille sur l’haptique depuis un moment et Toshi Aoki (product manager) a même voulu faire une version de la DualShock 4 avec cette technologie pour la PS4 Pro, avant de changer d’avis et d’éviter de scinder le marché de Sony en deux.
L’autre petite nouvelle, c’est l’abandon du port micro USB au profit d’un USB-C pour recharger sa manette disposant d’une plus grosse batterie, ou jouer en mode filaire si on le souhaite. Et pour le tacle gratuit, la DualShock 5 sera plus légère que la manette Xbox One avec ses piles.
Pour le reste, les représentants de Sony officialisent le fait que les devkits PS5 sont déjà chez certains studios depuis plusieurs mois, dont Bluepoint Games, qui travaille actuellement sur un gros jeu. Et il est clair qu’il ne s’agit pas du seul studio, vu le peu de jeux PS4 prévus jusqu’à fin 2020. Franchement, à part Death Stranding, The Last of Us Part II et Ghost of Tsushima, il reste quoi pour les mois à venir ?