ACTU
Juliette va présider la commission jeu vidéo du CNC
Ces dernières années, le CNC a pris une place centrale dans le grand hôpital de la création vidéoludique française : en gros, c'est lui qui tient la perf avec son petit copain le CIJV. L'organisme a ainsi investi quelque 3.8M€ sur une cinquantaine de projets l'année dernière, allant de l'aide à la préproduction au soutien à la création de nouvelles licences, et même à l'organisation d'événements (notamment le Stunfest).
Pour prétendre à ces aides, il faut constituer un dossier bien velu et le défendre en commission. Un jury d'une quinzaine de personnes se réunit trois fois par an et décide quels projets seront financés (sous forme d'aides remboursables ou de subventions), avec un taux d'acceptation variant entre 30 et 60% suivant les sessions. Là où le système fait grincer des dents, c'est que le jury en question est composé d'acteurs du milieu, qui peuvent parfois être partie-prenante dans les dossiers soumis. Il est précisé dans la charte de déontologie du CNC que les membres susceptibles d'avoir un conflit d'intérêt doivent se retirer pour les délibérations, mais ses détracteurs soulèvent cependant les risques de copinage. A l'inverse, si l'organisme nommait des personnes totalement extérieures au secteur du jeu vidéo, auraient-elles les connaissances nécessaires des contraintes propres au milieu pour juger correctement les projets ?
Pour le roaster 2016-2017, le CNC semble vouloir essayer une solution médiane : les membres de la commission sont toujours des acteurs de l'industrie (Big Ben Interactive, Eugen Systems, Eko Software, ...), mais pas sa présidente. Il s'agit de la chanteuse Juliette Noureddine, qui a visiblement un regard bienveillant sur le média. Bref, cela ressemble fort à une bonne nouvelle.
Pour prétendre à ces aides, il faut constituer un dossier bien velu et le défendre en commission. Un jury d'une quinzaine de personnes se réunit trois fois par an et décide quels projets seront financés (sous forme d'aides remboursables ou de subventions), avec un taux d'acceptation variant entre 30 et 60% suivant les sessions. Là où le système fait grincer des dents, c'est que le jury en question est composé d'acteurs du milieu, qui peuvent parfois être partie-prenante dans les dossiers soumis. Il est précisé dans la charte de déontologie du CNC que les membres susceptibles d'avoir un conflit d'intérêt doivent se retirer pour les délibérations, mais ses détracteurs soulèvent cependant les risques de copinage. A l'inverse, si l'organisme nommait des personnes totalement extérieures au secteur du jeu vidéo, auraient-elles les connaissances nécessaires des contraintes propres au milieu pour juger correctement les projets ?
Pour le roaster 2016-2017, le CNC semble vouloir essayer une solution médiane : les membres de la commission sont toujours des acteurs de l'industrie (Big Ben Interactive, Eugen Systems, Eko Software, ...), mais pas sa présidente. Il s'agit de la chanteuse Juliette Noureddine, qui a visiblement un regard bienveillant sur le média. Bref, cela ressemble fort à une bonne nouvelle.