ACTU
GC : The Whispered World, une aventure étrange
par ClémentXVII,
email @ClementXVII
Même après une semaine, il reste encore des tas de trucs à raconter sur la GC. Ce soir, approchez-vous au coin du feu, car je vais vous conter l'histoire de Sadwick, le clown malheureux. En fait, je ne pourrai pas vous raconter grand chose, car cette histoire sera détaillée dans The Whispered World, un jeu d'aventure de Daedalic Entertainment dont nous n'avons pas encore parlé.
Quand on arrive chez Daedalic Entertainment, on sent que ce sont des nostalgiques de la belle époque des jeux d'aventures réalisés entièrement en deux dimensions, et peints à la main. The Whispered World en est le plus bel exemple.
L'histoire nous met dans la peau de Sadwick. Ce jeune clown, membre d'une troupe de saltimbanques, n'a pas le cœur à rire depuis qu'il fait des rêves terribles. Dans ces rêves, on lui annonce qu'il sera la cause de la fin du monde. Bref, comme il n'a pas envie que cela lui retombe dessus, il va tenter d'arrêter cela. Le jeu devrait être un point'n click classique, bien qu'orienté vers un public adulte, et devrait proposer une durée de vie assez conséquente.
En fait, ce n'est pas tellement l'histoire qui m'a marqué chez Daedalic. Ce qui m'a bluffé lors de cette présentation, c'est la qualité graphique de ce jeu. Attention, on parle ici d'un jeu dont le résultat est proche d'un dessin animé, un dessin animé de l'âge d'or de Walt Disney avec des décors terriblement détaillés. En plus de ça, un scrolling parallaxe pouvant aller jusqu'à vingt niveaux est implémenté sur chaque écran, ce qui donne une chouette impression de profondeur. L'histoire se déroule sur quatre chapitres, et il devrait y avoir environ 60 décors différents dans le jeu. L'équipe est composée de 25 personnes (dont 5 graphistes animateurs professionnels).
La musique - réalisée avec de véritables instruments - est magnifique (je vous conseille d'ailleurs d'aller sur le site officiel, un régal pour les oreilles). Evidemment, qui dit décors peints à la main, dit aussi résolution fixe. Effectivement, The Whispered World est conçu pour une résolution de 1024x768. Les développeurs réfléchissent à l'intégration d'un système adaptant la résolution à l'écran utilisé, mais rien n'est encore décidé.
Parlons maintenant de la partie 'aventure'. Pendant tout le jeu, Sadwick sera accompagné de Spot, une sorte de chenille qui pourra se transformer de différentes façons au fur et à mesure que l'histoire avance. A la manière de Boogle dans Torin's Passage, les différentes formes de Spot seront souvent utiles pour résoudre des énigmes. Et parmi les petites touches graphiques sympa, notons que l'interface pour accéder aux différentes formes de Spot est accessible en mettant la souris dans le coin droit de l'écran : un coin du parchemin se tourne, et vous pourrez sélectionner la forme souhaitée (désolé pour le flou sur la seconde photo). Concernant l'interface, c'est classique de chez classique : ils reprennent le principe de Full Throttle ou The Curse of Monkey Island. Un clic fait apparaître un set d'icônes classiques (bouche, main, yeux), et un clic droit invoque l'inventaire.
Dans ce genre de previews, il est difficile de se faire une idée de ce que sera le titre final. Ce qui importe pour un jeu d'aventures, c'est non seulement l'immersion dans le jeu, le fun, mais surtout la qualité des énigmes (et la linéarité), et cela peut difficilement être montré en 30 minutes. En tout cas, pour ce qui est de la partie graphique et sonore, la qualité est au rendez-vous. Le jeu est prévu pour sortir en fin 2008 sur PC chez nos voisins de la Forêt Noire (une version DS aussi, mais je n'ai aucune idée de quand elle sort, celle-la). Malheureusement, les éditeurs francophones ne se sont pas encore présentés pour ce jeu, ce qui fait qu'aucune version française n'est prévue à l'heure où j'écris ces lignes. S'il le faut, on devra se rabattre sur une version anglaise qui, elle, est sur les rails.
Mise à jour : Ajout de quelques artwork, dont deux illustrant le principe du scrolling parallaxe.
Quand on arrive chez Daedalic Entertainment, on sent que ce sont des nostalgiques de la belle époque des jeux d'aventures réalisés entièrement en deux dimensions, et peints à la main. The Whispered World en est le plus bel exemple.
L'histoire nous met dans la peau de Sadwick. Ce jeune clown, membre d'une troupe de saltimbanques, n'a pas le cœur à rire depuis qu'il fait des rêves terribles. Dans ces rêves, on lui annonce qu'il sera la cause de la fin du monde. Bref, comme il n'a pas envie que cela lui retombe dessus, il va tenter d'arrêter cela. Le jeu devrait être un point'n click classique, bien qu'orienté vers un public adulte, et devrait proposer une durée de vie assez conséquente.
En fait, ce n'est pas tellement l'histoire qui m'a marqué chez Daedalic. Ce qui m'a bluffé lors de cette présentation, c'est la qualité graphique de ce jeu. Attention, on parle ici d'un jeu dont le résultat est proche d'un dessin animé, un dessin animé de l'âge d'or de Walt Disney avec des décors terriblement détaillés. En plus de ça, un scrolling parallaxe pouvant aller jusqu'à vingt niveaux est implémenté sur chaque écran, ce qui donne une chouette impression de profondeur. L'histoire se déroule sur quatre chapitres, et il devrait y avoir environ 60 décors différents dans le jeu. L'équipe est composée de 25 personnes (dont 5 graphistes animateurs professionnels).
La musique - réalisée avec de véritables instruments - est magnifique (je vous conseille d'ailleurs d'aller sur le site officiel, un régal pour les oreilles). Evidemment, qui dit décors peints à la main, dit aussi résolution fixe. Effectivement, The Whispered World est conçu pour une résolution de 1024x768. Les développeurs réfléchissent à l'intégration d'un système adaptant la résolution à l'écran utilisé, mais rien n'est encore décidé.
Parlons maintenant de la partie 'aventure'. Pendant tout le jeu, Sadwick sera accompagné de Spot, une sorte de chenille qui pourra se transformer de différentes façons au fur et à mesure que l'histoire avance. A la manière de Boogle dans Torin's Passage, les différentes formes de Spot seront souvent utiles pour résoudre des énigmes. Et parmi les petites touches graphiques sympa, notons que l'interface pour accéder aux différentes formes de Spot est accessible en mettant la souris dans le coin droit de l'écran : un coin du parchemin se tourne, et vous pourrez sélectionner la forme souhaitée (désolé pour le flou sur la seconde photo). Concernant l'interface, c'est classique de chez classique : ils reprennent le principe de Full Throttle ou The Curse of Monkey Island. Un clic fait apparaître un set d'icônes classiques (bouche, main, yeux), et un clic droit invoque l'inventaire.
Dans ce genre de previews, il est difficile de se faire une idée de ce que sera le titre final. Ce qui importe pour un jeu d'aventures, c'est non seulement l'immersion dans le jeu, le fun, mais surtout la qualité des énigmes (et la linéarité), et cela peut difficilement être montré en 30 minutes. En tout cas, pour ce qui est de la partie graphique et sonore, la qualité est au rendez-vous. Le jeu est prévu pour sortir en fin 2008 sur PC chez nos voisins de la Forêt Noire (une version DS aussi, mais je n'ai aucune idée de quand elle sort, celle-la). Malheureusement, les éditeurs francophones ne se sont pas encore présentés pour ce jeu, ce qui fait qu'aucune version française n'est prévue à l'heure où j'écris ces lignes. S'il le faut, on devra se rabattre sur une version anglaise qui, elle, est sur les rails.
Mise à jour : Ajout de quelques artwork, dont deux illustrant le principe du scrolling parallaxe.