ACTU
Gameloft/Vivendi/Ubisoft : histoires de gros sous
par CBL,
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L'abnégation de Factornews n'a pas de limite. On vient de lacher 1 euro pour s'abonner au Figaro Premium pour lire un article sur Gameloft et Ubisoft. Désolé Fougère. Il va falloir te passer de feuilles OCB pour ce mois-ci. Dans cet article, Stéphane Roussel, le nouveau PDG de Gameloft, explique que tout va mieux chez Gameloft depuis le rachat par Vivendi et le départ des Guillemot.
La direction a été centralisée à Paris et ils ont réalisé en 2016 un CA de 257 millions d'euros et un bénéfice net de 10 millions d'euros. Ce n'est pas exactement le progrès du siècle : Gameloft réalisait un CA de 256 millions en 2015 et perdait 11 millions d'euros. Ce qui manque surtout à Gameloft est son mega-hit type Clash Of Clans. Alexandre Pelletier-Normand, responsable mondial de la production, explique que Gameloft ne produisait que des copies de jeux existants mais que la nouvelle direction veut prendre des risques en misant sur des projets innovants.
Concernant l'autre acquisition potentielle de Vivendi, Ubisoft, le discours a changé un chouia. Stéphane Roussel explique que Vivendi doit acquérir un des poids lourds du marché pour grossir et que "Le plus naturel serait d'accélérer avec Ubisoft. Mais ce n'est pas Ubisoft ou rien. Nous avons des discussions avec d'autres acteurs". Roussel explique que soit les dirigeants d'Ubi acceptent de faire les choses à l'amiable soit Vivendi va voir ailleurs. "Nous n'allons pas faire n'importe quoi à n'importe quel prix." ajoute-t-il. Il faut dire que Vivendi n'a tout simplement plus les moyens de lancer une OPA sur Ubisoft. Pour réussir une OPA, il faut proposer un prix d'achat généralement 30% supérieur au cours de l'action actuel histoire d'attirer les actionnaires. Pour s'offrir Ubisoft, Vivendi devrait donc lacher 5,4 milliards d'euros ce qui est problématique pour une entreprise qui n'a plus que 476 millions de dollars en banque.
Ubisoft est-il sauf ? Pas forcément. Roussel dit aussi que Vivendi pourrait tout simplement sortir d'Ubisoft ce qui signifierait vendre ses 27% à un autre gros groupe qui serait alors aussi en bonne position pour racheter l'éditeur.
La direction a été centralisée à Paris et ils ont réalisé en 2016 un CA de 257 millions d'euros et un bénéfice net de 10 millions d'euros. Ce n'est pas exactement le progrès du siècle : Gameloft réalisait un CA de 256 millions en 2015 et perdait 11 millions d'euros. Ce qui manque surtout à Gameloft est son mega-hit type Clash Of Clans. Alexandre Pelletier-Normand, responsable mondial de la production, explique que Gameloft ne produisait que des copies de jeux existants mais que la nouvelle direction veut prendre des risques en misant sur des projets innovants.
Concernant l'autre acquisition potentielle de Vivendi, Ubisoft, le discours a changé un chouia. Stéphane Roussel explique que Vivendi doit acquérir un des poids lourds du marché pour grossir et que "Le plus naturel serait d'accélérer avec Ubisoft. Mais ce n'est pas Ubisoft ou rien. Nous avons des discussions avec d'autres acteurs". Roussel explique que soit les dirigeants d'Ubi acceptent de faire les choses à l'amiable soit Vivendi va voir ailleurs. "Nous n'allons pas faire n'importe quoi à n'importe quel prix." ajoute-t-il. Il faut dire que Vivendi n'a tout simplement plus les moyens de lancer une OPA sur Ubisoft. Pour réussir une OPA, il faut proposer un prix d'achat généralement 30% supérieur au cours de l'action actuel histoire d'attirer les actionnaires. Pour s'offrir Ubisoft, Vivendi devrait donc lacher 5,4 milliards d'euros ce qui est problématique pour une entreprise qui n'a plus que 476 millions de dollars en banque.
Ubisoft est-il sauf ? Pas forcément. Roussel dit aussi que Vivendi pourrait tout simplement sortir d'Ubisoft ce qui signifierait vendre ses 27% à un autre gros groupe qui serait alors aussi en bonne position pour racheter l'éditeur.