ACTU
Fake Or News - Episode 11
par CBL,
email @CBL_Factor
Fake Or News ? Le monde devient tellement bizarre qu'on a du mal à différencier le vrai du faux. Pourtant les news qui suivent ne sortent pas du Gorafi ou de The Onion. Elles sont 100% véridiques.
L'apprentissage automatique a fait son entrée dans le porno clandestin ces dernières années en permettant de coller la tête de qui vous voulez sur le corps d'une actrice, une pratique franchement honteuse. Mais Masayuki Nakamoto, un japonais de 43 ans, a utilisé l'apprentissage automatique à des fins différentes. Il a dépixellisé les parties génitales de vidéos et photos pornos. Adieu le deep fake et bonjour le deep fakku ! Le seul problème est que c'est illégal au Japon de montrer ce genre de choses selon le Code Criminel 175. Accessoirement, Masayuki vendait le résultat ce qui est une violation de copyright. Il a donc été arrêté par la police et a plaidé coupable. Mais son plus grand crime est de ne pas avoir publié sur GitHub la méthode et les données d'entrainement qu'il a utilisé. Egoiste !
Les robots-chiens font progressivement leur entrée dans l'armée. L'armée française a par exemple testé l'utilisation de Spot, le robot-chien de Boston Dynamics, dans des scénarios de combats. L'idée est d'envoyer en reconnaissance le petit robot jaune avant d'envoyer les bidasses. Boston Robotics interdit d'utiliser Spot comme une arme mais en théorie la reconnaissance serait tolérée. Chez Ghost Robotics par contre on ne se pose pas trop de questions morales. La compagnie américaine a déjà vendu son robot-chient Vision 60 à l'US Air Force à des fins de surveillance mais elle veut passer à l'étape supérieure. Durant AUSA 2021 (le salon de l'US Army), elle a présenté un modèle de Vision 60 équipé d'une lunette de visée et d'un flingue fourni par Sword Defense. A noter que les robots en question sont téléguidés et ne sont pas autonomes, les armes autonomes étant (pour l'instant) interdites par le gouvernement US. C'est dommage car combiné à un système de commandes vocales, ça pourrait donner des situations cocasses à base de "Va chercher la grenade !" suivi de "Va chercher ma jambe !".
Les crypto-monnaies sont toujours une occasion de bien rigoler mais on rigolera moins quand elles entraineront l'économie dans leur chute. Les fonds d'investisssement US (ETFs) sont désormais autorisés à inclure des contrats à terme (futures) reposant sur le Bitcoin. En clair, il est désormais possible de parier en bourse sur le prix du Bitcoin. A plus petite échelle, il est désormais aussi possible de prendre un prêt en utilisant un NFT comme garantie. C'est ce que propose l'entreprise NFTfi. Vous leur donnez votre NFT acheté à prix d'or en échange d'un prêt. Si vous pouvez repayer le prêt, vous récupérez votre NFT sinon il est revendu. Exactement comme avec un prêteur sur gage. Mais on rappelle qu'un NFT est généralement juste un lien vers un JPEG et les clients d'NFTfi s'en servent pour prendre des prêts tapant les 200 000 dollars.
L'apprentissage automatique a fait son entrée dans le porno clandestin ces dernières années en permettant de coller la tête de qui vous voulez sur le corps d'une actrice, une pratique franchement honteuse. Mais Masayuki Nakamoto, un japonais de 43 ans, a utilisé l'apprentissage automatique à des fins différentes. Il a dépixellisé les parties génitales de vidéos et photos pornos. Adieu le deep fake et bonjour le deep fakku ! Le seul problème est que c'est illégal au Japon de montrer ce genre de choses selon le Code Criminel 175. Accessoirement, Masayuki vendait le résultat ce qui est une violation de copyright. Il a donc été arrêté par la police et a plaidé coupable. Mais son plus grand crime est de ne pas avoir publié sur GitHub la méthode et les données d'entrainement qu'il a utilisé. Egoiste !
Les robots-chiens font progressivement leur entrée dans l'armée. L'armée française a par exemple testé l'utilisation de Spot, le robot-chien de Boston Dynamics, dans des scénarios de combats. L'idée est d'envoyer en reconnaissance le petit robot jaune avant d'envoyer les bidasses. Boston Robotics interdit d'utiliser Spot comme une arme mais en théorie la reconnaissance serait tolérée. Chez Ghost Robotics par contre on ne se pose pas trop de questions morales. La compagnie américaine a déjà vendu son robot-chient Vision 60 à l'US Air Force à des fins de surveillance mais elle veut passer à l'étape supérieure. Durant AUSA 2021 (le salon de l'US Army), elle a présenté un modèle de Vision 60 équipé d'une lunette de visée et d'un flingue fourni par Sword Defense. A noter que les robots en question sont téléguidés et ne sont pas autonomes, les armes autonomes étant (pour l'instant) interdites par le gouvernement US. C'est dommage car combiné à un système de commandes vocales, ça pourrait donner des situations cocasses à base de "Va chercher la grenade !" suivi de "Va chercher ma jambe !".
Les crypto-monnaies sont toujours une occasion de bien rigoler mais on rigolera moins quand elles entraineront l'économie dans leur chute. Les fonds d'investisssement US (ETFs) sont désormais autorisés à inclure des contrats à terme (futures) reposant sur le Bitcoin. En clair, il est désormais possible de parier en bourse sur le prix du Bitcoin. A plus petite échelle, il est désormais aussi possible de prendre un prêt en utilisant un NFT comme garantie. C'est ce que propose l'entreprise NFTfi. Vous leur donnez votre NFT acheté à prix d'or en échange d'un prêt. Si vous pouvez repayer le prêt, vous récupérez votre NFT sinon il est revendu. Exactement comme avec un prêteur sur gage. Mais on rappelle qu'un NFT est généralement juste un lien vers un JPEG et les clients d'NFTfi s'en servent pour prendre des prêts tapant les 200 000 dollars.